Offensive israélienne contre Gaza : les partis pris du traitement médiatique
Une information biaisée Le biais principal, qui en conditionne bien d’autres, consiste à traiter sur un pied d’égalité, d’une part, un État doté d’institutions stables, d’une économie moderne et comparable à celle des pays occidentaux, d’une armée parmi les plus puissantes et les plus équipées au monde et, d’autre part, un peuple qui ne possède ni État, ni économie viable, ni armée régulière. Ce pseudo-équilibre entretient l’illusion d’un « conflit » entre deux entités qui seraient quasi-équivalentes, alors que ce n’est évidemment pas le cas. On en arrive ainsi à placer sur un pied d’égalité « Israël » et « Palestine » (parfois « Gaza », ou « le Hamas », nous y reviendrons »), et à oublier totalement le déséquilibre des forces et des légitimités : On vous le dit : « les mêmes ». Une information incomplète « Six dates », donc… Arrêtons-nous sur les trois premières : Tout aurait donc commencé, le 12 juin, avec la disparition des trois jeunes Israéliens. Une information dépolitisée Misère….
Journalistes et politiques : et voici le nouveau "kibezki"
Dans les rédactions des journaux il y avait un petit cahier. Ouvert à tous et à toutes. Pour le lire. Et pour y écrire. On appelait ça le « kibezki ». Y étaient énumérées (mais les informations n’étaient pas toujours vérifiables) les étreintes d’untel avec unetelle. Ces derniers jours viennent de paraître deux livres consacrés aux liaisons dangereuses (tiens, pourquoi « dangereuses » ?) Il y a là une atteinte insupportable à la parité. Comment se fait-il que Rama Yade, qui fut ministre, n’ait apparemment aucun journaliste à son tableau de chasse ? Heureusement, et toujours d’après le nouveau « kibezki », une femme sauve l’honneur : Aurélie Filippetti.
Film - Les nouveaux chiens de garde
Les médias se proclament "contre-pouvoir". Pourtant, la grande majorité des journaux, des radios et des chaînes de télévision appartiennent à des groupes industriels ou financiers intimement liés au pouvoir. Au sein d’un périmètre idéologique minuscule se multiplient les informations pré-mâchées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices et les renvois d’ascenseur.En 1932, l’écrivain Paul Nizan publiait Les chiens de garde pour dénoncer les philosophes et les écrivains de son époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s’imposaient en véritables gardiens de l’ordre établi.Aujourd’hui, les chiens de garde sont journalistes, éditorialistes, experts médiatiques, ouvertement devenus évangélistes du marché et gardiens de l’ordre social. Sur le mode sardonique, LES NOUVEAUX CHIENS DE GARDE dénonce cette presse qui, se revendiquant indépendante, objective et pluraliste, se prétend contre-pouvoir démocratique.
Paul Nizan
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Paul-Yves Nizan Œuvres principales D'abord tenté par l'extrême-droite en raison de traditions familiales, il s'engage dans le Parti communiste français, dont il devient l'un des principaux intellectuels dans les années 1930, et qu'il quitte en 1939 en raison du pacte germano-soviétique, ce qui lui vaut les foudres du Parti, qui pendant très longtemps l'accuse de toujours avoir été un traître, ce qui empêche pendant une vingtaine d'années la réception de son œuvre, jusqu'à une « réhabilitation » grâce au travail de son ancien ami Jean-Paul Sartre. Agrégé de philosophie, il obtient surtout du succès pour ses romans, mais aussi pour son pamphlet Les Chiens de garde. Biographie[modifier | modifier le code] Années de jeunesse et de formation[modifier | modifier le code] Sur le plan politique, Paul Nizan cherche sa voie. En 1926-1927, indécis politiquement et en proie à une dépression, il se rend comme précepteur à Aden (Yémen)[9].
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