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Bernard Stiegler : L’emploi est mort, vive le travail ! - visions

Bernard Stiegler : L’emploi est mort, vive le travail ! - visions

Bernard Stiegler : l'économie de la contribution... ou le chaos ? "La société contemporaine est devenue massivement indigne" du fait des dérives du capitalisme, juge le philosophe Bernard Stiegler dans une interview accordée à l'Express à l'occasion de la sortie de son livre "Pharmacologie du Front National". Sa thèse ? Le FN entrera au gouvernement dans les années qui viennent, si on n'agit pas rapidement. Pour éviter ce scénario, il propose d'accélérer la mise en oeuvre d'une économie contributive, fondée sur le numérique, seul moyen selon lui de maintenir les savoirs et de valoriser les hommes afin de les éloigner de l'extrême droite. Le problème : un modèle à bout de souffle Si les Français sont 40% a se déclarer en accord avec les idées du Front National, c'est qu'ils "savent très bien que le modèle du XXe siècle est épuisé et attendent des responsables politiques un discours clair sur ce point". "Quand on est maltraité, on tend à maltraiter plus faible que soi. La solution : une nouvelle donne industrielle

Trois idées reçues sur Internet - Antonio Casilli, article — Idée reçue n°1 : Les internautes forcenés n’ont pas de relations sociales Hacker sur le retour, Jay habite la ville de San José, en Californie. La quarantaine venue, il parle de son passé de programmeur avec les accents d’un ex-sportif de haut niveau : « Quand j’avais du code à écrire j’y allais à fond. Mais, d’un certain point de vue, ce n’était qu’un prétexte. Ce que je kiffais vraiment, c’était tout le récit héroïque qui allait avec : “Regarde, mec, j’ai fait 36 heures sans arrêt… Regarde j’ai perdu 2 kg”, et alors un autre copain disait qu’il avait fait mieux, qu’il avait fait 48 heures, qu’il n’avait pas pris une douche deux semaines durant. » Si l’on devait esquisser un portrait de l’internaute d’après les paroles de Jay, ce serait celui d’un compulsif qui n’existe que par et pour son ordinateur, un accro tassé derrière son écran, des jours d’affilée. Il est évident que tous les internautes sont loin de se définir ainsi. — Idée reçue n°2 : Internet, territoire de la jeunesse

Plus de 50h de vidéo sur les usages du numérique dans l’éducation Vous trouverez ci-dessous plus de 50 heures de vidéo des experts du moment sur les questions du numérique dans l’éducation : Cultures numériques Culture numérique par Hervé Le Crosnier, CEMU Université de Caen, 2012 (16h)Les nouvelles technologies : révolution culturelle et cognitive par Michel Serres, INRIA, 2007 (1h)L’humanisme numérique par Milad Doueihi, ESEN, 2013 (1h)L’innovation et le numérique par Michel Serres, Université Paris 1, 2013 (1h) Société numérique Génération Y, mythe ou réalité ? Education et numérique Apprendre et enseigner à l’ère numérique par Marcel Lebrun, Université Catholique de Louvain, 2012 (1h)Culture et compétences numériques pour les « digital natives » par Eszter Hargittai, Université Sorbonne Nouvelle, 2013 (1h)Faire entrer le numérique à l’Ecole, Table ronde, 2012 (1h)Etre enseignant à l’ère du numérique par Eric Sanchez, Institut Français de l’Education, 2012 (1h)Comment enseigner avec le numérique ? Pédagogie et réseaux numériques WordPress:

MANIFESTE 2010 anglais . portugais . slovaque . polonais italien Cinq ans après sa fondation, Trois ans après le déclenchement de la crise économique mondiale, Ars Industrialis publie un nouveau manifeste 1. Cinq ans plus tard, la crise planétaire déclenchée en 2007 par l’effondrement du système des subprimesn’en finit plus d’étendre ses conséquences calamiteuses. Ce que révèle la crise planétaire, qui marque la fin de la mondialisation entendue comme planétarisation du modèle consumériste, c’estque la destruction du désir par son exploitation consumériste conduit inévitablement à la ruine de l’investissement sous toutes ses formes– et en particulier, sous les formes de l’investissement économique, politique et social qui fondent l’économie politique – et qu’il y a un lien systémiqueentre le comportement pulsionneldu spéculateur et celui, tout aussi pulsionnel, du consommateur. 2. Telle est la véritable portée de cette crise, dont les aspects financiers ne sont qu’un élément. 3. 4. 4.1. 4.2. 4.3. 4.4. 5.

