« On peut nourrir 10 milliards d’humains en bio sans défricher un hectare » Interview – Résoudre la question alimentaire à l’échelle planétaire, en se passant de l’agriculture conventionnelle ? Ça ressemble à une utopie, mais c’est la réalité de demain, selon certains. Parmi eux, l’agronome Jacques Caplat. Entretien. Jacques Caplat est agronome et géographe. L’idée que les rendements en bio sont plus faibles qu’en conventionnel est récurrente… Si l’on considère que l’agriculture bio, c’est faire la même chose qu’en conventionnel moins la chimie, alors oui, c’est certain. Que faut-il comparer, alors ? Le système conventionnel s’est construit sur l’idée qu’on peut augmenter les rendements en sélectionnant les semences. Ce concept fonctionne de façon optimale avec un mélange de cultures sur une même parcelle. Vous soutenez que l’agriculture bio est le seul système viable dans les pays tropicaux… Le système conventionnel ne marche qu’en milieu tempéré. Que disent les études scientifiques sur cette question ? Cette transition est-elle possible ? C’est très complexe.
Le Monde selon Monsanto Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Monde selon Monsanto (sous-titré De la dioxine aux OGM, une multinationale qui vous veut du bien) est un film documentaire réalisé par Marie-Monique Robin au sujet de la multinationale américaine Monsanto et des produits fabriqués et commercialisés par cette compagnie au cours de son histoire, des PCB aux OGM en passant par l'agent orange, l'hormone de croissance bovine, ou l'herbicide Roundup. Ce documentaire est une coproduction germano-canado-française : Arte France, Image et Compagnie, Productions Thalie, Office national du film du Canada, WDR. Il dure 108 minutes et a été diffusé pour la première fois sur Arte le en première partie de soirée, dans le cadre d'une soirée thématique avec la présence de José Bové, du chercheur Christian Vélot et de la députée européenne allemande Renate Sommer. Synopsis[modifier | modifier le code] Le film documentaire montre le déroulement d'une enquête qui met en cause la multinationale Monsanto.
Les Argentins remportent une victoire sur Monsanto Monsanto pensait bien voir son projet aboutir en Argentine. Le numéro un sur le marché des semences génétiquement modifiées avait à vrai dire mis le paquet : un investissement de 160 millions de dollars et la perspective de créer quelques quatre cents emplois dans une des régions les plus pauvres du pays. L’urgence sociale, selon les dirigeants de la multinationale, aurait dû faire taire les protestations. Mais les choses ont pris une tournure pour le moins inattendue. Les habitants de Malvinas Argentina et des groupes de protection de l’environnement ont réussi à obtenir de la justice que leurs revendications soient entendues. En effet, les travaux entrepris par Monsanto sont pour le moment arrêtés tant qu’un rapport n’aura pas prouvé la non-dangerosité de ses produits sur l’environnement. Mieux, la pression sociale commencée il y a quelques mois a conduit le gouvernement provincial à revenir sur le projet même de l’entreprise.
Etats-Unis : la révolte des élèves contre les légumes obligatoires de la cantine | American Miroir Michelle Obama dans une cantine d’une école dans le Maryland, le 19 mai 2010 (Elisa Miller/NEWSCOM/SIPA) Depuis des mois, la grogne montait dans les écoles. Les élèves jetaient les fruits et légumes désormais proposés dans les cantines. Cette rentrée, nouvelle étape : les distributeurs de chips et sucreries sont interdits. Les jeunes et la droite crient leur haine contre Michelle Obama à qui l’Amérique doit cette révolution des cafeterias. Pour les usagers de Twitter, la colère est facile à vérifier en utilisant le nouveau hashtag #BringBackOurSnacks (rendez-nous nos snacks). Sous des bordées d’injures – « Fucking Michelle Obama ! Vides pour l’instant, car les machines devraient bientôt être approvisionnées en briquettes de lait écrémé, pur jus, eau parfumée, yaourts, et fruits frais prédécoupés ou entiers. A l’exemple de cet élève qui, de chez lui, publie la photo d’un assortiment de mets frits : « Merci M. Le site Vocativ a compilé un paquet de ces tweets vengeurs et illustrés.
Dix-huit mois après : Le Monde selon Monsanto | Monsanto : 18 mois après la première diffusion | Le Monde selon Monsanto Un an et demi après la première diffusion, après plus de 500 posts et environ 340 000 visites, Marie-Monique Robin, bloggeuse acharnée, revient sur le phénomène du film-livre « Le Monde selon Monsanto » et fait avec nous le bilan d’une enquête plusieurs fois récompensée, qui a fait le tour du monde. C'était en juin 2009. - Votre premier post s'intitulait « C'est parti ! » (18 février 2008). C'était deux jours après la présentation de votre documentaire à la presse. Je pense que C’EST un raz de marée. D'abord en France et en français et puis, au fur et à mesure que le film et le livre sortaient, un peu partout dans le monde. - Quel rôle ce "buzz" peut-il jouer dans la lutte contre les OGM ? Quand je vais surfer un peu pour voir ce qu'il se dit sur mon blog, parce que ça fait partie du phénomène, je vois que j'en suis à plus de 340 000 visites. - Selon vous, votre blog fait partie de ce « package » ? Oui c'est sûr, il y a une synergie entre tous ces médias.
