Jacques Lévy • Les mondes des anti-Monde.
Jacques Lévy Ce qu’il est convenu d’appeler le « mouvement anti-mondialisation » (Mam) est un ensemble complexe de discours et d’actions. Je l’ai très modestement approché par la lecture de deux ans (janvier 1999-janvier 2001) du Monde Diplomatique, un mensuel qui apparaît assez centrale sur cet objet. D’une part, ses éditions française et étrangères sont très diffusées dans les milieux liés à ce mouvement. Notons cependant que, malgré son internationalisation réussie, notamment en Amérique Latine, Le Monde Diplomatique reste une réalité d’abord française. Cela posé, la mondialisation est un thème de plus en plus présent dans la production du « Diplo ». En me concentrant sur les articles de portée générale, publiés dans l’édition française de la revue et cohérents avec une ligne de « critique de la mondialisation », j’ai retenu vingt-un textes d’Ignacio Ramonet (6), Bernard Cassen (4), Susan George (3), Pierre Bourdieu et Loïc Wacquant, Christian de Brie, Noëlle Burgi et Philippe S.
Dossier n°8 - Mondialisation, transports et logistique
La croissance rapide de l’activité des transports est intrinsèquement liée à la mondialisation économique dont elle est à la fois la conséquence et le soutien. L’accélération des flux de passagers et de marchandises modifie profondément les stratégies des acteurs en termes d’offre, de demande et de régulation. Se pose alors la question de la viabilité des modèles de croissance actuels dans un contexte où de nombreux facteurs contribuent à une hausse potentielle des coûts de transports. Enfin, il faut s’interroger sur la compatibilité de l’essor des transports internationaux nécessaires à une économie mondialisée avec la préservation de l’environnement Parmi les facteurs explicatifs du phénomène de mondialisation, le transport tient une place privilégiée. Cette spécialisation des navires est source de gains importants de productivité puisqu’à chaque type de transports correspondent des terminaux dédiés, ce qui augmente les cadences de manutention.
Correction : quelques pistes pour faire fructifier l'erreurLeWebPédagogique
Sisyphe avait son rocher, les profs ont leurs copies. Sport pratiqué par le corps professoral, la correction de copies a ses sprinteurs, ses coureurs de fond mais compte peu de passionnés. Il en est de même pour les élèves : la correction d’un devoir les mobilise peu alors que c’est une étape importante de l’apprentissage. Comment faire pour que la correction soit un moment où l’élève s’active pour remédier à ses erreurs ? 1. C’est une pratique courante à l’école ou en cours de Français. « En orthographe comme en production d’écrits, nous demandons aux élèves de se relire suivant un code. (…) Chaque élève recevra une fiche. L’idéal est de distribuer et d’expliquer le code de correction au début de l’année : pour composer le code de correction ci-dessous (premier jet), j’ai associé un verbe d’action à un symbole et à sa signification. Piste d’utilisation 1 : corriger, c’est faire fructifier l’erreur. 2. 3. - Un dossier de Ressources Eccole sur la correction en classe
La Mondialisation contemporaine (1/2)
Si la mondialisation est devenue incontournable pour appréhender les mutations du monde actuel, il n’est pas toujours aisé de se retrouver dans le maquis, parfois bien confus, des définitions et des notions telles que la mondialisation et la globalisation, sans parler des hypothèses formulées par les chercheurs et des controverses suscitées par la dynamique mondialisante. 1– Est-il possible de définir et de dater la mondialisation ? Le développement du capitalisme libéral depuis le XIXe siècle se traduit par une expansion géographique continue mais contrariée par les guerres mondiales, le colonialisme et le socialisme. Dans le dernier quart du XIXe siècle, l’internationalisation des échanges ne connaît quasiment plus de limites spatiales. – La traduction française du terme anglais « globalization » hésite entre « mondialisation » et « globalisation ». – La mondialisation est un processus, à la fois inédit et en évolution constante. 2- Mondialisation, globalisation, planétarisation C.
Géographie des frontières
DIDAGEO, le blog de la didactique de la géographie
Le Géographe (Vermeer)
Le Géographe (De geograaf) Le Géographe (De geograaf) est un tableau de Johannes Vermeer (huile sur toile, 53 × 46,6 cm) peint vers 1668-1669, aujourd'hui conservé au Städelsches Kunstinstitut, à Francfort-sur-le-Main[1]. L'Astronome, pendant du Géographe ?[modifier | modifier le code] L'homme pris comme modèle est visiblement le même : ce sont les deux seules toiles de Vermeer à prendre comme sujet unique une figure masculine, qui ne réapparaît d'ailleurs dans aucune autre de ses œuvres actuellement connues. Une reconstitution du décor[4] a démontré que l'espace représenté était identique, Vermeer ayant simplement légèrement changé d'angle et de cadrage d'une toile à l'autre. Le sujet commun des deux toiles, un savant dans son cabinet d'étude, justifie également le fait qu'on les ait rapprochées. Ces similitudes ont pendant très longtemps fait vendre[6] — et par conséquent exposer — les deux tableaux ensemble. Références contemporaines[modifier | modifier le code]
La difficile gestion de l’eau en contexte transfrontalier : un exemple franco-espagnol
1 Nous tenons à remercier Hélène Marquis, Clément Balique, Mathieu Payre, Pauline Mainguy et Elenore (...) 1La construction européenne et l’ouverture progressive des frontières entre les Etats membres de l’Union européenne (UE) a représenté un ensemble de contraintes mais aussi un ensemble d’opportunités dont les territoires locaux se sont saisis (Saez, Leresche et Bassand 1997). La construction européenne conduit en effet et de façon explicite sinon à l’effacement progressif des frontières du moins à leur relativisation ; les fonds européens destinés à favoriser la coopération transfrontalière (Programmes Interreg I à IV notamment) ont fortement incité les acteurs aux partenariats de part et d’autre des frontières pour accéder aux financements (Maury 2008). 4En mettant la focale sur la politique de gestion de l’eau sur ce territoire, la frontière sera d’abord analysée comme élément relativisé par les acteurs locaux mais qui a néanmoins structuré l’histoire du territoire. Figure 1.