4 projets créatifs de réappropriation des données C’est une démarche anti-cloud, bref anti-nuages que présente et décrit la journaliste Marie Lechner dans l’édition du 26 février 2013 du quotidien Libération avec la volonté de reprendre en main les données qui s’hébergent de plus en plus sur Internet et de moins en moins sur des supports physiques possédés et échangés entre des particuliers. L’ère du cloud, c’est être « partout et nulle part à la fois. Bienvenue dans l’ère du cloud, l’informatique « dématérialisée » qui permet à nos portables, smartphones et tablettes de se connecter à tout moment au nuage pour profiter d’une vaste gamme de services et d’applications à distance. » Face à cet emballement industriel et donc mercantile, des initiatives citoyennes montrent que la réappropriation des données est un possible avec des initiatives créatives aussi bien techniquement qu’inventives dans le dispositif mis en place. Pirate Box, le partage : « Posée dans un lieu public, la Pirate Box créé autour d’elle un réseau autonome ».

«Panama Papers» expliqués pour les enfants de 5 ans Les Panama Papers, cette histoire à propos de gens puissants qui cachent de l’argent dans des paradis fiscaux, peut s’avérer incroyablement compliquée pour certains. Surtout si vous ne vous tenez pas au jus en ce qui a trait au secteur bancaire et au droit fiscal. Si vous vous sentez interpellé, l’explication remarquablement simple de cet utilisateur Reddit vous aidera. C’est l’histoire d’un garçon et sa tirelire… « Lorsque vous faites de l’argent de poche, vous le mettez dans la tirelire. La tirelire est sur une étagère dans votre garde-robe. Bien joué! Les Panama Papers ont été révélés après qu’une source anonyme eut transmis un fichier de 2,6 téraoctets de données au journal allemand Suddeutsche Zeitung. Parmi les données, il y avait des feuilles de calcul, courriels, passeports et autres documents montrant comment certains ont prétendument caché leur argent dans des comptes offshore avec l’aide du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca. (Photo: Getty/AGF)

Tor : un anonymat tout relatif ? Si Tor fonctionne parfaitement. Mais comme d'hab, il ne faut pas faire n'importe quoi... Le premier PC (proxy) de la chaine de proxy Tor pourrait être celui de sarko, qu'il ne pourrait décrypter complètement les paquets qu'il reçoit car ces derniers sont cryptés avec la clé publique de chaque proxy qu'il va traverser pour atteindre sa destination. Par exemple, sur une chaine de proxy comportant 5 proxys, soit : PCsource -> P1 -> P2 -> P3 -> P4 -> P5 -> SERVERdestination Les paquets seront cryptés selon l'ordre suivant : avec la clé publique de P5, puis avec celle de P4, avec celle de P3, celle de P2 et pour finir celle de P1. Lorsque que P1 reçoit le paquet, il le décrypte avec sa clé privé. Pour qu'il puisse connaitre la destination et le contenu du paquet, il doit poursuivre le décryptage avec les clés privés qu'il ne connait pas des proxys P2, P3, P4 et P5. Pour conclure Tor marche très bien malgré ce qui peut en être dit. Libérer l'octect.

Panama papers: voyage dans le ventre du dragon Le cabinet d’où émane le scandale est donc panaméen. Voyons en rafale quelques unes de ses principales caractéristiques. · Depuis 40 ans, Mossack Fonseca a aidé à créer plus de 210 000 entreprises offshores, dont 54 % sont situées dans les Îles Vierges britanniques. · Ce cabinet a collaboré avec 14 000 partenaires (banques, cabinet d’avocats, intermédiaires, fondations, multinationales, etc.) pour les aider à mettre en place des sociétés-écrans. · Selon les données recueillies, les quatre principaux pays d’origine de ces partenaires sont Hong Kong, le Royaume-Uni, la Suisse et les États-Unis. · Mossack Fonseca se spécialise dans « actions au porteur », un type d’action anonyme qui permet de dissimuler les propriétaires réels des sociétés offshore. Ce type de révélation vient malheureusement confirmer les soupçons au sujet de la généralisation des pratiques d’évasion fiscale parmi les membres de l’élite économique et politique. Il ne s’agit que de la pointe de l’iceberg.

