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L'addiction aux jeux vidéos, une vraie pathologie ? - 16 avril 2014

L'addiction aux jeux vidéos, une vraie pathologie ? - 16 avril 2014
ADDICTION. Un homme de 22 ans a été arrêté lundi 14 avril en Corée du Sud. Il est soupçonné d’avoir laissé son fils de 2 ans mourir de faim tandis qu’il passait ses journées à jouer aux jeux vidéos dans des cybercafés. Selon les informations de l’AFP, l’homme ne rentrait que tous les deux à trois jours pour nourrir le petit garçon. Un fait divers tragique qui vient alimenter le débat en Corée du Sud sur l’addiction présumée aux jeux vidéos alors même que le Parlement envisage le passage d’une loi classant cette activité dans la catégorie des activités pouvant devenir addictives, comme les drogues, l’alcool et les paris. Pourtant, aucune classification internationale ne retient encore l'existence d'une "addiction" aux jeux vidéo : ni le DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) de l'Association de psychiatrie américaine (APA), ni la classification internationale des maladies mentales de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Addiction : découverte du neurone manquant ? NEURONES. Toutes les substances addictives ont en commun d’agir sur une partie spécifique du système limbique, le système de récompense. Plus précisément, elles activent une région appelée "aire tegmentale ventrale", située au centre du cerveau. Excités par les produits addictifs, les neurones de ce système libère de la dopamine, un neurotransmetteur associé au sentiment de plaisir. Mais les phénomènes d'addiction aux drogues sont commandés par deux systèmes biologiques complémentaires. Le chaînon manquant de l'addiction Pendant longtemps, ces deux systèmes ont été considérés comme distincts et non connectés. Une étude publiée dans la revue Nature Neurology par des chercheurs de l'Institut de recherche Scripps (TSRI) en Californie a mis en évidence l'existence de neurones spécifiques connectant les deux systèmes. "Si vous regardez dans un manuel, ces neurones n'existent pas dans l'aire tegmentale ventrale. Pour le chercheur, "cela change tout le cadre conceptuel.

Cerveau : comment devient-on addict ? - 30 septembre 2015 CERVEAU. La sensation de plaisir, qu’elle provienne d’un carré de chocolat, d’une séance de sport ou d’une herbe choisie est le résultat d’interactions chimiques. Le circuit cérébral de la récompense s'active et libère de la dopamine. Alors, la sensation de plaisir en découle. Il est logique de chercher à retrouver ce circuit du plaisir mais la frontière entre bien-être et dépendance est vite franchie. A long terme, les drogues dérèglent certaines parties du cerveau liées aux émotions et à la mémoire. © Inserm/Universcience/CNDP/Picta productions Addictions : des consultations gratuites pour les jeunes Si un jeune est concerné par une addiction ou cherche de l’information sur le sujet, il peut en parler à son médecin généraliste. Il peut aussi se rendre dans l’une des 400 "Consultations Jeunes Consommateurs" (CJC). Méconnus du grand public, ces centres sont animés par des professionnels des addictions et de l’adolescence (médecins, psychologues, éducateurs), et accueillent les jeunes de 12 à 25 ans ou leurs parents pour leur permettre de faire le point sur diverses consommations : alcool, cannabis, jeux vidéo, tabac, etc. Des centres jugés utiles par les parents et les adolescents VIDÉO. En France, les niveaux de consommation de certaines substances psychoactives (alcool, tabac et cannabis) demeurent élevés chez les adolescents. Quelle substance est la plus addictive ? CONSOMMATEURS. © Inserm

Cyberdependance.ca - Quand l'utilisation d'Internet devient un problème Cyberdépendance: La Cyberdépendance : Phénomène nouveau La cyberdépendance est un phénomène relativement nouveau depuis une dizaine d'années. Un individu qui fait face à un problème de dépendance est un individu qui souffre habituellement de troubles obsessifs-compulsifs. Il aura, par exemple, une hantise, une idée ou une pensée, toujours omniprésente, qui amplifiera jusqu'à devenir une obsession. Cette obsession sera suivie de la compulsion, caractérisée par un comportement répétitif, souvent irrationnel et illogique, générateur de souffrances. Le cyberdépendant est conscient de son obsession, mais il peut difficilement se sortir d'une dynamique qu'il a lui-méme créée. Libellés : Compulsif, Cyberdependance, Obsession

définition de l'addiction:quelle soit due à une substance ou à un comportement , le résultat en reste le même... Accro au numérique ? Les nouvelles addictions... - La gazette de Danièle : "Des idées et des Arts..." Nous en avons tous un usage régulier, à partir de quel moment pouvons-être considérés comme addicts aux nouvelles technologies ? Comment cette addiction se traduit-elle au quotidien ? Michael Stora : Cela ne se traduit pas tant en terme d’heures passées sur les nouvelles technologies qu’en termes de rupture des liens sociaux réels. L’addiction se manifeste par un décrochage de la vie sociale : refus de participer à des repas de famille, moins de sorties en couple, abandon de ses responsabilités de parent... Pour les enfants cela commence par l’absence de présence au repas du soir et cela peut aller jusqu’à la déscolarisation. Les nouvelles technologies mettent la vie sociale au second plan petit à petit. Il faut faire le distinguo entre les moments excessifs et l’addiction. Dan Véléa : La « e-dépendance » et le concept de cyberdépendance sont apparus vers le milieu des années 1990. Les premiers écrits sont nord-américains, Ivan Goldberg, suivi en 1996 par mes écrits français. Michael Stora :

Les addictions, plaisir et perte de contrôle Tabac, drogues, alcool…, les addictions concernent la dépendance à des substances agissant sur le cerveau. Mais pas seulement, car certains comportements sont aujourd’hui analysés comme des addictions à part entière. L’addiction se définit comme la répétition d’actes susceptibles de provoquer du plaisir et de soulager un malaise intérieur. Elle est marquée par la dépendance à un objet matériel ou à une situation recherchés, et se caractérise par sa persistance en dépit des conséquences négatives. Employé de façon courante par les Anglo-Saxons (to be addict to signifie s’adonner à), le terme a surtout été utilisé en France à partir des années 1990 dans le domaine de la psychopathologie, après avoir désigné aux États-Unis, dans les années 1970, les conduites de dépendance aux substances psychoactives (tabac, alcool, drogue). Causes endogènes et/ou exogènes Les facteurs de protection sont considérés comme des modérateurs du risque et de l’adversité. • Les Addictions comportementales.

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