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Le commerce mondial, moteur de la déforestation illégale

Le commerce mondial, moteur de la déforestation illégale
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Laurence Caramel Huile de palme, soja, bœuf, bois… Le commerce mondial est un puissant moteur de la déforestation illégale dans les pays tropicaux. Pour la première fois, une vaste étude, publiée, mercredi 11 septembre, par l’organisation américaine Forest Trends, évalue l’ampleur du phénomène : près de la moitié de la déforestation dans les pays tropicaux s’explique par la conversion illégale de terres en exploitations agricoles à vocation commerciale. Dans un cas sur deux, la production est destinée à satisfaire la demande des grands pays industrialisés – Etats-Unis, Union européenne –, mais aussi de la Chine et de l’Inde . Lire aussi : Déforestation : l'Indonésie a fait pire que le Brésil Quelque 25 % de la déforestation illégale dans les tropiques ont ainsi pour objectif la production de denrées exportables. « Nous savions que la production de matières premières agricoles était un facteur majeur de déforestation. Related:  Croissance et environnementDéforestation / Reforestation

Les fleuves espagnols toujours plus sollicités pour les terres agricoles Avec près de cinq ans de retard sur le calendrier fixé par l'Union européenne, l'Espagne vient d'achever la refonte de ses bassins fluviaux. Ce délai n'est pas un hasard. Le sujet est un véritable casse-tête pour Madrid. « Près de 80 % de l'eau consommée dans le pays sert à l'irrigation de 3,5 millions d'hectares de terres agricoles,Ce n'est pas soutenable. Le gouvernement reste sourd pour le moment aux cris d'alarme des écologistes, des scientifiques et des pêcheurs. Testet : les lycéens se révoltent contre le massacre de la nature et la violence policière Toulouse, correspondant « Il fallait trouver un moyen pour que la mobilisation remonte beaucoup plus haut ». Amine, lycéen de Gaillac, n’est pas très à l’aise quand on l’interroge sur ce qui se passe dans son établissement depuis le début de la semaine. Lundi matin, trois cents jeunes se rassemblent devant le lycée Victor Hugo de Gaillac. Dans la matinée, ces jeunes, rejoints par quelques grévistes de la faim, partent en manifestation improvisée pour aller demander des comptes à la mairie de Gaillac. - Lycée Victor Hugo - Car dans le même temps, le même jour, suivant l’exemple de Gaillac, c’est au lycée Borde Basse à Castres que plus de quatre cent élèves se sont à leur tour mobilisés et ont bloqué l’accès à leur lieu d’enseignement, simplement pour « faire notre part des choses ». Ecoutez le témoignage de Rémi, terminale S à Borde Basse : Une justice « incompétente » pour stopper la folie destructrice Mais c’est maintenant la justice qui fait parler d’elle. L’aveu de M.

Biodiversité : Bien public mondial L'AFD met en œuvre la politique de la France d’aide au développement et de financement des économies des collectivités d’outre-mer, avec trois mandats : la réduction de la pauvreté ; la promotion de la croissance économique ; la promotion des biens publics mondiaux, dont la biodiversité. Depuis la ratification de la Convention de Rio sur la diversité biologique, la France s'est engagée dans plusieurs démarches de protection de la biodiversité sur son propre territoire, y compris dans l'outre mer dont certaines régions comptent parmi les plus diverses en matière biologique, et de promotion de la préservation biologique à l'étranger. Les activités de l'AFD s'inscrivent dans les engagements nationaux pour l'outre-mer et internationaux. Au même titre que le climat ou la lutte contre les pandémies, la biodiversité est un bien public mondial. La 10e conférence des parties de la Convention pour la diversité biologique se réunira en octobre 2010 à Nagoya (Japon).

