Les caisses de retraite complémentaire Ces fédérations et ce GIE sont donc les interlocuteurs des différentes caisses aussi appelées Institutions de retraite complémentaire (IRC) qui gèrent un ou plusieurs régimes de retraite. Mais pour en assurer la gestion, les caisses ont choisi de se grouper et de confier cette mission à des organismes de moyens. Dans la pratique, ces caisses ont créé des « Groupes de protection sociale » qui assurent une mission « d’intérêt général » de retraite complémentaire, mais qui ont étendu au cours des années leur champ d’action à d’autres activités de prévoyance, santé et épargne-retraite. Au final,l’organisation de la retraite complémentaire est devenue une pyramide d’institutions au fonctionnement complexe. Obligatoires, les retraites complémentaires concernent plus de 30 millions de personnes salariées ou retraitées et les sommes manipulées par les 57 caisses se chiffrent en dizaines de milliards d’euros par an. Avec l’informatique, ces travaux minutieux ont été considérablement simplifiés.
Daniel LEFEBVRE Près de 10 ans auront été nécessaires à la convergence de l'informatique de tous les acteurs de la retraite complémentaire française. C'est à la fois beaucoup et très peu au regard de l'immensité du projet. Le point, avant la grande bascule, avec Daniel Lefebvre, DSI Retraite Complémentaire. Présentez-nous le projet de Retraite Complémentaire (Usine Retraite) Daniel Lefebvre : Entre 2004 et 2010, le paysage a énormément changé. A l’époque, deux grandes préoccupations. A l’origine, il y a une prise de conscience claire de la part des partenaires sociaux que l’informatique représente à la fois un atout, mais aussi une menace si elle est mal maîtrisée. Malgré tout, en raison d'une concentration amorcée du secteur, le nombre de plateformes avait déjà considérablement réduit au démarrage du projet. En résumé ? De façon très schématique, le projet Retraite Complémentaire, c'est : Comment est organisée la DSI RC autour de ce projet colossal ? Là aussi, les choses ont beaucoup évolué. Non.
Le pilotage des coûts, au sein de la DSI-RC Agirc-Arrco, se fait à deux niveaux A lire sur: par Bertrand Lemaire « Le pilotage des coûts, au sein de la DSI-RC Agirc-Arrco, se fait à deux niveaux : celui du projet usine retraite d'une part, celui des coûts informatiques d'autre part » explique Dominique Poussin, secrétaire général de la DSI-RC Agirc-Arrco. (18/06/2012) - L'Agirc et l'Arrco sont les deux régimes de retraite complémentaire des salariés du privé. Il y a donc 30 millions d'individus concernés et 70 milliards d'euros de flux financiers annuels gérés. L'interview en vidéo
Top 20 des IP : La concentration, encore et toujours - Analyses comparatives assurances Le nombre de groupes de protection sociale continue de se réduire et pourrait se structurer d'une manière proche de celle des plates-formes de l'usine retraite Agirc-Arrco. En ce dernier trimestre 2012, la principale inconnue est de savoir quel partenaire choisira Réunica. Sur le podium, la hiérarchie est respectée : AG2R-La Mondiale, Malakoff-Médéric et Pro BTP occupent toujours les trois premières places dans le classement des groupes de protection sociale. Si le rapprochement entre les trois composantes d'Humanis se découle sans accrocs apparents et selon le calendrier prévu, il n'en va pas de même aux étages inférieurs du classement. Dans les pages précédentes, nous demandions si le mutualisme est soluble dans le paritarisme. Une mariée richement dotée avec une belle retraite Autre dossier chaud, dont l'issue est imminente : Réunica. Les trois prétendants sont AG2R-La Mondiale, Apicil et Malakoff-Médéric. La dynamique des accords de branche Aujourd'hui, 6 milliardaires 2.