Futurisme, Rayonnisme, Orphisme
Dossiers pédagogiques/Collections du Musée Un mouvement, une période LES AVANT-GARDES avant 1914 : l'héritage du cubisme Les artistes et leurs œuvres Umberto Boccioni, Nature morte à la bouteille, 1912 Luigi Russolo, Dynamisme d'une automobile, 1912-1913 Michel Larionov, Journée ensoleillée,1913-1914 Nathalie Gontcharova, Les Porteuses 1911 Robert Delaunay, Une fenêtre, 1912-1913 Sonia Delaunay, Prismes électriques, 1914 Textes de référence F. Chronologie Bibliographie sélective Ce dossier s’inscrit dans une série Un mouvement, une période, qui sera régulièrement augmentée dans cette partie du site *À NOTER Les collections du Musée comportent 59 000 œuvres. Pour en savoir plus sur les collections du Musée : www.centrepompidou.fr/musee Les avant-gardes avant 1914 : l'héritage du Cubisme La recherche artistique européenne connaît autour de 1910 une accélération sans précédent. Après la guerre, leur optimisme commun n’est plus d’actualité. Les artistes et leurs œuvres Umberto Boccioni F. 1. 2.
Futurisme
Le futurisme est un mouvement littéraire et artistique européen du début du XXe siècle (de 1910 à 1920), qui rejette la tradition esthétique et exalte le monde moderne, en particulier la civilisation urbaine, les machines et la vitesse. Les peintres futuristes vont s'employer à réaliser, presque littéralement, le manifeste fondateur de Marinetti. Ils essaieront cependant de formuler leurs propres instruments contre le passé et la tradition, en cherchant un langage plastique visant à faire éprouver aux masses le sentiment de leur puissance. Rapidement, deux directions graphiques se dégageront : la représentation du mouvement, affirmé comme étant un dynamisme universel, et le conflit des corps dans l'espace. Second futurisme : Depero, Marinetti, Cangiullo, 1924. Le futurisme naît en Italie autour du poète Filippo Tommaso Marinetti (Manifeste du futurisme, 1909). À cet égard, leur manifeste énonce que[3] : — Boccioni, Carrà, Russolo, Balla, Severini, Manifeste des peintres futuristes
Aéropeinture
Histoire[modifier | modifier le code] L'origine futuriste[modifier | modifier le code] Avec sa comédie Le Roi Bombance (de 1905 mais représentée à Paris en 1909), Marinetti pose les premières bases de la poésie futuriste. Ce premier manifeste sera plus développé par deux manifestes rédigés et signés le 11 février 1910 par Umberto Boccioni, Carlo Carrà, Luigi Russolo (de Milan), Giacomo Balla (de Rome), Gino Severini (de Paris)[3], d'abord par le Manifeste des peintres futuristes[4], dévoilé le 18 mars 1910 au théâtre Chiarella de Turin, puis par le Manifeste technique de la peinture futuriste[5], publié un peu plus tard, la même année Les Futuristes ont publié un nombre important de manifestes qui font le tour de beaucoup de sujets différents et sur une longue période (de 1909 à 1969)[6]. Le manifeste de l'aéropeinture futuriste[modifier | modifier le code] Développement de l'aéropeinture[modifier | modifier le code] Termes du manifeste[modifier | modifier le code] ↑ F. Galeries
Le Futurisme à Paris - Une avant-garde explosive
À l'occasion du centenaire de la publication du Manifeste du Futurisme de Filippo Tommaso Marinetti à la une du Figaro, le 20 février 1909, le Centre Pompidou présente Le Futurisme à Paris - une avant-garde explosive. Première avant-garde du XXe siècle, le Futurisme se veut un mouvement littéraire et artistique rejetant la tradition esthétique et exaltant le monde moderne, en particulier la civilisation urbaine, les machines et la vitesse. Les peintres du Futurisme italien, principalement Giacomo Balla, Umberto Boccioni, Carlo Carrà, Luigi Russolo et Gino Severini, regroupés en 1910 autour du poète Filippo Tommaso Marinetti, proclament l'identité de l'art et de la vie par le biais de la notion de vitesse. Héritant de la philosophie de Bergson et de la théorie de la relativité d'Einstein selon lesquelles la stabilité est une illusion rétrograde, ils choisissent la vitesse comme moyen de percevoir et d'acquiescer au principe fondamental qui régit le monde moderne, le mouvement.
1909 Filippo Tommaso Marinetti: Manifeste du Futurisme
TextEditionsberichtLiteratur: MarinettiLiteratur: Le FigaroLiteratur: Futurismus-RezeptionLiteratur: Manifest M. Marinetti, le jeune poète italien et français, au talent remarquable et fougueux, que de retentissantes manifestations ont fait connaître dans tous les pays latins, suivi d'une pléiade d'enthousiastes disciples, vient de fonder l'Ecole du "Futurisme" dont les théories dépassent en hardiesse toutes celles des écoles antérieures ou contemporaines. Le Figaro qui a déjà servi de tribune à plusieurs d'entre elles, et non des moindres, offre aujourd'hui à ses lecteurs le manifeste des "Futuristes". Est-il besoin de dire que nous laissons au signataire toute la responsabilité de ses idées singulièrement audacieuses et d'une outrance souvent injuste pour des choses éminemment respectables et, heureusement, partout respectées? Puis le silence s'aggrava. – Allons, dis-je, mes amis! Nous nous approchâmes des trois machines renâclantes pour flatter leur poitrail. Oh! 1. 2. 3. 4. 5. 6. F.
Le futurisme
Le futurisme, né en Italie en 1909, se caractérise par une recherche de l’expression picturale du mouvement. S’inscrivant dans le prolongement du cubisme, on y voit parfois une certaine géométrisation des formes qui s’y apparente. Le mouvement est principalement fondé sur la fascination des machines, de la vitesse, et sur la décomposition du mouvement et sa représentation. Le futurisme, créé suite à l'édition du Manifeste du futurisme par Filippo Marinetti, se place dans un contexte d’avant-guerre où le climat politique et social est particulièrement tendu. De nombreux jeunes veulent changer radicalement le monde et ne voient la révolution qu’à travers la destruction de toutes les valeurs du passé (musée, bibliothèques, villes historiques…) à la faveur de la machine et de la vitesse. Si les formes généralement géométriques peuvent parfois rappeler celles du cubisme, il y a un désaccord avec son aspect statique.
Automobile in corsa
Esposizione di Pittura Futurista di "Lacerba" : Florence, Galleria Gonnelli, 1913 (cat. n° 1 reprod. (titré "Automobile in corsa")) Coquiot (Gustave).- Cubistes, futuristes, passéistes : essai sur la jeune peinture et la jeune sculpture.- Paris : Ollendorf, 1914 (reprod. p. 80) Exhibition of the works of the italian futurist painters and sculptors : Londres, Doré Galleries, 1914 (cat. n° 1 reprod.) Huntington Wright (Willard).- Modern Painting. Its Tendancy and Meaning.- New York, 1915 (reprod. p. 268) The Panama-Pacific International exposition : San Francisco, Department of Fine Arts, 1915 (cat. n° 1159) Seuphor (Michel).- L''Art abstrait, ses origines, ses premiers maîtres.- Paris : Maeght, 1950 (reprod. p. 21 (titré "Automobile de course", daté "1913")) Musées de France [revue], n° X, Paris, 1950 (Dorival (Bernard). Russolo (Luigi). Futurism : New York, Sidney Janis Gallery, 1954 (cat. n° 24 (titré "Full Speed")) Art et Sport. La Collection du Musée national d''art moderne.