La mauvaise réputation de Noam Chomsky, par Jean Bricmont (Le Monde diploma Le New York Times, qui n’aime guère Noam Chomsky (c’est réciproque), admet néanmoins qu’il compte au nombre des plus grands intellectuels vivants. En dehors des départements de linguistique, et des colonnes du Monde diplomatique, il reste néanmoins ignoré en France. Quand son nom est évoqué, c’est trop souvent pour y associer ceux de Robert Faurisson ou de Pol Pot. Chomsky serait l’archétype de l’intellectuel passant son temps à minimiser ou à nier divers génocides dont l’évocation risquerait de servir l’impérialisme occidental. Il n’a d’ailleurs trouvé qu’un éditeur marginal, Spartacus, pour publier en 1984 ses Réponses inédites à mes détracteurs parisiens, compilation de lettres et d’un entretien, non publiés ou de façon tronquée et adressés à des journaux comme Le Monde, Le Matin de Paris, Les Nouvelles littéraires, pour répondre, entre autres, à des attaques de Jacques Attali et de Bernard-Henri Lévy. Dénoncer l’idéologie de l’Occident

L'histoire ne se répète pas mais elle se ressemble Ne pas être surpris ne veut pas dire cautionner le système, au contraire, nous pouvons y voir un problème systémique plutôt que quelques pommes pourries, comme le disait mon collègue Philippe lundi dernier. D’autres y voient plutôt quelque chose de normal. Ramon Fonseca, co-fondateur de la firme Mossack Fonseca et ancien ministre panaméen, nous dit aussi que nous ne devrions pas être surpris. Même si elle ne réagissait pas aux Panama papers, Nathaly Egrably-Levy nous offrait, il y a quelques semaines, une position rhétorique similaire à celle du co-fondateur de Mossack Fonseca : «s’il existe des paradis fiscaux, c’est pour échapper aux enfers fiscaux. Dans ce billet-ci justement, je laisserai de côté les paradis fiscaux spécifiquement pour me concentrer sur l’organisation fiscale internationale qui permet aux gouvernements nationaux de continuellement baisser les impôts des plus riches et des entreprises. Revenons-en justement, aux faits.

Comment internet modifie notre cerveau "Mon vieux cerveau me manque." Nicholas Carr, 52 ans, essayiste américain, n'a rien d'un réac allergique au web. Les nouvelles technologies, au contraire, c'est sa spécialité. Entre son blog, son Twitter, son Facebook, Carr était même un accro. Pourtant, en 2007, "le serpent du doute s'est inséré dans [son] éden numérique". Au Ve siècle av. Google rend-il Alzheimer ? "Le cerveau humain est un ordinateur obsolète qui a besoin d'un processeur plus rapide et d'une mémoire plus tendue." Surfer nous rend-il hyperactifs ? Scène de famille ordinaire. Tous hyperactifs, hyperconnectés... et hyper-impatients ? "Je ne supporte plus d'écouter des messages vocaux sur mon téléphone, je n'utilise plus que les SMS. Mais où se réfugierait aujourd'hui un moine copiste irlandais ? "Notre mémoire de travail est souvent en surchauffe, dit Jean-Philippe Lachaux. Pour l'instant, n'en déplaise aux utopistes des nouvelles technologies, notre cerveau ne s'est pas encore adapté aux tâches simultanées. Eh oui !

La Banque du Canada vient d’annoncer que l’État pouvait avoir un effet positif sur l’économie Lors de son dernier budget, le gouvernement fédéral a choisi de faire les choses autrement. Il a choisi de faire des déficits et d’investir. On peut être en désaccord avec certains choix d’investissements du gouvernement fédéral, mais n’empêche, il a opté pour les déficits et l’intervention. « Les effets des mesures budgétaires annoncées récemment commenceront à se faire sentir en 2016 et se renforceront tout au long de 2017. Quand l’État fait des choix économiques, ceux-ci ont des conséquences. Rappelons qu’au Québec, pendant ce temps, nous mettons de côté cette année 2 G$ dans un Fonds, le Fonds des générations.

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