Quelles régions de France bénéficient le plus du tourisme ? Selon l'Insee, les régions PACA, Rhône-Alpes et Ile-de-France ont capté plus de la moitié des 134 milliards d'euros dépensés par les touristes en France en 2011. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Samuel Laurent 83 millions de touristes étrangers sont venus en France en 2012, selon les données de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT). Tour Eiffel et musées parisiens, Côte d'Azur ou pistes de ski... 134 milliards d'euros, c'est ce qu'ont dépensé, en 2011, les touristes français et étrangers dans les régions françaises. Mais cette consommation ne bénéficie pas à tout le monde de la même manière, détaille l'Insee dans une note. Trois régions concentrent à elles seules la moitié de ces 134 milliards d'euros : l'Ile-de-France et son patrimoine culturel et architectural, Provence-Alpes-Côte d'Azur et ses plages, et Rhône-Alpes et ses stations de ski. 2. Mais le revenu dégagé par le tourisme ne pèse pas le même poids dans les économies régionales. 3.
Le retour du risque de "déflation" Du même auteur Un nouveau concept économique vient de faire son apparition dans le discours du gouvernement. Pour Manuel Valls « le risque de déflation est réelle ». Hollande remet le couvert dans le JDD : «Il y a un vrai risque déflationniste en Europe : en France, l'inflation n'a jamais été aussi basse", constate-t-il avant d'appeler l'Allemagne à agir pour la croissance ». Mais « déflation » qu’es aquò ? On connaît très bien l’inflation, son antonyme. Tout le monde avait oublié le risque de déflation. Pourtant elle est à nos portes. Si François Hollande pousse l’Allemagne à soutenir la demande européenne, c’est qu’en France il n y’a plus aucun espoir. Sauf qu’en sous-main le gouvernement accepte cette déflation ; il la souhaite même car il a fait clairement le choix de la mondialisation. Mais à qui profite le crime ? Il y a deux lectures possibles.
La face financière d'une crise de surproduction, par François Chesnais (Le Monde diplomatique, février 1998) Depuis juillet 1997, on assiste à une propagation internationale presque « chimiquement pure » de la crise économique. Partie d’un foyer initial apparemment insignifiant - la Thaïlande -, elle s’est étendue de semaine en semaine à la manière d’un incendie à foyers multiples. En atteignant la Corée et en menaçant de façon directe la Chine et Hongkong, mais aussi le Japon, c’est désormais de façon mécanique, autopropulsée, qu’elle s’étend. Cette propagation a emprunté, et empruntera encore, le chemin des pays dont la vulnérabilité financière systémique, notamment bancaire, est la plus grande. Les traits propres au régime d’accumulation actuel, mondialisé et dominé par la finance, l’expliquent (1). Le Groupe des sept pays les plus industrialisés (G7) et le Fonds monétaire international (FMI) n’ont ni la volonté ni d’ailleurs les moyens d’agir pour enrayer les mécanismes de récession. Une croissance gangrenée En atteignant la Corée, la crise a cessé d’être asiatique pour devenir mondiale.
Attention, la mutation numérique n’est pas que technologique Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Directions stratégie et prospective « Les responsables de la stratégie assimilent souvent la “transformation numérique” à un changement dans l’investissement technologique. Ses réelles conséquences vont, en fait, bien au-delà de la technologie, pour impacter l’infrastructure, l’organisation et le leadership. Elle est surtout inspirée par une attention renouvelée à l’expérience client dans son ensemble. » Dans son rapport « State of Digital Transformation 2014 », Brian Solis, l'un des plus importants experts américains du marketing numérique, fait état des stratégies et moyens mis en œuvre par les entreprises pour se réinventer. Ou à minima s’adapter à cette ère numérique. Et, selon lui, trop peu, hélas, s'attardent sur l'essentiel : le client. Comprendre le parcours client numérique Bien entendu, les investissements dans les nouvelles technologies numériques sont nécessaires. Solis préconise d’investir dans le +mapping+ du parcours client.
