Les armées allemandes capitulent - l'Allemagne entière capitule à Reims Mémoire Vive – Marie-Claude VAILLANT-COUTURIER, née Vogel – 31685 La responsable des Jeunesses Communistes Marie-Claude Vogel naît le 3 novembre 1912 à Paris ; elle est l’aînée des enfants de Lucien Vogel et de Cosette de Brunhoff, appartenant à une famille protestante qui a soutenu le capitaine Dreyfus. Ses parents dirigent des revues culturelles ou consacrées aux loisirs. Son père membre de la SFIO, il se prononce en 1920 pour l’adhésion à la IIIe Internationale. L’engagement contre le nazisme Marie-Claude Vogel choisit d’être reporter-photographe. En 1934 , elle adhère à la Jeunesse communiste et participe à la fondation, en 1936 de l’Union des jeunes filles de France. En septembre 1937, quelques semaines avant la mort subite de celui-ci, elle épouse Paul Vaillant-Couturier, rédacteur en chef de L’Humanité, dont elle est la compagne depuis 1934. Elle entre en 1938 au service photo de L’Humanité ; elle en prend ensuite la responsabilité, et côtoie alors Gabriel Péri. La militante antinazi La Résistance Du dépot à Romainville L’arrivée à Birkenau Les fosses
Le procès de Nuremberg Contexte historique Le procès de Nuremberg Intenté par les forces alliées contre vingt-quatre hauts responsables nazis, le procès de Nuremberg se tient du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946. Il est placé sous l’autorité du Tribunal militaire international instauré par les accords de Londres du 8 août 1945 et composé de quatre juges, quatre procureurs et quatre assesseurs soviétiques, français, américains et britanniques. Pendant plus de dix mois, les accusés comparaissent pour complot, crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Analyse de l'image Les accusés au procès Vue restreinte de l’ensemble du banc des accusés, l’image est structurée en trois plans horizontaux. A l’arrière plan, trois militaires du Tribunal international (reconnaissables à leurs casques blancs et uniformes) surveillent, debout, les accusés qui figurent au centre de l’image. Au centre, et comme encadrés par les deux autres ensembles, on reconnaît certains des vingt-quatre accusés.
Le débarquement oublié du 15 août 1944 en Provence Libération de la France 5/12. Moins connu que le 6-juin, le débarquement en Provence, le 15 août, n'en est pas moins capital pour les Alliés dans leur reconquête de l'Europe. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jean-Marie Guillon (historien) Le débarquement du 6 juin masque celui du 15 août dans la mémoire collective, ce 70e anniversaire de la Libération a permis de le vérifier. L'armée allemande s'y attendait. Le littoral provençal est tenu par la XIXe Armée allemande, dont les forces – blindés et artillerie notamment – ont été ponctionnées pour la bataille de Normandie. La zone de débarquement se trouve entre Bormes et Saint-Raphaël, dans le Var, sur le littoral accidenté et peu favorable des massifs des Maures et de l'Estérel. Dans la nuit, des commandos français chargés de sécuriser les deux ailes de la zone avaient été largués. Après un bombardement aérien, puis naval, intense, le débarquement commence à 8 heures du matin, ce 15 août. Le printemps de toutes les attentes
Mort d’Elie Wiesel, rescapé de la Shoah et Prix Nobel de la paix L’écrivain, auteur d’une œuvre abondante sur la Shoah, est mort samedi. Il avait 87 ans. Il avait été déporté à Auschwitz en mai 1944, à l’âge de 15 ans. L’écrivain Elie Wiesel, qui avait reçu le prix Nobel de la paix en 1986, est mort samedi 2 juillet à l’âge de 87 ans, a annoncé le mémorial israélien de Yad Vashem. Lire la nécrologie : Elie Wiesel, voix majeure de la mémoire de la Shoah Rescapé de la Shoah, il a souvent dénoncé la responsabilité des dirigeants qui « savaient » le sort des juifs déportés, notamment Franklin D. Au cours de sa vie, il s’est engagé pour de multiples causes car il avait « fait un vœu » après la guerre : « Que toujours, partout où un être humain serait persécuté, je ne demeurerai pas silencieux. » Souvenirs de déportation Né le 30 septembre 1928 à Sighet, en Roumanie (alors Transylvanie), Elie Wiesel est déporté à 15 ans à Auschwitz-Birkenau, en Pologne occupée par les nazis. Refus de présider Israël
«Shoah et Rwanda, des références communes» Près d’un million de morts en seulement cent jours : le génocide de la minorité tutsie, qui s’est déroulé au Rwanda il y a exactement vingt ans, constitue la plus fulgurante tentative d’extermination de l’Histoire contemporaine. Pourquoi cet événement reste-t-il si mal connu, et si peu reconnu ? C’est une des interrogations à laquelle tente de répondre l’historien Jean-Pierre Chrétien dans son dernier livre, Rwanda, Racisme et Génocide, l’idéologie hamitique (1). Ce spécialiste de l’Afrique des Grands Lacs y analyse aussi les raisons qui ont rendu possible un tel massacre. Car il a fallu des années de propagande, de falsification de l’Histoire, imposée notamment par le colonisateur, et de stigmatisation de l’Autre pour convaincre les esprits de la nécessité du pire. Quelles sont les origines de ce génocide ? Le génocide rwandais n’a pas été improvisé en fonction d’une conjoncture. Vous invoquez l’idéologie hamitique. Alors qu’au départ, ni Hutus ni Tutsis ne sont de vraies ethnies ?
