Nestlé, Danone et Coca-Cola accusés de nuire à l'environnement Selon un rapport publié le 26 février par Oxfam, les dix géants mondiaux de l’agroalimentaire, parmi lesquels Coca-Cola, Danone, Kellogg’s, Mars, Nestlé, Pepsico et Unilever, négligent les droits de leurs millions de fournisseurs dans les pays en développement et ont une politique environnementale peu efficace. Le rapport, intitulé «La face cachée des marques», révèle ainsi qu’«aucune de ces sociétés ne s’est dotée de politiques permettant de protéger les communautés locales contre les accaparements de terres et d’eau», qu’elles «restent excessivement opaques concernant leurs chaînes d’approvisionnement agricoles» et qu’«aucune ne s’est engagée publiquement à payer un prix décent aux agriculteurs ou à leur accorder des conditions commerciales plus justes». «Un coût social et environnemental inacceptable» Oxfam a également classé les entreprises selon leurs politiques d’approvisionnement et de leurs impacts sur les petits agriculteurs et sur l’environnement. A.Ch.
Les 10 multinationales les plus dangereuses du monde Peu importe où vous vivez, vous ne pouvez pas échapper à la mondialisation. La seule façon de sortir est d'apprendre à choisir avec conscience avant d'acheter. Commencez à croître et produire votre propre nourriture, de réduire la consommation de pétrole et de ses dérivés, reboisez, n'achetez que ce dont vous avez besoin, écoutez votre voix intérieure plutôt que de la publicité ... sont de petits pas pour échapper aux gros monstres. Et n'oubliez pas que le pouvoir de choix est le nôtre, nous ne leur donnons pas la satisfaction de tomber dans leurs griffes. 1. Un certain nombre de grandes compagnies pétrolières seraient dans cette liste, mais Chevron mérite une place d'exception. Chevron a été responsable de la mort de plusieurs Nigérians qui ont protestés contre la société pour sa présence et pour l'exploitation du delta du Nigeria. 2. 3. Phillip Morris est le plus grand fabricant de cigarettes aux États-Unis et dans le monde. 4. Saviez-vous que ... 5. 6. 7. 8. 9. 10.Val mine
La Relève et La Peste Un rapport intitulé « The Carbon Majors Database » publié par l’ONG Carbon Disclosure Project (CDP) montre que 100 entreprises liées à l’extraction d’hydrocarbures sont responsables de 71% des émissions mondiales de gaz à effet de serre depuis 1988. Pendant que de plus en plus de multinationales s’engagent pour atteindre un objectif de 100% d’utilisation d’énergies renouvelables, les entreprises les plus polluantes peinent à prendre le pas de la transition écologique. Et c’est navrant. L’ONG environnementale britannique Carbon Disclosure Project et le Climate Accountability Institute ont publié cette semaine une étude faisant état du rôle des grandes entreprises spécialisées dans l’extraction d’hydrocarbures quant aux émissions mondiales de gaz à effet de serre. Il s’agit du premier rapport à classer les entreprises, et non les Etats, en fonction de leurs émissions de gaz carbonés. Pour Charlie Kronick, conseiller à Greenpeace UK, les investisseurs ont désormais un choix à faire :
La Relève et La Peste Break Free From Plastic livre le palmarès des entreprises les plus polluantes au monde. Ce mouvement planétaire, lancé en septembre 2016 et réunissant 1 400 associations, a publié le rapport des 239 opérations de ramassage de déchets menées cette année. Plus de 10 000 volontaires, établis dans 42 pays et sur les 6 continents, ont rassemblé 187 851 pièces de déchets plastiques. Les groupes Coca-Cola, PepsiCo et Nestlé occupent le haut du podium. Derrière ces 3 géants se placent la multinationale française Danone, Mondelez International et Mars Incorporated, toutes deux américaines, et la société italienne de confiseries Perfetti van Melle. Avec ce rapport, Break Free From Plastic veut mettre en lumière un point : « La responsabilité de la pollution plastique ne se trouve pas du côté des individus isolés qui jettent leurs déchets dans la nature, mais de celui des grands groupes industriels pollueurs qui se doivent d’adopter un système et des solutions durables pour stopper la crise. »
Comment 4 grandes multinationales contrôlent le MONDE ! Les chiffres sont délirants… Pour ces sociétés, Bill Gates est un client parmi d’autres ; une entreprise du CAC 40 est une variable d’ajustement ; et le dirigeant d’un pays, un employé en CDD. Vous n’avez probablement jamais entendu leur nom, vous ne savez pas qui les contrôle, et si vous vouliez boycotter les marques et les entreprises qu’ils contrôlent, vous pouvez fabriquez un arc et des flèches, et allez vivre au fin fond de la Lozère, et probablement que le métal au bout de votre flèche sera passé par une entreprise sous leur contrôle ! Laissez-moi vous présenter les 4 plus gros fonds d’investissement du monde : Vanguard Group, State Street, Fidelity et le plus gros pour la fin Black Rock. Vanguard group : 3000 milliards $ d’actifs en 2014State Street : 2400 “Fidelity: 2000 “Black Rock: 4650 “Black Rock gère l’équivalent de 7 Apple ou 10 microsoft!! Extrait d’un article tiré d’ici: Alcoa Inc.
