SWOT : analyse de facteurs internes et externes + cas IKEA Les décisions prises au sein de votre entreprise doivent prendre de nombreux facteurs en considération. Synthétiser la nature de votre entreprise et de son environnement vous offre une meilleure vision. Vous pourrez ainsi vous fixer des objectifs concrets. La SWOT, pour Strength, Weakness, Opportunities, Threats, ou FFOM, associe les résultats d’un ensemble d’études réalisées. Brève explication théorique suivie de l’analyse SWOT d’IKEA. Différentes analyses dans la matrice SWOT L’analyse SWOT porte sur vos forces et faiblesses, vos opportunités et menaces. Les facteurs internes, forces et faiblesses, vont avoir des effets positifs ou négatifs sur votre entreprise. Pour ce qui est des facteurs externes, on distingue les opportunités et les menaces. IKEA est l’une des plus grandes chaines de magasin d’ameublement au monde. De quoi faire rêver, non ? Forces L’espace intérieur de ses magasins est très engageant. Faiblesses Certains marchés géographiques connaissent des difficultés. Menaces
Structure de l'entreprise : concevoir une organisation efficace Quelle structure pour quelle entreprise ? Une question déterminante pour exploiter au mieux les opportunités décelées par les analyses stratégiques. Avant d'arrêter son choix, il faut connaître quelques bases et revenir sur les travaux de Mintzberg : les mécanismes de coordination (ajustement mutuel, supervision directe, standardisation), les éléments de la structure (acteurs en présence, le centre opérationnel, le sommet stratégique, la ligne hiérarchique, technostructure, les fonctionnels de support logistique). Mais aussi, les différents types : la structure simple, la structure fonctionnelle, divisionnelle, par projet, quid de la bureaucratie professionnelle... Bref de nombreux fondements théoriques, mais qui sont indispensables pour comprendre le fonctionnement interne d'une entreprise, les différentes interactions à l'intérieur et entre les processus. Nous avons référencé dans ce dossier un bon nombre de ressources publiées sur internet qui vous aideront à y voir plus clair... Cours
Steve Jobs, le parfait entrepreneur à la Schumpeter Je suis toujours émerveillé lorsque je prépare des cours de voir en quoi les économistes/sociologues peuvent encore nous aider à comprendre le monde actuel (je sais, c'est une phrase un peu pompeuse, mais elle correspond pourtant à ce que je pense). Nous avons achevé, avec ma classe de Terminale, l'analyse du capitalisme de Joseph Aloïs Schumpeter et je cherchais des illustrations de ses principaux concepts. En parcourant mes archives et le web, plusieurs informations concernant l'entreprise Apple m'ont paru très pertinentes pour revisiter cet auteur. L'entrée de l'Apple store de San Francisco (GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP) L'entrepreneur, acteur clé de l'innovation : le cas Steve Jobs Pour Schumpeter (1883-1950), le capitalisme ne se caractérise pas par un système fondé sur la recherche de l'équilibre entre l'offre et la demande (régulation par le marché). Il doit posséder "un leadership économique" dans ses "fonctions de chef" (théorie de l'évolution économique). (Source : Gizmodo)
Pourquoi Steve Jobs divise autant? «C'est un peu comme quand John Lennon est mort, ou JFK, ou peut-être Martin Luther King: c'est comme un grand trou qu'on ressent». Ce sont les mots de Steve Wozniak, le co-fondateur d'Apple, à la mort de son ami Steve Jobs. C’est aussi ce que le monde des nouvelles technologies et les fans d’Apple expriment depuis mercredi, date du décès. Mais Steve Jobs a longtemps suscité les divisions autour de sa personne, autant que les compliments et les élégies. Dans les années 70, Steve Jobs, qui travaille un temps pour Atari avant de fonder Apple avec Wozniak, en 1976, passe pour un arrogant effréné. Son premier joujou en 1979 le «PC Lisa», est un échec financier, et le premier Macintosh envisagé (par Jef Raskin) ne le séduit pas: il veut l’annuler. Selon Andy Hertzfeld, salarié d’Apple des premières heures, «beaucoup d’employés avaient peur de Steve Jobs, à cause de ses crises de colères, de sa propension à dire aux gens exactement ce qu’il pensait, et qui n’était que rarement positif»… Opacité
Étude de marché : méthode du questionnaire en 12 points Elaborer un questionnaire pour mener une étude de marché nécessite que l’on suive quelques règles, de façon à éviter les biais classiques qui sont générés par une insuffisance méthodologique. J’ai déjà, dans un chapitre précédent, traité des 22 biais possibles dans un questionnaire, mais il manquait encore la check-list, un outil simple et facile d’accès qui va vous permettre de construire votre questionnaire. La voici donc, en 12 points, cette méthode éprouvée, que je remets à jour régulièrement depuis quelques décennies, et qui est toujours applicable. Ce que je désire livrer ici est une simple liste de contrôle, un fil rouge véritablement utile pour la conduite d’une étude de marché. Etape 1 : Objectifs Décrivez les objectifs de votre étude de marché en quelques points. Etape 2 : Population Etape 3 : Pré-enquête Attention, une pré-enquête n’est pas un pré-test ! Etape 4 : Hypothèses Etape 5 : Rédaction des Questions Etape 6 : Type de Questionnaire Etape 7 : Echantillonnage Etape 11 : Analyse