La pollution atmosphérique coûterait chaque année 3 600 milliards de dollars, selon l’OCDE C'est une nouvelle alerte sur les méfaits de la pollution de l'air. Mercredi 21 mai, à l'occasion du Forum international des transports, à Leipzig (Allemagne), l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a présenté une étude qui évalue l'impact de la pollution urbaine, notamment les transports routiers, en termes de dépenses ou de mortalité prématurée. Le constat est sans appel : le coût annuel de la pollution de l'air urbain du fait des décès prématurés et des pathologies engendrées (problèmes respiratoires, cancers, maladies cardiaques, etc.) s'élève, selon l'OCDE, à 3 600 milliards de dollars (plus de 2 600 milliards d'euros) pour les pays les plus industrialisés. Plus précisément, l'organisme évalue à 1 700 milliards de dollars l'impact de cette pollution dans ses 34 pays membres. La pollution de l'air extérieur tuerait plus de 3,5 millions de personnes chaque année, avance l'OCDE. La tendance est à l'augmentation.

Défendre la zone humide du Testet : « Une lutte légitime contre un projet inutile Dans le Tarn, non loin de Gaillac, une zone riche en biodiversité risque d’être inondée par un projet de barrage. Les opposants dénoncent un investissement public au service d’une poignée de producteurs de maïs, une culture très gourmande en eau. Alors que les recours juridiques sont toujours en cours d’examen, le déboisement a commencé le 1er septembre en présence d’environ 200 CRS et gendarmes. Dans cette tribune, des représentants d’associations et de syndicats dénoncent les comportements violents des forces de l’ordre. Et demandent à la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal de surseoir immédiatement aux opérations de déboisement. Depuis 2011, le Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet agit pour la protection de cette zone menacée de destruction par le projet de barrage de Sivens sur la rivière Tescou, dans le département du Tarn. C’est exactement la finalité agricole du projet de barrage de Sivens. Le système de compensation ne sert qu’à faire passer des projets.

La protection de la biodiversité : un enjeu majeur indissociable de la Responsabilité sociétale des entreprises La Convention sur la Diversité Biologique (CDB) issue du Sommet de Rio marque un véritable tournant dans le droit international en reconnaissant la conservation de la biodiversité comme une "préoccupation commune à l’humanité". Elle est le point de départ de stratégies nationales en faveur de la biodiversité tandis que le protocole de Nagoya, adopté en 2010 par la Conférence des Nations Unies, est venu préciser le cadre d’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation (APA). Ces principes et leur mise en œuvre réglementaire progressive permettent de sensibiliser les entreprises à l’impact de leurs activités sur l’environnement et à l’importance économique de préserver la biodiversité. Mais alors que la problématique de la préservation des ressources se pose aujourd’hui avec acuité, il serait vain de considérer uniquement celle-ci au travers du prisme de la biodiversité. Aapparition de la norme Iso 26 000

Le retour de la rareté Raréfaction des matières premières, épuisement des ressources naturelles, dégradation de l'environnement…, tout confirme la disparition d'une société de l'abondance infinie. La crise économique déclenchée en 2007 peut aussi s'analyser comme une crise de la rareté des ressources naturelles. La croissance économique soutenue des années précédentes avait en effet conduit à une hausse du prix des denrées agricoles et du pétrole, réduisant ainsi le pouvoir d'achat des ménages américains accédant à la propriété, et devenant de ce fait incapables de rembourser leur crédit. C'était le début de la crise des subprime. ZEjournal.mobi - La déforestation de l’Amazonie a quintuplé en un an Auteur : Belga | Editeur : Walt | Mercredi, 19 Nov. 2014 - 02h28 La déforestation en Amazonie brésilienne a augmenté de 467% en octobre 2014 par rapport au même mois l’année dernière, selon l’ONG Instituto Imazon, pour s’établir à 244 km2, l’équivalent de 24.000 terrains de football. Les calculs du Système d’alerte de déforestation (SAD) de Imazon sont réalisés avec la collaboration de Google Earth. Environ 60% de la déforestation a été réalisée sur des terrains privés ou occupés illégalement, dans les neuf Etats amazoniens du Brésil. Le Pérou accueillera du 1er au 12 décembre la 20e Conférence sur le changement climatique, sous l'égide de l'ONU. Afin de mieux lutter contre la déforestation, les autorités brésiliennes ont récemment annoncé l'adoption d'un nouveau système d'alerte par satellite ainsi qu'un accroissement de la lutte contre le crime organisé. Le Brésil était parvenu à réduire la déforestation, qui atteignait 27.000 km2 en 2004, à 4.571 km2 en 2011-2012.