Les compagnies pétrolières dépensent chaque année 200 millions de dollars en lobbying contre le climat Tous les jours, retrouvez le fil vert, le rendez-vous environnement de Libération. Aujourd’hui, le green graph. Les principales sources de financement du lobbying contre les mesures favorables au climat viennent des géants pétroliers, indique l’organisation influenceMap. Cette dernière a compilé les données issues des registres des lobbys, des rapports annuels, communiqués et documents internes, ainsi que les campagnes sur les réseaux sociaux. InfluenceMap a également évalué, pour chaque compagnie pétrolière, le degré d’opposition aux mesures favorables au climat. Les organisations ont de plus en plus tendance à sous-traiter le lobbying climatique Par le passé, le lobbying de compagnies telles qu’Exxon Mobil et ses filiales consistait principalement à semer le doute sur la réalité changement climatique. Mais les compagnies pétrolières choisissent de plus en plus de sous-traiter leur lobbying à des organisations tierces telles l’influent American Petroleum Institute. Savinien de Rivet
ActionAid - Barbie se moque des droits des femmes Plusieurs ouvrières de Foshan ont indiqué à notre enquêtrice que les jeunes femmes étaient souvent victimes de violences verbales et d’humiliations. Sur 10 femmes avec qui l'enquêtrice a pu échanger plus longuement, 4 ouvrières ont décrit des situations de harcèlement sexuel. L'une d'elles a été suivie après le travail par deux collègues masculins qui l’ont prise en photo à son insu. Elle se sent en danger mais n’a osé en parler à personne de peur de ne pas être crue. Une autre a déclaré qu'un collègue l'avait invitée à dîner à plusieurs reprises et qu'il revenait sans cesse à la charge : « il vient vers moi à chaque pause, je voudrais qu'il me laisse tranquille. J'ai très peur ». Un numéro de « hotline » se trouve sur les cartes des ouvriers et ouvrières mais il n’est pas utilisé, les ouvrières ne savent pas à quoi il sert, craignent que leur anonymat ne soit pas respecté ou considèrent qu’y faire appel ne réglera rien. Contre ce fléau, Mattel peut et doit s'engager vraiment, maintenant !
