Christian Grataloup : Le monde dans nos tasses On connaissait Christian Grataloup comme un des meilleurs didacticiens de la géographie. Il nous livre avec " Le monde dans nos tasses" un livre d'historien autant que de géographe. So histoire du petit déjeuner est un vrai régal pour professeurs d'histoire-géographie puisqu'il marie à merveille les deux disciplines. Faire l'histoire du petit déjeuner c'est d'abord raconter l'histoire de la domination européenne sur le monde. Thé, café, chocolat : trois boissons tropicales ramenées en Europe à la suite des Grandes découvertes et des conquêtes coloniales. Le petit déjeuner apparait ici comme le symbole d'un nouvel ordre mondial. Mais le petit déjeuner est aussi l'instrument de conquêtes internes. Evidemment le livre de C Grataloup devient livre de géographie quand il évoque la géopolitique mondiale du petit déjeuner occidental. F Jarraud Christian Grataloup, Le monde dans nos tasses. Découvrir un extrait du livre Grataloup : l'atlas global Grataloup: géohistoire de la mondialisation
"Le gigantisme des navires face aux limites de la sécurité maritime" 26/12/2015 Des navires de plus en plus gros, transportant de plus en plus de marchandises, mais aussi de plus en plus de passagers. Et si un accident survenait? Sommes-nous prêts à y faire face? Pas sûr, disent des experts. Quelque 8.400 personnes, dont 6.300 passagers, pourront embarquer à compter de mai à bord du paquebot Harmony of the seas, actuellement en construction à Saint-Nazaire. Le navire, véritable ville flottante de la compagnie américaine Royal Caribbean, qui souhaite ainsi proposer au plus grand nombre des prix toujours plus compétitifs, sera alors le plus grand paquebot du monde, avec 362 mètres de long. La compagnie CMA CGM a inauguré de son côté en octobre le Bougainville, plus gros porte-conteneurs battant pavillon français. Trente-cinq autres bâtiments dans le monde peuvent transporter le même nombre de boîtes, tandis que huit ont une capacité un peu supérieure. Les armateurs sont ainsi engagés dans une course au gigantisme destinée à réduire leurs coûts de fonctionnement.
La France étend de plus de 500.000 km2 son territoire sous les océans La France vient d'étendre son domaine maritime de 579.000 km2, ... La France vient d'étendre son domaine maritime de 579.000 km2, près de l'équivalent de la superficie de l'Hexagone, un atout pour Paris qui accroît ainsi ses droits souverains sur les ressources du sol et du sous-sol marin en vue d'une exploitation future. Quatre décrets ont été publiés fin septembre au Journal Officiel (JO) fixant les limites extérieures du plateau continental français au large de la Martinique et de la Guadeloupe, de la Guyane, des îles Kerguelen et de la Nouvelle-Calédonie. C'est en effet grâce à ses territoires d'outre-mer que la France peut revendiquer la deuxième place en termes de puissance maritime, juste derrière les Etats-Unis, avec 11 millions de km2 de Zone économique exclusive (ZEE). La publication de ces textes fait suite aux recommandations en ce sens de la Commission des limites du plateau continental (CLPC), un organe établi par la convention des Nations unies sur le droit de la mer (1982).
Océan Un océan est souvent défini, en géographie, comme une vaste étendue d'eau salée comprise entre deux continents. En fait, il s'agit plutôt d'un volume dont l'eau est en permanence brassée par des courants marins. Approximativement 70,8 % de la surface de la Terre est recouverte par l'océan mondial. Celui-ci est historiquement divisé en quatre océans — Pacifique, Atlantique, Arctique et Indien — ou en cinq pour les gouvernements ou organismes reconnaissant l'existence de l'océan Austral[1]. L'océan mondial comporte aussi plusieurs dizaines de mers. Avec une profondeur moyenne de 3 682 mètres[2], les océans représentent 96 % du volume biosphérique[3]. L'océan mondial, qui abrite la majorité des espèces vivantes sur Terre (50 à 80 % selon les estimations)[4],[5], génère plus de 60 % des services écosystémiques qui nous permettent de vivre, à commencer par la production de la majeure partie de l'oxygène que nous respirons[6]. L'océan mondial régule à plus de 80 % le climat de la Terre.
