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Conférence de François Dubet

Conférence de François Dubet
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Tous mobilisés pour vaincre le décrochage scolaire Infographie : l’essentiel des mesures Découvrez l'infographie interactive Le décrochage scolaire : enjeux et diagnostic Le décrochage : de quoi parle t-on ? C’est un processus qui conduit chaque année 140 000 jeunes (1) à quitter le système de formation initiale (2) sans avoir obtenu une qualification équivalente au baccalauréat ou un diplôme à finalité professionnelle (certificat d’aptitude professionnelle - CAP, brevet d’études professionnelles - BEP (3)). Ce sont aussi 620 000 jeunes de 18 à 24 ans qui sortent précocement du système éducatif sans diplôme du second cycle du secondaire (4), et restent durablement en dehors de tout dispositif de formation. C’est la conséquence d’un désintérêt progressif de l’élève pour l’école, fruit d’une accumulation de facteurs qui tiennent à la fois au parcours personnel du jeune et à la façon dont fonctionne le système éducatif (5). La lutte contre le décrochage concerne tous les territoires, toutes les catégories de la société et toutes les formations.

Jeunesse : comment éviter le décrochage ? Cela fait des mois que syndicats, étudiants et professeurs alertent médias et gouvernants : malgré les aides mises en place, les nouveaux dispositifs inventés, la jeunesse va mal. Si on ne peut pas dire avec assurance, comme l’a fait le premier ministre Jean Castex, que les suicides augmentent chez les jeunes étudiants, la détresse psychologique alliée à la précarité sont elles bien attestées. Mais elles ne touchent pas que les étudiants : scolaires déboussolés par la crise, apprentis sans entreprise pour les embaucher, stagiaires sans stage, entrée dans un monde du travail sans travail. Toutes et tous tentent de comprendre un avenir incertain et qui s’enfuit quand on tente de le saisir. Sur nos invité.es : - Monique Dagnaud, sociologue au CNRS, spécialiste des médias, d'internet et de la culture des jeunes. - La génération des destins brouillés, Monique Dagnaud pour Telos, le 24/11/2020 - Les jeunes face à l’emploi: méritocratie scolaire ou débrouillardise ?

Accueil - Ma Seconde Chance La fabrique des inégalités : évolutions, contradictions, paradoxes. (1/10) : Quelle place pour les parents d'élèves? Quelle place pour les parents à l’école ? Nous posons la question alors que les élections de parents d’élèves se tiennent le 11 octobre, vendredi prochain. Alors ces parents, trop ou pas assez proches de l’école ? Emmerdeurs, consommateurs d’éducation ou négligents ? Oui les parents n’ont pas forcément bonne réputation – mais à quoi pourrait ressembler ce mystérieux parent qui serait un bon parent d’élèves pour les enseignants, les autres parents et même… ses propres enfants ? Surtout que si l'on se réfère aux textes officiels, "les parents sont des membres à part entière de la communauté éducative". Leur rôle est important, et on peut lire ce conseil adressé à tous, toujours sur le site du ministère de l’Education nationale : "la réussite de la scolarité de votre enfant est liée au dialogue qui s'établira entre les personnels de l'école ou de l'établissement scolaire du second degré et vous-même, et de votre implication dans l'accompagnement de sa scolarité". Avec :

Journée du refus de l’échec scolaire : des regards inédits sur le lycée professionnel C'est la première surprise de l'étude menée par l'Afev à l'occasion de la Journée 2013 du refus de l'échec scolaire(1) : l'image du lycée professionnel forcément vécu par les élèves comme une voie de relégation est bien écornée. Ainsi, près des deux tiers des jeunes interrogés ont le sentiment d’avoir choisi leur orientation après la classe de troisième. Et leur perception du lycée professionnel est plutôt très positive : plus de la moitié d’entre eux jugent que le lycée pro est "mieux que le lycée général". Plus de la moitié des élèves jugent que le lycée pro est "mieux que le lycée général" Une expérience nouvelle, un métier à apprendre Venant conforter cet enthousiasme, cette étude montre que le vécu des élèves au lycée pro est bien différent de leur expérience passée en collège. "une nouvelle chance de faire ses preuves" (1) Enquête réalisée par Trajectoire Groupe Reflex d'avril à juin 2013 auprès de 1.042 lycéens de l'enseignement professionnel accompagnés par l'AFEV.