Plongée aux origines de la multinationale qui a inventé le Nutella Pour qui voudrait connaître Alba, modeste commune de la province de Cuneo, dans la région du Piémont, il n’est sans doute pas inutile, encore aujourd’hui, de se plonger dans les œuvres de l’un des plus grands écrivains italiens de sa génération, Beppe Fenoglio, qui écrivit sur la ville et les collines qui l’entourent, les Langhe, des nouvelles et des romans où il est question de pauvreté, de résistance et d’amour. À une heure de train de Turin, la capitale régionale, Alba bénéficie depuis 2016 de trente liaisons quotidiennes, par la grâce de la famille Ferrero qui en a fait la condition pour le retour au bercail de ses équipes dirigeantes. Elle est célèbre en Italie pour avoir été la première ville à se libérer seule de l’oppresseur fasciste, donnant naissance à une République partisane éphémère, dont l’histoire forme le cadre d’un récit de son grand écrivain, I ventitre giorni della città di Alba [Les vingt-trois jours de la ville d’Alba]. « Les bonnes idées conquièrent le monde »
sans titre En ce temps de coronavirus, il s’avère utile de se pencher sur certaines enquêtes oubliées. Ainsi, en 2017, la chaîne de télévision Arte avait mené une enquête sur la dépendance de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à l’égard de ses donateurs. De quoi clairement remettre en cause l’indépendance de cette institution internationale dans ses missions au service de la santé publique. Et de quoi se poser de légitimes interrogations sur ses indications et recommandations dans le cadre de l’épidémie de covid-19. Officiellement, l’Organisation Mondiale de la Santé, créée en 1948, coordonne des actions et cellules de crises transfrontalières afin de prévenir, guérir et fixer les normes des systèmes de santé à travers le monde. Et devinez quoi ? Et l’enquête d’Arte datant d’avril 2017 fournit quelques exemples saisissants de la soumission de l’OMS à ces financiers privés. GAVI comme l’OMS prétendent bien entendu être des structures transparentes opérant sans directive des industriels.
sans titre Dans la nuit du 9 au 10 avril, le géant du sucre Tereos a déversé 100 000 mètres cubes de pulpes de betteraves en décomposition dans le fleuve Escaut, dans le département du Nord. L’équivalent de 40 piscines olympiques, asphyxiant toute la faune aquatique sur leur passage et perpétuant le carnage jusqu’au coeur de la Belgique et des Pays-Bas, pour se répandre enfin dans la mer du Nord. Des dizaines de milliers de tonnes de poissons sont morts, de toutes tailles. Mais aussi des insectes, des œufs, des micro-organismes, des espèces protégées… Ce n’est pas la première fois que le groupe Tereos provoque des pollutions de cet ordre : en février dans l’Oise, en avril dans l’Escaut, en mai à Val-des-Marais… Les incidents destructeurs se répètent et les contrôles de sécurité sont inopérants. Il ne se passe pas deux mois sans que Tereos ne mette en danger nos écosystèmes et notre santé. Il ne suffira pas de réintroduire des poissons dans le fleuve Escaut pour que tout reparte comme avant.
sans titre Lundi 27 janvier, le tribunal de Dax a rendu son jugement dans l’affaire du site d’Angoumé, géré par Suez, sur lequel des produits phytosanitaires avaient été manipulés par un petit groupe de salariés en 2012. Il a déclaré coupable la société Suez RV Sud Ouest de mise en danger d’autrui et blessures involontaires par violation manifeste d’une obligation réglementaire de sécurité à l’encontre de 11 salariés du site, et a condamné l’entreprise à 30 000 euros d’amende. Trois anciens cadres, de différent échelon de la hiérarchie du groupe, ont également été condamnés : pour les mêmes infractions que Suez pour le responsable du site d’Angoumé, ainsi que 3 000 euros d’amende avec sursis. Pour ce qui est de l’indemnité de Frédéric Radosz, conducteur d’engins sur le site d’Angoumé qui a attaqué son ancien employeur, considéré comme victime d’un accident du travail, c’est donc le Pôle social du tribunal de grande instance de Mont-de-Marsan qui statuera le 13 mars prochain.
Le lobby agricole lutte contre un verdissement de la PAC A mesure que le vote au Parlement européen sur la réforme de la politique agricole commune (PAC), prévu lors de la semaine du 19 octobre, se rapproche, le lobbying du COPA-Cogeca – comité des organisations professionnelles agricoles européennes – se fait plus intense. Dans une lettre adressée aux eurodéputés, datée du 2 octobre, l’organisation présidée par Christiane Lambert, patronne de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), demande que les futurs « écorégimes », censés inciter les agriculteurs à adopter des mesures environnementales, ne représentent pas plus de 20 % des aides directes versées au titre de la PAC, alors que plusieurs groupes au Parlement – de la gauche jusqu’au centre droit – réclament que ce taux soit compris entre 30 % et 50 %. « Le COPA-Cogeca se bat pour préserver un statu quo », regrette Nina Holland, membre de l’ONG Corporate Observatory (CEO), spécialisée dans l’analyse de l’influence des lobbys à Bruxelles.