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Effet placebo

Effet placebo
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Placebo. Un placebo est un traitement d'efficacité pharmacologique propre nulle mais agissant, lorsque le sujet pense recevoir un traitement actif, par un mécanisme psychologique et/ou physiologique. Le médicament placebo ne contient que des composés chimiques neutres ou n’interférant a priori pas avec l'évolution de la maladie. L'effet placebo a été constaté chez certains patients ou sujets d'expérience par les médecins et chercheurs pour un groupe varié de symptômes et maladies[1]. Les placebos sont utilisés en recherche médicale dans les groupes contrôles pour l'évaluation de traitements médicaux. Les placebos n'existent pas que pour les médicaments. Aspects historique[modifier | modifier le code] Caricature décrivant un traitement avec les « tracteurs de Perkins ». En 1955, le médecin Henry K. Déterminants de l'effet placebo[modifier | modifier le code] Coût[modifier | modifier le code] Related:  Se déconditionner

Épiphanie (sentiment) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'épiphanie (du grec ancien ἐπιφάνεια, epiphaneia, « manifestation, apparition soudaine ») est la compréhension soudaine de l'essence ou de la signification de quelque chose. Le terme peut être utilisé dans un sens philosophique ou littéral pour signifier qu'une personne a « trouvé la dernière pièce du puzzle et voit maintenant la chose dans son intégralité », ou a une nouvelle information ou expérience, souvent insignifiante en elle-même, qui illumine de façon fondamentale l'ensemble. Les épiphanies en tant que compréhensions soudaines ont rendu possible des percées dans le monde de la technologie et des sciences. Une épiphanie célèbre est celle d'Archimède, qui lui inspira son fameux Eurêka ! Portail de la psychologie

Effet placebo - Homéopathie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Placebo. Un placebo est un traitement d'efficacité pharmacologique propre nulle mais agissant, lorsque le sujet pense recevoir un traitement actif, par un mécanisme psychologique et/ou physiologique. Le médicament placebo ne contient que des composés chimiques neutres ou n’interférant a priori pas avec l'évolution de la maladie. L'effet placebo a été constaté chez certains patients ou sujets d'expérience par les médecins et chercheurs pour un groupe varié de symptômes et maladies[1]. Les placebos sont utilisés en recherche médicale dans les groupes contrôles pour l'évaluation de traitements médicaux. Les placebos n'existent pas que pour les médicaments. Aspects historique[modifier | modifier le code] Caricature décrivant un traitement avec les « tracteurs de Perkins ». En 1955, le médecin Henry K. Déterminants de l'effet placebo[modifier | modifier le code] Coût[modifier | modifier le code]

Thinking outside the box Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sans lever le crayon, comment relier les neuf points à l'aide de seulement quatre traits droits qui se touchent ? Thinking outside the box signifie, en anglais américain, penser différemment, de façon non conventionnelle ou selon une perspective nouvelle. Fortement liée au « problème des neuf points » (qui consiste à relier, sans lever le crayon, les neuf points à l'aide de seulement quatre traits droits qui se touchent), l'expression qualifie une façon originale, créative et astucieuse de réfléchir. Cette approche est parfois qualifiée de pensée latérale. Aux États-Unis en particulier, l'expression est régulièrement utilisée en 2008 dans les milieux d'affaires, le plus souvent par les consultants en management. Origine[modifier | modifier le code] Le Christopher Columbus's Egg Puzzle tel qu'il apparut dans Cyclopedia of Puzzles (1914) de Sam Loyd. L'une des solutions possibles au casse-tête. Difficulté de résolution[modifier | modifier le code]

Allégorie de la grenouille Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'allégorie de la grenouille se fonde sur une observation concernant le comportement d'une grenouille placée dans un récipient d'eau chauffée progressivement pour illustrer le phénomène d'accoutumance conduisant à ne pas réagir à une situation grave. Comportement de la grenouille[modifier | modifier le code] Cette thèse se fonde sur l'idée que si l'on plongeait subitement une grenouille dans de l'eau chaude, elle s'échapperait d'un bond. Alors que si on la plongeait dans l'eau froide et qu'on portait très progressivement l'eau à ébullition, la grenouille s'engourdirait ou s'habituerait à la température et finirait ébouillantée. Applications[modifier | modifier le code] Cette allégorie cherche à illustrer des phénomènes de prises d'habitudes se révélant dans des situations de crise — récurrentes ou sous forme de continuum. Origines et controverses[modifier | modifier le code] En 2002, le Dr. Notes et références[modifier | modifier le code]