Contre le décrochage scolaire, les amis! Arnaud Riegert vient de finir sa thèse en économie de l'éducation à la Paris School of Economics sous la direction d'Eric Maurin. Il doit la soutenir en juin. Les thèses d'économie quantitative consistent en trois articles, et plus forcément un seul document. Le premier article rédigé conjointement avec Son Thierry Ly montre l'effet bénéfique sur la scolarité de conserver des camarades de classe entre la troisième et la seconde (alors que les élèves d'une même classe de troisième arrivant dans un même lycée sont souvent dispersés entre les classes de seconde). Retrouver ses camarades de classe en seconde: Un atout pour la scolarité au lycée Le Monde a consacré un article aux résultats de cette recherche. Le deuxième article (toujours rédigé avec Son Thierry Ly) consiste en un état des lieux quantitatif de la ségrégation au collège et au lycée. Toutes les thèses mises en avant dans cette série utilisent les méthodes de l'économie quantitative pour mener leurs recherches.

Décrochage scolaire : au coeur d'une école de la deuxième chance En France, la première école de la deuxième chance (E2C) a été créée à Marseille en 1997, sur la base des principes inscrits dans le Livre Blanc "Enseigner et apprendre : vers la société cognitive", présenté par Édith Cresson et adopté par la Commission européenne en 1995. Associations loi 1901, les E2C accueillent des jeunes de 16 à 25 ans sortis du système scolaire depuis plus d'un an, sans diplôme et sans qualification. Ces structures visent l'insertion sociale, citoyenne et professionnelle de ces jeunes qui ont décroché. Les missions locales et les points infos jeunesse font partie des prescripteurs habituels des E2C. En 2018, on comptait 53 écoles de la deuxième chance en France et 130 sites, répartis dans 12 régions, 57 départements et 5 ultrapériphériques. Dans ces écoles, il n'est pas proposé de programme préétabli, mais un cursus personnalisé pour chaque stagiaire. Des rentrées sont organisées tout au long de l'année. Hakim Kasmi s'est rendu dans l’une d’entre elles à Orléans.

Réussir malgré tout Les histoires scolaires ne sont pas toujours linéaires. Quand le lien avec l’école se brise, on parle de décrochage. Même si les statistiques indiquent une baisse du décrochage, le phénomène concerne encore presque 100000 personnes par an, des jeunes pour qui il est de plus en plus difficile de s'insérer dans le monde du travail et dans la société. Mais des adolescents et de jeunes adultes arrivent aussi renouer avec les études ou l’étude et le plaisir d’apprendre grâce à de multiples dispositifs à l'intérieur ou à l'extérieur de l’Éducation. Parfois, contredisant malgré de mauvais départs, des années de résultats en berne, mettant au défi les statistiques, des histoires scolaires interrompues finissent bien. Avec Joël Zaffran, professeur de sociologie à L’université de bordeaux et directeur du centre associé Céreq (centre d’étude et de recherche sur les qualifications) de Bordeaux. « Zadig Après L'école. - Article dans libération: «J’ai le syndrome du survivant»

Comment les équipes pédagogiques tentent de lutter contre le décrochage scolaire #caravane2017 |Reportage d'Hakim Kasmi depuis le lycée Georges Braque, à Argenteuil, dans le Val d'Oise : 1.200 élèves, toutes filières confondues. Ici, la moitié des élèves sont issus d'un milieu défavorisé, et lutter contre le décrochage scolaire passe notamment par des activités culturelles, comme le théâtre. Reportage dans un atelier théâtre pour une terminale, animé chaque semaine par une comédienne professionnelle et coordonné par les enseignants du lycée Georges Braque. Avec un objectif : travailler sur l'expression corporelle. Cela nous enlève de la timidité.

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