Questions à la une du 8 septembre 2010, Questions à la Une : RTBF Vidéo Dimanche 10 août Météo Belgique 24°16° Services Questions à la une du 8 septembre 2010, Questions à la Une : RTBF Vidéo Magazines Questions à la une Réchauffement climatique : info ou intox ? Mercredi 8 septembre 2010 89min 13s Envoyer Vue 11491 fois d'infos sur l'émission #Hashtag twitter #qaluRTBF Mots-clés question-a-la-une questions-a-la-une Infos complémentaires Catégorie: Magazines Programme: Questions à la Une Description Enquête n°1 -Réchauffement climatique : info ou intox ? Questions à la Une: les autres vidéos FUITES – Comment le lobby des climato-sceptiques s’organise Des fuites révèlent les efforts des lobbys climato-sceptiques pour influer sur les politiques. AP Photo/Alexander F. Yuan Après le "Climate gate", c'est une petite revanche pour les climatologues : une fuite de documents confidentiels de l'institut Heartland, un cercle de réflexion libertarien basé à Chicago, met en lumière les efforts – et les montagnes de dollars – déployés dans le but de saper le travail des scientifiques établissant le réchauffement climatique. Pour mémoire, le "Climate gate" renvoie au hacking présumé des serveurs de scientifiques de l'unité de recherche climatique d'une université britannique en 2009. On y apprend ainsi que l'institut s'attend à lever 5,8 millions d'euros en 2012, soit une hausse de 70 % de ses collectes de fonds par rapport à l'année précédente. Cet argent est savamment redistribué, par exemple pour financer une équipe d'"experts" à hauteur de 230 000 euros, dont la mission est de démonter les recherches de la branche climat de l'ONU.
Le lobby climatosceptique financé par le pétrolier Exxon Le géant américain a versé l'an dernier plus d'un million d'euros à plusieurs groupes d'influence luttant contre le contrôle des gaz à effet de serre, révèle la presse britannique. Le temps se couvre pour les climatosceptiques. Le quotidien britannique Times a révélé lundi que plusieurs organisations qui luttent contre les projets de limitation des gaz à effet de serre sont financées par le géant pétrolier américain ExxonMobil (maison mère d'Esso), à hauteur de presque un million de livres (1,2 million d'euros). Les climatosceptiques, qui réfutent la responsabilité de l'homme dans le réchauffement climatique - quand ils ne mettent pas en cause le réchauffement lui-même -, s'opposent aux tentatives de régulations des émissions de gaz à effet de serre. De fait, leurs positions convergent donc avec les intérêts des groupes pétroliers. Parole non tenue Le lobby climatosceptique n'est pas le seul à être discrédité par ces révélations.
USA : les nouvelles stratégies du lobby climato-sceptique Les éditorialistes américains et étrangers s'étranglent face à l'absurdité de la loi votée ce mois-ci par la Caroline du Nord. Tout remonte au printemps, lorsque les autorités fédérales américaines demandent à une commission scientifique d'évaluer les risques du réchauffement climatique sur cet Etat côtier. Selon le rapport, il faut s'attendre à une montée des eaux d'un mètre d'ici à la fin du siècle. Ce qui fait passer plus de 4 000 kilomètres carrés de terres dans la catégorie des zones inondées ou inondables. Intérêts économiques contre vérité scientifique Pour l'industrie touristique, les petits commerces et les habitants locaux, cette prévision est une catastrophe économique...dont ils refusent tout simplement les conclusions. Depuis plusieurs mois, le groupe NC-20 a mené un combat sans relâche contre les conclusions de l'agence scientifique à l'origine des résultats, et avance que, selon sa propre analyse, la montée des eaux ne sera en fait que de 40 centimètres d'ici 2100.
Quand les entreprises françaises financent les climato-sceptiques et les lobbies néolibéraux aux États-Unis (version longue) Ce que l’on sait moins, c’est que les grands groupes français jouent eux aussi leur petite partition (quoique plutôt dans des rôles secondaires) dans le grand carnaval électoral américain. On retrouve régulièrement les noms d’entreprises françaises dans les données publiées par la Commission électorale américaine sur le financement des candidats via les PACs (political action committees) d’entreprise. Elles sont également présentes dans les associations professionnelles, qui jouent un rôle aussi important que contesté dans la campagne électorale et dans le débat politique en général, particulièrement depuis l’élection d’Obama il y a quatre ans. C’est ainsi que l’on voit Sanofi et Louis-Dreyfus jouer un rôle actif dans l’American Legislative Exchange Council (ALEC), une organisation élaborant et promouvant des « législations modèles » visant à empêcher les noirs de voter ou à consacrer la légitime défense préventive, et occupée à nier la réalité du changement climatique.