Des cartes mondiales isochrones des temps de voyages Si vous aimez les cartes isochrones vous pouvez aussi aller voir des cartes de l’évolution des temps de voyages aux Etats-Unis, des temps de trajets par train dans l’empire austro-hongrois et une carte isochronique de Paris qui met les points accessibles dans le même temps à la même distance. "Naufrage du Modern Express : la course folle des cargos" Interview Télérama 4/2/16 Le naufrage du “Modern Express” (finalement remorqué jusqu'à Bilbao) a mis en lumière l'accroissement du trafic maritime depuis une quarantaine d'années : de plus en plus de navires, de plus en plus énormes et chargés. Et un impact sur l'environnement qui reste difficile à évaluer, selon Antidia Citores, de l'ONG Surfrider. Ce sont des géants, mais ils sont invisibles. Loin, très loin de nos regards, ils écument les mers pour acheminer d'un continent à l'autre 90% de ce que nous consommons. Alors, tout est bien qui finit bien ? En quoi le cas du Modern Express est-il symptomatique ? Il raconte bien l'évolution du transport maritime aujourd'hui. La dérive de ce cargo est significative des accidents actuels : la plupart ont lieu sur les transports de marchandises, et non plus de pétroliers. Ça donne les mêmes types de marées noires que pour l'Erika, par exemple ? Comment un tel géant peut-il s'incliner jusqu'à se coucher sur un côté ? Connaît-on le nombre d'accidents chaque année ?
Fiche-notion - Les façades maritimes Afin d’accompagner les professeurs dans l’enseignement de la géographie, en collège comme en lycée, les professeurs du groupe de travail académique "géographie" produisent des fiches. Synthétiques, elles ne prétendent pas remplacer la lecture d’ouvrages universitaires, mais elles permettent en quelques minutes d’actualiser ses connaissances sur différents concepts, récurrents dans nos programmes.Elles sont donc destinées aux professeurs et n’ont pas vocation à être transposées telles quelles en classe. Vous trouverez en document joint la fiche-notion qui traite des façades maritimes, en deux formats. Vous pouvez aussi utilement consulter la fiche suivante, en relation avec les façades maritimes (problématique de la mondialisation), en cliquant sur le lien : fiche sur la métropole
Le casse-tête géographique : cartographier la richesse des nations Depuis que j’enseigne la mondialisation et la géographie du développement (donc depuis que j’enseigne tout court), je suis confronté à une douloureuse question. Lorsque les élèves ont colorié les pays riches (habituellement les pays de feu le « Nord » moins l’ex-URSS), les pays en transition, les BRICS, les pays ateliers (et/ou leurs acolytes, émergents, exportateurs, pétroliers, etc.) et enfin les déprimants Pays les Moins Avancés, que faire de ce qui reste, des ni producteurs, ni riches, ni moins avancés ? Comment trouver un classement qui permette de trouver une place à chacun des 193 pays du monde, même une place par défaut ? (193, plus ou moins, selon qu’y figurent le Vatican, la Palestine, etc.). La question n’est pas si épineuse qu’on ne s’y puisse frotter… J’ai donc fouillé Wikipédia à la recherche de classements et de sources fiables pour lesdits classements. Groupe 1 : Les pays riches Commençons par les pays riches. Groupe 2 : Les BRICS Groupe 5 : les PMA
"Le droit de la mer face aux nouvelles ressources rares et le devoir de protection de l’environnement" oct 2015 Gaëtan BALAN doctorant du Programme Human Sea, CDMO, Faculté de Droit et des Sciences politiques de l’Université de Nantes Notre planète est recouverte à 70% par les océans mais les ressources que ceux-ci recèlent sont encore mal connues bien qu’elles suscitent l’intérêt croissant des États, des Organisations régionales et des entreprises qui y voient un gisement d’avenir en termes de développement et d’innovation. Bien entendu, les ressources fossiles telles que le gaz ou le pétrole ainsi que leurs applications industrielles sont bien connues, elles ne résument pas l’ensemble des richesses maritimes potentiellement exploitables. C’est dans ce contexte que s’inscrit la problématique spécifique des ressources maritimes rares et de leur exploitation. Cependant, la mise en place d’un secteur minier efficient pour ces ressources est complexe et ne peut être qu’extrêmement limitée dans le temps. Ces ressources ne peuvent être produites qu’en quantité extrêmement limitée. Ouvrages : Articles :