Fini le temps des cris, des menaces et des fessées. L’époque considère avec suspicion tout zèle autoritaire. Les parents doivent ruser, séduire, négocier… Une autorité douce dont l’efficacité reste débattue. L’affaire est entendue : le temps des fessées, des gifles, des tapes sur la main (et des règles sur les doigts à l’école), des colères parentales – cris et punitions à l’ancienne (martinets et autres mises au coin) – est révolu. Disqualifié plutôt. Une nouvelle ère s’ouvre. « Nous sommes passés de Cendrillon, contre qui la marâtre déploie une tyrannie faite de brimades, à Martine à la ferme où tout est éducation, bonheur et volupté (1) ! Cette révolution copernicienne, pointée par l’historien Philippe Ariès, s’est accompagnée d’un puissant courant porté par des psychologues et des psychanalystes dont, en France, la célébrissime Françoise Dolto. Autonomie ou frustration ? La question divise toujours ! À l’extrême opposé, Aldo Naouri et ses déclarations fracassantes. Martine Fournier
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