L'homéopathie en question Après la recommandation de l'Académie française de médecine de dérembourser les médicaments homéopathiques, son secrétaire permanent, Jacques-Louis Binet, justifie cette préconisation et conteste le fait que l'homéopathie soit une "médecine véritable". Annie : L'homéopathie est-elle, selon vous, une médecine véritable ? Jacques-Louis Binet : Non, puisque si elle est pratiquée par des médecins, elle ne suit pas la méthode vraiment médicale, c'est-à-dire, pour une préparation thérapeutique, apprécier son efficacité comme pour tous les autres médicaments. L'Agence des médicaments n'exige pas, à l'inverse de toutes les autres thérapeutiques, la preuve de l'efficacité pour les préparations homéopathiques. Jean : Quelle est la position de l'Académie de médecine ? Jacques-Louis Binet : L'Académie a posé une question sans disposer, heureusement, d'aucun pouvoir exécutif. Jacques-Louis Binet : Je l'ignore totalement et l'Agence se le demande. Jacques-Louis Binet : Les homéopathes.

Expérience de Rosenhan L'étude de Rosenhan est composée de deux parties. La première implique la participation d'associés en bonne santé mentale, les « pseudo-patients », qui simulent des hallucinations auditives brèves dans le but d'être admis dans douze hôpitaux psychiatriques des États-Unis, répartis dans cinq États différents du pays. Ils ont tous été admis et reconnus souffrant de désordres psychiatriques. Après leur admission, ils agissent normalement et déclarent au personnel soignant qu'ils se sentent bien, et n'ont plus d'hallucination du tout. La seconde partie consiste à demander au personnel d'un hôpital psychiatrique d'identifier de faux patients dans un groupe qui n'en comporte pas. Les pseudo-patients[modifier | modifier le code] Rosenhan et sept associés en bonne santé mentale, appelés les « pseudo-patients », ont tenté de se faire admettre dans un hôpital psychiatrique en appelant pour prendre un rendez-vous, et en feignant des hallucinations auditives. — David Rosenhan, The Trap, BBC

Impuissance apprise Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Test de laboratoire sur l'apprentissage des animaux : un rat nageant dans un labyrinthe. L'impuissance apprise a été proposée en 1975 par Martin Seligman, professeur de psychologie expérimentale sous le terme de théorie de l'impuissance apprise et a été, par la suite, reformulée avec l'aide d'Abraham et de Teasdale en 1978 sous le terme d' « attribution et impuissance apprise »[2]. Définition[modifier | modifier le code] Il s'agit d'un état psychologique, résultat d'un apprentissage dans lequel le sujet fait l'expérience de son absence de maîtrise sur les événements survenant dans son environnement (peu importe la valence positive ou négative de l’événement). Cette expérience, tendrait à l'adoption par le sujet, animal ou humain, d'une attitude résignée ou passive. Expérimentations[modifier | modifier le code] Seligman a travaillé à partir du modèle du conditionnement opérant de Skinner. Impacts[modifier | modifier le code]

double aveugle Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'étude randomisée en double aveugle, avec répartition aléatoire, randomisée ou hasardisée pour les Québécois[1], à double insu (ou en double aveugle) est une démarche expérimentale utilisée en recherche médicale et pharmaceutique. Elle est notamment utilisée dans le développement de nouveaux médicaments, et pour évaluer l'efficacité d'une démarche, d'un traitement. Le rôle d'un tel protocole, relativement lourd à mettre en place, est de réduire au mieux l'influence sur la ou les variables mesurées que pourrait avoir la connaissance d'une information (utilisation d'un produit actif ou d'un placebo, par exemple) à la fois sur le patient (premier « aveugle ») et sur l'examinateur (deuxième « aveugle »). C'est la base de la médecine fondée sur les faits. Histoire[modifier | modifier le code] Description : l'exemple de la recherche médicale[modifier | modifier le code] Traitement statistique[modifier | modifier le code] pm = Om /n pp = Op /n E = p0×n

Effet Pygmalion Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En pédagogie, l'effet Pygmalion (parfois nommé effet Rosenthal & Jacobson) est une prophétie autoréalisatrice qui désigne l'influence d'hypothèses sur l'évolution scolaire d'un élève et sur les aptitudes de celui-ci. Le problème est d'importance, car si les enfants des milieux défavorisés réussissent moins bien à l'école que les enfants des milieux favorisés, la cause pourrait ne pas être uniquement liée aux carences de ces enfants et de leurs milieux. L'effet Pygmalion est principalement étudié dans le cadre des effets positifs. L'effet inverse est appelé effet Golem : il se traduit par une performance moindre et des objectifs moins élevés sous l'effet d'un potentiel jugé limité par une autorité (parent, professeur, ...)[1]. Le Golem est issu de la mythologie juive. Origine du nom[modifier | modifier le code] Expérience de Rosenthal & Jacobson[modifier | modifier le code] Une classe aux États-Unis Notes et références[modifier | modifier le code]

