Le féminisme n’est pas un humanisme
Au cours d’un de ses «entretiens infinis», Hans-Ulrich Obrist me demande de poser une question urgente à laquelle il faudrait qu’artistes et mouvements politiques répondent ensemble. Je dis : «Comment vivre avec les animaux ? Comment vivre avec les morts ?» Quelqu’un d’autre demande : «Et l’humanisme ? Les premières machines de la révolution industrielle ne furent pas la machine à vapeur, l’imprimerie ou la guillotine… mais le travailleur esclave de la plantation, la travailleuse sexuelle et reproductrice, et l’animal. La Renaissance, les Lumières, le miracle de la révolution industrielle reposent donc sur la réduction des esclaves et des femmes au statut d’animal et sur la réduction des trois (esclaves, femmes et animaux) à celui de machine (re)productrice. Puisque la modernité humaniste tout entière n’a su que faire proliférer des technologies de la mort, l’animalisme devra inviter à une nouvelle manière de vivre avec les morts. L’animalisme n’est pas un naturalisme. Paul B.
BA(F)FE – Base de données féministe
FCKH8’s “F-Bomb Princess” video isn’t offensive—it’s exploitative. | Rebecca Hains
Yesterday, for-profit T-shirt company FCKH8.com released a video called “F-Bombs for Feminism: Potty-Mouthed Princesses Use Bad Word for Good Cause.” The video features five angry girls, ages 6 to 13, who express outrage at society’s sexist treatment of girls and women while decked out in princess attire. The video opens with the girls sweetly cooing, “Pretty!” while posing in their gowns and tiaras. But three seconds later, they switch gears and shout: “What the fuck? As the video progresses, the girls review the ongoing issues of inequality, systematic discrimination, and sexual violence faced by women in the U.S. This combination of pretty pink princesses and relentless use of the f-word is potent and clearly calculated to provoke. If we follow the money and consider FCKH8’s motivations in producing “F-Bombs for Feminism,” it’s pretty clear that FCKH8 is in the wrong. In fact, “F-Bombs for Feminism” betrays a social media marketing perspective devoid of ethics.
Du féminisme à la théorie Queer – La Rage
Iga Kucharska Elle est graphiste indépendante et ancienne étudiante de l’Université des Arts de Poznań, où elle a fait un projet pour son Master Degree, en juin 2014, intitulé Du féminisme à la théorie Queer. Contexte « Le projet se concentre sur les questions concernant les femmes et toutes les minorités sexuelles exclues du discours féministe. La théorie queer a été établie sur la base des réalisations du féminisme au début des années 1990. Le projet propose une analyse critique des catégories identitaires liées à la sexualité humaine et questionne le caractère hétéronormatif de la culture patriarcale oppressive… La série a été créée afin de fournir un regard plus attentif concernant les femmes, y compris la question de l’exclusion des personnes LGBTQ. » traduction L’identité de genre est fluide et instable. en savoir plus www.behance.net
Un mug — Tu seras un homme, gamin.
FCKH8 Exploits Little Girls In Order To Sell T-Shirts
Trigger warning for rape Yesterday, FCKH8 released a video called F-Bombs for Feminism: Potty Mouthed Princesses Use Bad Words for Good Cause that quickly went viral, and has been shared hundreds of thousands of times on Facebook alone. This isn’t surprising – it’s a video designed to hit that marketing sweet spot where people are equal parts outraged, delighted and just plain not sure what to think. FCKH8’s video is carefully calculated to appeal to a certain type of young, hip feminist (as well as being designed to cause offence and outrage among right-wing conservatives). The video then has the sweet, princessified little girls tackle a bunch of feminist issues, namely the pay gap, violence against women, and sexual assault – all while swearing up a storm, of course. First of all, let’s get one thing straight: this video is not some kind of PSA, it’s an advertisement. This is not how we protect our children. Feminism isn’t a commodity that can be bought and sold. Like this:
Pour en finir avec le déni et la culture du viol en 12 points
Pour bien trop de personnes encore, qu’elles soient ou non des professionnelles susceptibles de prendre en charge des victimes, il y a un véritable refus à penser les violences sexuelles, à en reconnaître la réalité et les conséquences, mais également à les entendre lorsqu'elles sont révélées. Imposer le silence aux victimes, les culpabiliser leur permet de se débarrasser très facilement du problème : plus besoin de remettre en cause l’opinion favorable qu’elles peuvent avoir des personnes désignées comme agresseurs, et du monde dans lequel elles pensent vivre en sécurité. Le refus d’intégrer que de telles violences aient lieu dans des espaces que ces personnes veulent continuer à penser comme protecteurs et fiables, le sentiment d’horreur face à des crimes et des délits qui les rendent impensables et inconcevables, la peur des conséquences d'une dénonciation des violences, font que par angoisse, lâcheté ou complicité, tout sera mis en place pour dénier les violences. La sidération
Les femmes, leurs désirs, leur plaisir et leur orgasme
Je suis en train d’écrire un (très) long article sur les idéaux de beauté (qui devrait être bientôt fini). A cette occasion, j’ai fait une digression sur le plaisir sexuel des femmes. Mais, cette digression me semble trop longue pour rester dans un article sur les idéaux de beauté. Je trouve néanmoins dommage de la supprimer et je la publie donc en tant qu’article indépendant. Shere Hite a révolutionné la vision de la sexualité féminine avec son rapport (source de l’image) Le plaisir sexuel reste encore inaccessible à bon nombre de femmes. Une enquête de 20051 à très large échelle, portant sur près de 28 000 personnes du monde entier, âgées de 20 à 80 ans, indiquent que les femmes rencontrent plus de difficultés dans leur sexualité. Beaucoup de femmes ont des rapports sexuels pour témoigner de l’amour à leur partenaire Plus étonnant encore : le plaisir que les femmes peuvent éprouver dans des rapports (hétérosexuels) est en réalité recherché… pour la satisfaction des hommes. Sigmund Freud