Robert Capa: The Man Who Brought D Day To The World Elie Wiesel Écrivain américain d'expression française (Sighet, Roumanie, 1928-New York 2016). Le porte-parole des victimes et des survivants Elie Wiesel est considéré à travers le monde comme le porte-parole des victimes et survivants du génocide des juifs par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. Chaque élément de son œuvre abondante – romans, récits, pièces de théâtre, essais… – constitue une étape dans le processus de deuil d'un homme meurtri, qui a choisi la littérature pour exorciser ses démons et porter témoignage. Enfant, le jeune Eliezer reçoit un enseignement religieux très dense. En 1944, la population juive de sa ville natale est déportée par les nazis dans les camps de concentration, lui-même et ses proches compris ; son père meurt quelques jours avant la libération des camps, et il reste seul survivant de sa famille. Installé à Paris après la Libération, il suit des cours de philosophie à la Sorbonne et écrit pour des journaux français et israéliens.
Rwanda: aux origines du génocide - Afrique Entre avril et juillet 1994, en l’espace de cent jours, près de un million de Rwandais ont été tués. L’essentiel des victimes appartenaient à la minorité tutsi, alors que les auteurs de cette véritable entreprise d’extermination étaient les Hutus, communauté majoritaire au pouvoir au Rwanda depuis 1962. Plusieurs milliers de Hutus modérés qui n’adhéraient pas à l’idéologie raciste de leurs dirigeants, ont aussi trouvé la mort dans ce bain de sang dont le pays des Mille collines commémore cette année le vingtième anniversaire. Les cérémonies de commémoration ont lieu à Kigali le 7 avril, en présence du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et des délégations officielles étrangères représentant notamment l’ancienne puissance colonisatrice, la Belgique, les Etats-Unis et l’Afrique du Sud. La France a elle décidé samedi d’annuler sa participation après les déclarations du président Paul Kagame l'accusant d'avoir participé aux massacres. Un peu d’histoire L’engrenage génocidaire Massacres
World War II: Why is it so important 70 years later? World War II is a huge topic. There are many sources both online and in print form. Primary Source materials: The Avalon Project at Yale University is a digital library relating to law, history and diplomacy. Its Word War II collection focuses on the diplomatic documents of the war. The Truman Library has digitized a large portion of documents related to the dropping of the atomic bombs on Hiroshima and Nagasaki. The Library of Congress also has a large collection of materials about World War II mainly focusing on United States involvement. Secondary Source Materials The British Broadcasting Corporation (BBC) has a site devoted to World War II. The Second World War by John Keegan The Second World War by Winston Churchill The Origins of the Second World War in Asia and the Pacific by Akira Iriye
Marianne Cohn - Poètes en résistance - Réseau Canopé Marianne Cohn Marianne Cohn ©Tallandier/Bridgeman Images Marianne Cohn est née à Mannheim en 1922, dans une famille d’universitaires de gauche d’origine juive mais plutôt détachée de la tradition juive et fortement assimilée. 27 janvier Le génocide des Tutsi au Rwanda fut le dernier génocide du XXème siècle. Entre avril et juillet 1994, en 100 jours, un million de Tutsi, homme, femmes et enfants, ont été assassinés au Rwanda au seul motif qu’ils étaient nés Tutsi. Le jeune homme dont la photo figure sur cette carte d’identité fait partie des victimes. Sa carte d’identité portait la mention ‘Tutsi’, pour lui comme pour des milliers d’autres, posséder une telle carte d’identité ou ne pas en posséder valait alors condamnation à mort. Cette carte a été retrouvée en 1995 dans une fosse commune creusée lors du génocide près du centre hospitalier de Kigali.
42-43 : la bataille de Stalingrad et la défaite allemande Biographie En 1940, après l’arrivée des Allemands à Paris, les limites imposées à la troupe par les occupants deviennent insupportables à Jouvet. Il décide donc d’emmener la troupe en tournée, en Suisse d’abord, puis en Amérique latine. Charlotte accompagne la troupe mais lorsque le Patron décide de ne pas rentrer en France, en septembre 1941, elle refuse de le suivre et, seule, rentre en France où elle retrouve Georges Dudach, entré dans la clandestinité. Le 2 mars 1942, cinq policiers des brigades spéciales font irruption dans leur studio du 93 rue de la Faisanderie. Après interrogatoires, Georges et Charlotte sont transférés à la Santé. Dudach est condamné à mort. Le 24 août, Charlotte est transférée au fort de Romainville. Lire page suivante