Effet du témoin Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un homme dormant sur un trottoir au Canada. L’effet du témoin (appelé aussi « effet spectateur »), en anglais « bystander effect », est un phénomène psycho-social des situations d'urgence dans lesquelles notre comportement d’aide est inhibé par la simple présence d'autres personnes présentes sur le lieu. La probabilité de secourir une personne en détresse est alors plus élevée lorsque l’intervenant se trouve seul que lorsqu’il se trouve en présence d’une ou de plusieurs personnes. Ce phénomène contre-intuitif s’explique principalement par un processus de diffusion de la responsabilité qui se met en place à travers les personnes assistant à une même situation d'aide[2]. Ce sont les circonstances du meurtre de Kitty Genovese qui furent le point départ des recherches portant sur l'effet du témoin. Origine[modifier | modifier le code] Les recherches en psychologie sociale[modifier | modifier le code] Autres expériences[modifier | modifier le code]

L'homéopathie, c'est fini ? par Jean-Paul Krivine - SPS n° 269 octobre 2005 Un article et un éditorial de la revue médicale The Lancet sur l’homéopathie déclenchent un petite tempête médiatique. Pourtant, comme le souligne l’éditorial du prestigieux magazine, depuis 150 ans les résultats négatifs contre l’homéopathie se sont accumulés. Afin d’informer au mieux nos lecteurs, nous reproduisons la traduction de l’éditorial ainsi que celle du résumé de l’étude tel qu’il est publié sur le site de la revue (voir l’encadré en bas de l’article). Quoi de neuf ? Alors pourquoi un tel éditorial parlant de complaisance et d’un « laisser-faire » politiquement correct envers l’homéopathie ? Ces propos introduisent les résultats d’une nouvelle étude à bien des égards différente des précédentes. Aucun essai valide n’a jamais mis en évidence un effet homéopathique Bref, en un mot, aucun essai valide n’a jamais mis en évidence une action homéopathique différente d’un placebo. L’action Boiron perd près de 5 % Des arguments bien pauvres

Huit circuits de conscience Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le modèle de la conscience sur huit circuits/niveaux est une théorie sur la structure de la conscience proposée par le Dr Timothy Leary. Leary pensait que l'esprit est le mieux représenté comme un assemblage de huit « niveaux » ou « circuits », aussi appelés « vitesses » ou « mini-cerveaux ». Chaque niveau représenterait une étape supplémentaire d'évolution par rapport au précédent. Ce modèle fut influencé par ceux proposés par les travaux du psychologue suisse Jean Piaget. Les huit niveaux[modifier | modifier le code] Les huit niveaux sont : Selon Leary ce modèle expliquerait, entre autres, le conflit social dans les années 1960, où le courant principal, supposé avec une activité jusqu'au niveau 4 (Domestique), et caractérisé comme étant fait de "moralistes tribaux" par Leary, est entré en conflit avec la contre-culture de l'époque, des individualistes et hédonistes actifs jusqu'au niveau 5 (Neurosomatique). Portail de la psychologie

Le centième singe Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les macaques japonais de l'expérimentation Le centième singe est une expression désignant, à l'origine, un phénomène supposé par lequel un apprentissage se serait répandu depuis un petit groupe de singes à toute la population des singes de la même espèce, une fois qu’un certain nombre d’entre eux aurait été atteint (masse critique ou transition de phase). Dans le courant New Age, l'expression se rapporte à une propagation paranormale d’une idée, d’un savoir ou d’une capacité au sein d'une population humaine (comme dans le concept de résonance morphique de Rupert Sheldrake) sans qu’il y ait de transmission visible et une fois qu’un nombre clé de personnes aurait acquis ce savoir ou cette capacité. Le phénomène est généralement considéré dans la communauté scientifique comme une légende urbaine. Origine de la théorie[modifier | modifier le code] L’expérimentation examinée[modifier | modifier le code] Critiques[modifier | modifier le code]

Etude The Lancet The Lancet en oublie le flegme légendaire des grands bretons... En effet, pour cette publication de référence, le temps des études supplémentaires est maintenant terminé et The Lancet estime que désormais les médecins devraient avoir l’honnêteté d’expliquer à leurs patients qu’ils n’ont pas d’effet bénéfique à attendre de l’homéopathie. L’étude décisive pour The Lancet est celle conduite par une équipe de l’institut de médecine sociale et préventive de l’université de Berne (CH), qui s’est associée avec une équipe de l’université de Zürich (CH) et une autre de l’université de Bristol (UK). Cette étude n’était pas une étude de plus visant à comparer l’efficacité thérapeutique d’un produit homéopathique face à la prescription en double aveugle d’un placebo ; elle ne visait pas non plus à inventorier les études relatives à des produits homéopathiques pour réaliser un énième décompte des conclusions favorables ou défavorables aux homéopathes. Sources (en anglais) : BBC News 26 août 2005

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