Le Chili célèbre le triomphe contre la Loi Monsanto et l’Accord UPOV 20 mars 2014 – Le retrait de la loi Monsanto sur la privatisation des semences paysannes et la non adhésion à la Convention UPOV 91 sur la protection de l’obtention des végétaux sont célébrées par les citoyens chiliens qui se mobilisent activement en défense de la production agro-écologique et de la culture familiale paysanne. La pression est née d’un ample mouvement, de la campagne et de la ville, en défense des semences libres de brevets, non transgéniques et contre les pesticides, articulé dans la Campagne « Yo no quiero transgénicos en Chile » RAP-Chile. La Présidente Bachelet et sa coalition au gouvernement ont annoncé le 17 mars le retrait du projet connu sous la dénomination de Loi Monsanto et qui avait été déposé au parlement en 2009 par la présidente elle-même au cours de sa précédente administration. La campagne a suscité une mobilisation massive, des échanges de semences et le déploiement de ressources visuelles sur les réseaux sociaux. Convention UPOV Traduction Anne Wolff
Monsanto : les produits à boycotter + Liste des Marques à Connaître De très nombreux articles de consommation courante sont élaborés à partir de cultures OGM mises au points par Monsanto, géant américain de la biochimie. Bio à la Une fait la liste de quelques unes des marques à éviter afin de ne pas mettre n’importe quoi dans son assiette. Monsanto, titan de la biotechnologie, est tristement célèbre pour les scandales sanitaires à répétition dans lesquels il est mis en cause. On le sait moins, mais les marques qui contiennent des produits Monsanto envahissent nos rayons. Pour mieux savoir ce que l’on met dans son assiette et dans celle de ses enfants, il est bon de connaître les multinationales, propriétaires de nombreuses marques, qui ont recours à des composants Monsanto. Parmi celles-ci, les sociétés Kraft Philipp Moris, Unilever, General Mills, Coca-Cola, Pepsico ou encore Procter & Gamble. Boissons Produits sucrés Produits salés Hygiène et entretien Que faire contre Monsanto? Un projet internet pour contrer Monsanto
Le "Monsanto protection act" supprimé... dans la douleur Array. Array. Le "Monsanto protection act" supprimé... dans la douleur - LMOUS Cavalier législatif perdu au beau milieu d'un imposant pavé budgétaire, la disposition qui immunisait les firmes productrices d'OGM contre les recours judiciaires a été purement et simplement supprimée. Aux États-Unis, en avril dernier, une loi scélérate était votée, et promulguée. La révélation de l'existence de cette loi a fait des vagues, et des grosses ! Stupeur... le 18 septembre dernier, la disposition réapparaissait subrepticement dans la nouvelle loi de programmation budgétaire. (Article publié sur le site "Les mots ont un sens") Des cantines scolaires avec des repas 100% bio et locaux, c'est possible Une ville ouvrière révolutionne la restauration scolaire. Saint-Etienne, 170 000 habitants, est en passe d’assurer une alimentation 100 % issue de l’agriculture biologique pour les cantines des écoles maternelles et primaires. Soit près de 3 000 repas servis quotidiennement. « Un objectif valable à compter du 1er janvier 2014 », souligne Fabrice Poinas, chef de service de la restauration scolaire de la ville. Avec une petite nuance : ces « 100 %» s’appliquent si les produits sont disponibles sur le marché. Difficile en effet de trouver du poisson d’élevage ou des galettes des Rois labellisés Agriculture biologique. « En 2013, 80 % de nos repas étaient bio et composés à 41 % de produits locaux », se réjouit Fabrice Poinas. La progression à l’échelle nationale demeure néanmoins très lente. Des plateformes collectives pour répondre à la demande des collectivités La ville de Saint-Étienne s’approvisionne auprès de la coopérative Bio A Pro. Créer des légumeries pour assurer la transformation
Ambition bio 2017 : Les chiffres en images Agriculture biologique, où en est-on ? Retrouvez les grands chiffres de la production et de la consommation. La barre du million d’hectares cultivés en bio franchie en 2012 ! Fin 2012, les surfaces cultivées en France selon le mode de production biologique couvrent 1 032 935 ha, ce qui correspond à 3,7 % de la SAU française. Les surfaces en conversion sont désormais de l’ordre de 180 000 ha, soit 17 % de la surface bio totale. Plus de 25 000 producteurs bio en 2013 ! En nombre de producteurs, on distingue une période d’essor de l’AB en France vers la fin des années 1990, suivie d’une stabilisation d’environ cinq ans. Évolution depuis 1995 du nombre de producteurs et autres opérateurs bio et des surfaces en mode de production biologique. Cliquez pour agrandir L’agriculture biologique dans les régions La part de l’agriculture bio dans l’ensemble du territoire agricole varie fortement d’une région à l’autre (de 13 % en PACA à 0,7 % en Picardie en 2012). La bio, un marché de 4 milliards d’euros