Préservation de la biodiversité : le CAC 40 commence à y penser Publiée récemment, une étude fait le point sur l'engagement des entreprises du CAC40 pour la préservation de la biodiversité et met en avant la nécessité d'établir davantage de partenariats entre ces sociétés, associations et monde de la recherche. Après l'efficacité énergétique, la gestion des déchets ou celle de l'eau, la thématique de la biodiversité s'intègre peu à peu dans les stratégies des entreprises, mais reste encore en retrait. Afin de présenter les grandes tendances des démarches des entreprises en matière de gestion de la biodiversité, le Cabinet Deloitte a conduit une étude sur les stratégies des entreprises du CAC40. Une étude qui pourrait faire découvrir à certaines entreprises le type d'actions mises en place. Des démarches partenariales pour préserver la biodiversité Selon les résultats de l'étude réalisée par le Cabinet Deloitte, l'implication des entreprises du CAC40 varie selon différents niveaux d'actions. L'objectif et intérêt de l'étude

Santé : le Sud malade de son environnement Les maladies liées à la pollution sont loin d'être un problème de pays riches. Et les pays pauvres sont aussi les grandes victimes des caprices du climat. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait de la lutte contre les maladies non transmissibles une priorité. ENVIRONNEMENT • L'Indonésie, championne de la déforestation L’archipel a détrôné le Brésil en tant que premier coupeur d’arbres de la planète. La forêt primaire y disparaît deux fois plus vite qu’en Amazonie. Et les autorités du pays sont impuissantes à enrayer ce processus. Quelque 0,84 million d’hectares par an. Entre l’an 2000 et 2012, le recul des forêts primaires est estimé à plus de 6 millions d’hectares, essentiellement à cause de l’activité des industries de la pâte à papier et de l’agroalimentaire. Ces coupes franches dans les forêts primaires et les tourbières boisées de l’archipel, observées par des images satellites, augmentent les émissions de gaz à effet de serre et nuisent de façon drastique à la biodiversité. Or “les forêts indonésiennes abritent 10 % des espèces végétales mondiales, 12 % des mammifères, 16 % des reptiles et 17 % des oiseaux”, note The Age. Quant aux autorités censées veiller sur ces espaces protégées, elles sont impuissantes, constatait à la mi-juin The Jakarta Post. Virginie Lepetit

IPCC - Intergovernmental Panel on Climate Change Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a été créé en 1988 en vue de fournir des évaluations détaillées de l’état des connaissances scientifiques, techniques et socio-économiques sur les changements climatiques, leurs causes, leurs répercussions potentielles et les stratégies de parade. Depuis lors, le GIEC a établi cinq rapports d’évaluation multivolumes, accessibles depuis l’onglet Publications. Il a entamé son sixième cycle d’évaluation. Au cours de ce cycle, le Groupe d’experts produira trois rapports spéciaux, un rapport méthodologique sur les inventaires nationaux de gaz à effet de serre et le sixième Rapport d’évaluation. En 2014, le GIEC a parachevé le cinquième Rapport d’évaluation, qui se divisé en trois parties (éléments scientifiques, conséquences, adaptation et vulnérabilité, et atténuation du changement climatique) dont sont responsables ses trois Groupes de travail, ainsi qu’un rapport de synthèse. Qu'est-ce que le GIEC? 1997.

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