Apple : iPad problème Badaboum ! C’est la dégringolade, la fin des haricots à surface tactile de 9,7 pouces. Lors de l’annonce de ses résultats, Apple a dévoilé la semaine dernière une baisse des ventes d’un de ses produits vedettes, l’iPad. Et pas une petite : -19% par rapport au trimestre précédent, et, surtout, -9% par rapport au même trimestre l’année dernière. La fin des tablettes ? Bon, ne nous emballons pas. C’est quoi, le souci? On avoue, on a d’abord espéré une prise de conscience du public qui aurait pu se rendre compte qu’un iPad ne permet qu’une utilisation assez passive d’Internet. Apple marque l’iPad Allez, on prend les paris, Apple va sortir un nouvel iPad, et va, comme en 2013, battre un nouveau record de ventes pendant la période des fêtes. Erwan CARIO
Boycott Israël : un consommateur écrit à Carrefour, Danone, Nestlé, Coca-Cola Mehdi, lecteur d’Al-Kanz, a décidé d’écrire à quatre entreprises qui entretiennent des relations commerciales avec Israël. Espagne : Le boycott de Coca-Cola a fonctionné Mehdi, lecteur d’Al-Kanz, nous envoie quatre lettres adressées aux services consommateurs de quatre grandes marques : les français Danone et Carrefour, le suisse Nestlé et l’américain Coca-Cola. Le patron, c’est le consommateur, pas la marque Mehdi a compris que le patron, c’est lui le consommateur, le client. Malheureusement, très peu de personnes ont véritablement conscience du pouvoir qu’elles ont entre les mains, le pouvoir de ne pas consommer et donc le pouvoir de changer le monde : une entreprise boudée par sa clientèle suite à la découverte, par exemple, de pratiques nuisibles à l’environnement abandonnera ses mauvaises pratiques pour ne pas perdre ses clients. Une entreprise se plie à la volonté de ses clients Un consommateur à quatre géants de l’agro-alimentaire Les lettres sont à peu près identiques.
Bernard Laponche : “Il y a une forte probabilité d'un accident nucléaire majeur en Europe” Physicien nucléaire, polytechnicien, Bernard Laponche est formel : la France est dans l'erreur. Avec le nucléaire, elle s'obstine à privilégier une énergie non seulement dangereuse mais obsolète. Alors que d'autres solutions existent, grâce auxquelles les Allemands ont déjà commencé leur transition énergétique. Il est des leurs. On présente toujours l'énergie nucléaire comme une technologie très sophistiquée. Pourquoi cette image s'est-elle imposée ? Parlons donc du combustible...Ce sont des crayons d'uranium, de l'uranium légèrement enrichi en isotope 235, pour les réacteurs français. Cette réaction en chaîne, on peut tout de même l'arrêter à chaque instant, non ? “Puisque le point de départ, c'est la création de produits radioactifs en grande quantité, la catastrophe est intrinsèque à la technique. Mais on multiplie les systèmes de protection...Vous avez beau les multiplier, il y a toujours des situations dans lesquelles ces protections ne tiennent pas. Pourquoi ?
Travailler demain - Demain il n’y aura plus de bureaux Rappel : Nous sommes en 2025 ou 2030, la nouvelle économie a pris le pas sur la société de consommation. Option 1 : la technologie est un outil collaboratif Métro-boulot-dodo, c’est une expression complètement dépassée : aujourd’hui, on ne va plus au travail, on fait juste son travail. Les entreprises ne construisent plus d’énormes bâtiments pour y mettre leur armée de salariés. La première raison est simple : elles n’ont plus d’armée de salariés. «Tout ça pour allumer un ordinateur ?» Le mouvement de «débureautisation» a commencé dans les années 2010 avec les espaces de co-working, au départ très prisés par les indépendants, comme les graphistes, les consultants, les développeurs, les entrepreneurs de start-up, etc. Le blues des télétravailleurs (La Mutinerie). Dans l’esprit de la mutualisation des biens, des services de location de son domicile en journée afin de servir de bureau se sont développés dès 2014, à l’image d’Office Riders, le «Airbnb du bureau». Office Riders expliqué en vidéo.
Travailler demain - Demain il n’y aura plus de patron Rappel : Nous sommes en 2025 ou 2030, la nouvelle économie a pris le pas sur la société de consommation. Option 1 : la technologie est un outil collaboratif Les décisions sont prises de manière collaborative et le plus localement possible, les hiérarchies ont été abandonnées, à l’exception de quelques îlots de résistance spécifiques comme dans l’armée ou la médecine. Vidéo de démonstration de Loomio. L’apprentissage du travail collaboratif non hiérarchisé commence à l’école avec des outils de prise de note collaborative comme ce prototype baptisé CLIP, réalisé en 2014 par des étudiants du Strate Ecole Design et de l’ESILV. Vidéo de démonstration de CLIP. Au début du 21e siècle, nous étions plutôt dans une injonction dogmatique, il fallait collaborer, peu importe la manière ou la finalité. Option 2 : la technologie remplace les humains Le passage au temps réel a été l’autre facteur qui a fait basculer le management vers la prise de décision automatisée.