i-Roader de Grenoble L'i-Road est concept-car à 3 roues de TOYOTA. En phase d'expérimentation uniquement dans un quartier de Tokyo et ici à Grenoble, j'ai la chance d'être un de ses 3 premiers ambassadeurs grenoblois (depuis octobre 2014). Utiliser cette drôle de petite machine électrique pour mes déplacements a modifié mes pratiques urbaines mais a aussi bouleversé ma vie en changeant mon regard sur les autres. L'usage de la voiture dans les villes est polluant et égoïste puisqu'elle ne transporte, en général, qu'un seul passager. Des études montrent que la vitesse moyenne d'une auto en ville ne dépasse guère les 20 km/h. Bruits de la ville : Il y a longtemps, que je ne roule plus en voiture dans Grenoble. Avec le retour du " bruit des métiers ", les cris des gamins et même le chant des oiseaux, est-ce que l'électricité ramènera un peu de sérénité dans nos villes ? Une qualification différente et apaisante de nos espaces urbains surpeuplés et pollués se pose comme indispensable.
Une intelligence artificielle veut mettre les députés au chômage - Sciences Un chercheur de l'Université du Massachusetts met au point un générateur de discours politiques. L’art oratoire a longtemps été l’attribut privilégié des hommes politiques. Si l’Assemblée nationale a connu ses grands moments d’éloquence parlementaire — on pense entre autres aux discours de Hugo ou de Mirabeau, surnommé « L’Orateur du peuple » — il suffit de regarder LCP pour se rendre compte que les prises de paroles à l’assemblée suivent un certain canevas qui diffère peu d’un discours à l’autre. Cela pose la question intéressante de savoir si une machine suffisamment intelligente ne pourrait tout simplement pas générer ces discours automatiquement. C’est en tout cas ce que s’est demandé Valentin Kassarnig, un jeune chercheur à l’Université du Massachusetts à Amherst qui a mis au point une intelligence artificielle capable d’écrire des discours politiques qui pourraient pratiquement passer pour des vrais. Voici un exemple de discours Démocrate généré par l’intelligence artificielle. « M.
Bernard Stiegler : Travailler demain | La crise du travail Trousses de secours en période de crise, saison 2 : la crise du travail À l’époque de l’automatisation généralisée Le siècle dernier était celui du consumer capitalism, produit dérivé du taylorisme : produire à la chaîne et consommer comme le marketing le dicte. On a parlé du keynésianisme et du welfare state de Roosevelt. Mais aujourd’hui, ce modèle semble s’écrouler sous la pression de ses propres contradictions, cependant que se planétarisait la réticulation numérique. Celle-ci va provoquer dans les années qui viennent un processus d’automatisation généralisée où l’emploi salarié deviendra exceptionnel : les robots se substitueront massivement aux employés humains. Enregistré le 20 mars 2014 dans la salle Roland Topor Théâtre du Rond-Point. Durée : 1:15:17 > les autres Trousses de secours dédiées au travail En partenariat avec Cinaps TV et Rue 89
Les robots et l'intelligence artificielle sont-ils un danger pour l'humanité ? Dans le magazine "L'Angle éco" du lundi 8 juin, sur France 2, François Lenglet s'interroge sur l'impact des robots sur nos emplois. Qu'il s'agisse de l'industrie ou des services, les robots sont amenés à avoir une place de plus en plus importante. L'intelligence artificielle est aussi en plein essor, portée par les projets de grands groupes comme Facebook, qui a annoncé, mardi 2 juin, l'ouverture d'un laboratoire de recherche sur le sujet à Paris. Faut-il s'inquiéter de cette évolution ? François Lenglet : Michel Serres, vous êtes un philosophe français éminent. Michel Serres : Tout dépend de ce que vous appelez un robot. Et vous, Hakim El Karoui, êtes-vous optimiste face à l'émergence de ces "machines humanoïdes" ? Hakim El Karoui : Cela dépend de quel point de vue vous vous placez. Michel Serres : Oui, cela se voit déjà avec les ordinateurs. Hakim El Karoui, vous avez réalisé une étude pour Roland Berger qui prédit la disparition de trois millions d'emplois en France d'ici à 2025.
En politique comme dans les entreprises, “les médiocres ont pris le pouvoir” - Idées Sous le règne de la médiocratie, la moyenne devient une norme, le compromis domine : idées et hommes deviennent interchangeables. Il faut résister à la révolution anesthésiante, alerte le philosophe Alain Deneault. C'est d'une « révolution anesthésiante » qu'il s'agit. Celle qui nous invite à nous situer toujours au centre, à penser mou, à mettre nos convictions dans notre poche de manière à devenir des êtres interchangeables, faciles à ranger dans des cases. Surtout ne rien déranger, surtout ne rien inventer qui pourrait remettre en cause l'ordre économique et social. « Il n'y a eu aucune prise de la Bastille, rien de comparable à l'incendie du Reichstag, et l'Aurore n'a encore tiré aucun coup de feu, écrit le philosophe Alain Deneault qui enseigne la pensée critique en science politique à l'Université de Montréal. Qu'entendez-vous par « médiocratie » ? La médiocratie désigne ainsi un régime où la moyenne devient une norme impérieuse qu'il s'agit d'incarner. Non. Que voulez-vous dire ?
