Atlas des paysages de la Manche en Normandie La qualité des paysages du département de la Manche offre un cadre de vie à ses habitats et une attractivité économique indéniables. Cliquez sur l’image - Mortain Bocage (DREAL Michaël Ripoche) Ce département doit son nom à la mer qui le borde sur plus de la moitié de son périmètre. En effet, il est largement déterminé par ses paysages marins, parmi lesquels se trouvent certains des lieux emblématiques de renommée internationale tels que la baie du Mont Saint-Michel et les baies défendues par les tours Vauban inscrites sur la liste du patrimoine mondial. À l’intérieur des terres, le bocage est fortement majoritaire et compte parmi les plus hautes densités de haies. L’actualisation de l’atlas, moment privilégié pour un dialogue avec les acteurs du territoire Afin de favoriser la mise en valeur de cette richesse, le ministère de la Transition Ecologique et Solidaire a souhaité développer la connaissance des paysages.
Le plan d'action pour la filière génie écologique Restaurer les cours d’eau, entretenir les espaces naturels ou encore préserver la biodiversité dans les projets d’aménagement sont autant de compétences qui relèvent du génie écologique. Cette filière permet de répondre à des enjeux environnementaux devenus incontournables pour les acteurs publics comme pour le secteur privé. 24 novembre 2011 (mis à jour le 12 février 2014) La filière génie écologique fait partie des 18 "filières industrielles stratégiques de l’économie verte" identifiées début 2010 par le ministère du Développement durable et qui font l’objet de plans d’actions nationaux ayant pour objectif de favoriser leur développement. Appui aux entreprises travaillant dans le domaine de la restauration des écosystèmes, de la phytoépuration et de la phytoremédiation Objectif 1 : assurer la mise en réseau des entreprises et acteurs de l’innovation dans le domaine du génie écologique afin de renforcer la visibilité et la technicité de la filière
Les cours de Gilles Clément : jardins, paysage et 'génie naturel - Collège de France - 08 décembre 2011 Ma pratique professionnelle consiste en une activité globale où figurent la conception et la réalisation de paysages ou de jardins, l'écriture et la publication de textes liés à cette activité et la communication raisonnée de cette pratique. Ce dernier point donne lieu aux conférences, aux expositions mais aussi et surtout à une pédagogie du « projet de paysage » dans le cadre d'un enseignement dispensé, notamment, à l'Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles. Au Collège de France, dans le déroulement des heures qui me sont attribuées, je compte proposer une synthèse de cet enseignement en me référant à l'expérience - c'est-à-dire au terrain - par un choix d'images en relation directe avec le thème abordé. Il s'agit donc de cours illustrés. Les trois premières séances sont consacrées aux trois principaux concepts résultant de mes recherches et des réalisations associées : le Jardin en Mouvement, le Jardin Planétaire, le Tiers-Paysage.
UPGE - Union Professionnelle du Génie Ecologique Agnès B au chevet du grand carré du potager du roi Avec pour slogan « Mon potager, c’est le potager du roi », l’Ecole nationale supérieure du paysage a profité des Journées du patrimoine pour lancer une souscription publique jusqu’au 28 février prochain. Objectif : restaurer les 14 lignes de palissage les plus endommagées du Grand carré du potager, à 25 000 euros pièce. Amoureuse du site, la créatrice de mode Agnès Troublé, dite Agnès B., joue le rôle de marraine de la campagne. Financement public pour les murs, mécénat privé pour les ferronneries : l’heure du Grand carré approche, dans le programme au long cours de restauration du potager du roi. Gestionnaire du site de 9 hectares, l’Ecole nationale supérieure du paysage de Versailles a lancé son appel aux souscripteurs le 19 septembre. La réinvention du plâtre Pour les maçons et les plâtriers, la réfection du mur du jardin du Breuil sert d’atelier de rodage, depuis cet été. Douloureuse étreinte Géométrie torturée