Faut-il « assujettir les robots aux charges sociales »? LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Cyrille Dalmont (Juriste, chargé de développement dans une société d’économie mixte du secteur de la construction) Par Cyrille Dalmont, juriste Si la violence des manifestations sociales actuelles semble totalement disproportionnée au vu de l’enjeu du projet de loi El Khomri, elle est particulièrement représentative de la société anxiogène dans laquelle nous vivons. La violence apparaît le plus souvent avec le désespoir : 85 % des Français gagnent moins de 1 194 euros net par mois, quand le seuil de pauvreté avoisine les 1 000 euros net dans notre pays. Une anxiété encore plus grande, voire une peur primaire, peut également s’emparer de nos concitoyens devant le futur « radieux » que tentent de leur vendre les grandes multinationales et les chantres des « nouvelles technologies ».
« La vague du véhicule autonome va engloutir 100 000 emplois de chauffeurs de taxis et de VTC » L’économiste Erwann Tison déplore, dans une tribune au « Monde », que la prochaine mutation du transport individuel ne soit pas anticipée par la formation et la reconversion de ceux qui perdront leur emploi. LE MONDE ECONOMIE | | Par Erwann Tison (Economiste à la Fondation Concorde) Tribune. L’entreprise lyonnaise Navya a présenté le 7 novembre son prototype de taxi autonome sans chauffeur, baptisé Autonom Cab, qui pourrait être opérationnel dès 2018. Le concept est simple : à la manière d’un VTC, vous pouvez commander une course sur votre smartphone dans un véhicule vous emmenant où bon vous semble, sans l’intervention d’un chauffeur humain. Si l’on peut se féliciter du fait qu’une de nos entreprises soit en lice pour décrocher le titre de premier vendeur de taxi-robot au monde, on peut néanmoins s’inquiéter du manque de réaction face à cette révolution. Le coût d’un de ces véhicules est d’environ 240 000 euros, soit environ le même que celui d’une licence de taxi à Paris.
La Société générale va supprimer 900 postes et fermer de nouvelles agences La banque française présente aux investisseurs son plan stratégique d’ici à 2020. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Véronique Chocron Deux ans après avoir annoncé une sévère restructuration de son réseau, avec la fermeture de 20 % de ses points de vente à horizon 2020, la Société générale a décidé de durcir encore le traitement appliqué à son activité de banque de détail en France. Dans le cadre de son plan stratégique pour 2020 « Transform to grow » (« transformer pour croître »), présenté, mardi 28 novembre, aux investisseurs, lors de l’Investor Day, la banque française a prévu la suppression de plus d’une centaine d’agences supplémentaires. Ainsi, au terme du plan, l’enseigne ne comptera plus que 1 700 agences dans l’Hexagone, soit un réseau équivalent à celui de LCL (1 640 agences prévues en 2020). Envoyer des signaux de reprise Lire aussi : BNP Paribas fait maigrir sa banque de détail en France et va supprimer 640 postes Des activités trop peu rentables
Automatisation : 375 millions de travailleurs devront changer de métier d'ici 2030. 14 % de la main d’œuvre mondiale sera affectée par l’automatisation à l’horizon 2030, soit 375 millions de travailleurs qui vont devoir apprendre de nouvelles tâches, voire de nouveaux métiers. tel est le calcul d'une nouvelle étude du cabinet McKinsey (1). Ainsi, dans plus de la moitié des professions, au moins un tiers des activités pourront être automatisées et 15 % des heures travaillées. En France, cela représente plus de cinq heures par semaine. Les activités les plus sensibles concernent les travaux physiques comme l'utilisation de machines ou la préparation de repas-minute, mais aussi la collecte et le traitement des données (travail parajuridique, comptabilité, traitement des transactions de back-office…). Le Japon est le pays le plus touché avec la moitié de sa main d’œuvre concernée. L’Allemagne et les États-Unis viennent ensuite avec un tiers des effectifs. 280 millions d’emplois créés Assez d’emplois pour tout le monde ? Concepcion Alvarez @conce1 (1) Voir l'étude McKinsey
Plus d'ouverture d'usines que de fermetures en 2017. la France se réindustrialise ? Le début d'année a été marqué par de nombreuses annonces de plans sociaux et de restructurations des groupes. Castorama , Pimkie , Solocal...marqué également par des fermetures d'usines , Tupperware à Joué les Tours , Ford qui annonce la fin de tout investissement dans son usine de Blanquefort , pas vraiment de quoi être optimiste et pourtant les chiffres le montrent il y a eu plus d'ouvertures de sites que de fermetures l'an dernier. 100 sites industriels ont fermé leur portes 125 se sont montés , ce qui fait donc un solde légèrement positif de 25 usines. Au vu de la casse des quinze dernières années , ce chiffres bien que modestes est plutôt encourageant quand on sait d'où on vient , pour rappel en 2009 , au plus fort de la crise plus de 380 usines avaient été rayées de la carte industrielle et même si l'on observe depuis 2014 un léger redressement , la France compte encore 580 usines de moins qu'en 2008. Quels sont les secteurs qui résistent ? A quoi ressemblent ces nouvelles usines ?