Union nationale des CPIE - l'engagement responsable Louis Benech, discret génie des jardins Alors que paraît chez Gourcuff-Gradenigo un nouvel ouvrage, Louis Benech, douze jardins ailleurs, promenons-nous dans l'œuvre du créateur. Avec rigueur et simplicité, il cultive le bonheur au jardin. Il est l’homme invisible qui « habite » quelques-uns des plus beaux paysages d’aujourd’hui. « Je ne veux pas qu’on puisse voir les traces de mon passage », déclare Louis Benech. D’ailleurs, le terme admis de paysagiste ne lui convient pas vraiment : « Dans ma tête, je suis jardinier, je n’ai aucun diplôme. On me dit que je n’ai pas les mains sales ! Le paysage monde Son art poétique s’enracine dans quelques vérités concrètes. Réparer le vivant, telle pourrait être sa devise. Réparer le vivant Enfant, Benech apprit l’art du semis à Paris sur le balcon de sa grand-mère. Tout s’enchaînera, au hasard de belles rencontres. Le magicien peut changer une terrasse new-yorkaise en toundra, une modeste cour d’immeuble en paradis. L’art difficile d’être simple
Un jardin planétaire sur les cendres de Notre-Dame de Paris ? En juin 2019, dans le cadre de la première Biennale d’architecture et de paysage d’Ile-de-France, à la question d'une personne du public sur ce qu’il pensait du chantier de reconstruction de Notre-Dame, Gilles Clément répondit « Puisque la lumière est enfin entrée dans ce lieu, il n’y a qu’à en faire un jardin !" De Notre Dame de Paris à Notre Dame des Plantes. Comment le jardinier paysagiste Gilles Clément a rêvé le jardin planétaire qui transformerait la cathédrale parisienne en Notre Dame des Plantes ? Suite à l'incendie de la cathédrale Notre-Dame en avril 2019 et dans le cadre de la première Biennale d’architecture et de paysage d’Ile-de-France qui se tenait au Potager du Roi à Versailles, à la question posée par une personne du public sur ce qu’il pensait du chantier de reconstruction de Notre-Dame, Gilles Clément répondit : Puisque la lumière est enfin entrée dans ce lieu, il n’y a qu’à en faire un jardin ! Entrons dans ce jardin planétaire paradisiaque Avec
L’Europe dévoile ses paysages intérieurs Avec 52 dossiers issus de 15 pays soumis le 23 novembre dernier au jury de son concours biennal, l’association européenne du paysage intérieur (Eilo) pulvérise ses records, depuis sa création en 2013. Le Bénélux domine le palmarès 2021, proclamé le 1er décembre au salon Paysalia de Lyon. Doublé pour Koninklijke Ginkel Groep : avec deux feuilles d’or sur quatre, l’entreprise hollandaise s’impose comme le grand vainqueur de l’édition 2021 du concours européen du paysage intérieur. Un mur vert de 61 m de hauteur Déployé sur 61 m de hauteur et 21 m de large pour une surface de 1280 m2, un mur couvert de 52608 plantes dessine des lignes sinueuses qui décrochent la feuille d’or, dans la catégorie “végétalisation verticale”. Tout aussi spectaculaire, le jardin public implanté à mi-hauteur d’une tour tertiaire d’Utrecht a triomphé de la compétition la plus disputée de l’édition 2021 du concours: 25 candidatures visaient le podium, pour la catégorie “paysage d’intérieur”. Gommage des frontières
Bas Smets ouvre le prix Paysages et humanisme Pour le Parc des ateliers de la fondation Luma à Arles (Bouches-du-Rhône), le paysagiste bruxellois Bas Smets a remporté la première édition du prix Paysages et humanisme, créé par l’association Planète Albert Kahn et la Société nationale d’horticulture de France. Présidente de la section Arts des jardins et conservateur général du patrimoine, Sylvie Depondt lui a remis cette récompense, le 8 décembre à Paris. « L’homme sait ramener la nature là où elle ne peut y arriver seule ». Avec ce message réconfortant, le paysagiste Bas Smets a reçu le 8 décembre le premier prix Paysages et humanisme, qui enrichit les palmarès des deux organisations qui l’ont créé : l’association Planète Albert Kahn, habituée à récompenser des œuvres audiovisuelles dans ses prix internationaux (Pipak), et la Société nationale d’horticulture de France (SNHF), cantonnée jusqu’ici dans le domaine des obtentions florales. De la photo au paysage Sur le même sujet A Arles, l'art s'installe dans le paysage