Jean-Baptiste Say et la libération des forces de production S'il est un personnage qui peut se targuer d'être au coeur de l'actualité ces dernières semaines, c'est bien le patron. Du Medef au Premier ministre, on nous répète dans les hautes sphères qu'il est le centre de l'activité économique. Quel est donc cet être exceptionnel ? Curieusement, il intéresse peu… les économistes. Dans le dernier numéro de la revue Innovations, deux articles, d'André Tiran et Gérard Minart, nous permettent de connaître un peu mieux le frère de Louis, futur fondateur des sucreries Béghin Say. D'abord, un innovateur Il réfléchit beaucoup aux qualités que doit remplir un chef d'entreprise. Pourtant, celui qui se veut à la fois héritier et critique d'Adam Smith propose une analyse très théorique et sans lien avec le réel de la production qui aboutit à sa célèbre loi des débouchés, selon laquelle l'offre crée sa propre demande. Des qualités peu communes L'universitaire José M. A bien suivre l'économiste, devenir un bon chef d'entreprise réclame donc beaucoup de talent.
Quel est le pouvoir d’achat des Français en... Voici une infographie interactive riche d’enseignements pour chacun. Un pilote et un chirurgien ont-ils le même pouvoir d’achat ? Combien d’heures une hôtesse de caisse doit-elle travailler pour s’acheter un véhicule neuf de prix moyen ? Et un basketteur professionnel de renom ? Si Tony Parker, joueur professionnel des Spurs de San Antonio, doit s’entraîner 2 heures et 30 minutes avec ses coéquipiers pour pouvoir s’acheter un véhicule neuf de prix moyen (25 108 euros), une hôtesse de caisse devra économiser plus d’un an pour rouler au volant de cette voiture. C’est l’un des exemples cités par le portail d’information Bonial qui a lancé mercredi 13 avril 2016 une infographie dynamique pour découvrir le pouvoir d’achat des Français en temps réel. L'infographie du pouvoir d'achat des Français en temps réel Méthodologie
Facebook, Airbnb...Les entrepreneurs ne cherchent pas à devenir milliardaires mais à aider Le site Airbnb met en relation des voyageurs et des hôtes potentiels, moyennant finances (Capture d'écran Airbnb) Le développement de l’entrepreneuriat est fréquemment envisagé comme une solution à la crise. Deux questions se posent alors : comment développer l’entrepreneuriat et comment encourager les futurs entrepreneurs ? Lors de son déplacement au salon CES de Las Vegas en janvier, Emmanuel Macron affirmait "il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires". Si étrange qu’elle puisse paraître de la part d’un ministre d’un gouvernement de gauche, cette déclaration interroge quant aux raisons qui conduisent à entreprendre, d’autant que les chercheurs s’accordent pour affirmer que l’appât du gain n’est pas la principale motivation pour entreprendre. Résoudre des problèmes Qu’ont les entreprises talentueuses à nous dire à ce sujet ? BlaBlaCar, Uber ou encore Airbnb : ces trois initiatives ont en commun d’avoir répondu à un besoin non couvert.
Comment être sûr à 200% que votre prochain produit sera un succès ?ConseilsMarketing.fr Nous allons va voir ensemble comment évaluer un marché pour lancer un produit, créer un nouveau service, développer une application pour une startup…. Dans un premier temps nous allons voir les méthodes pour tester un marché, un produit, une idée… de manière quantitatives afin de tester une appétence pour une offre. Le but est de savoir si l’offre plait (ou pas !), et éventuellement de changer quelques variantes (titres, prix…). Dans la seconde partie nous allons voir les méthodes qualitatives, qui ont pour objectif de valider un concept, de trouver des idées… Partie 1 – L’analyse quantitative du marché 1 – Les études génériques existantes pour des tendances à long terme Le plus simple est de consulter les études déjà publiées et que l’on trouve sur internet. Pour cela il suffit de taper “étude” ou “marché” … + mot clé” dans Google : Il faut souvent se méfier des études perspectives qui se projettent dans les prochaines années : on peut les prendre comme des grandes tendances. A noter :
Ces PME françaises qui vont devenir des multinationales © DR (La start-up Blablacar est devenue leader européen du covoiturage en rachetant l'allemand Carpooling) Moins de charges, moins de contraintes... Si, comme on l'anticipe, nos PME seront délivrées de leurs chaînes dans les années à venir, ces dix-sept pépites, parmi d'autres, exploseront. C'est le mal français. Contrairement à l'Allemagne, qui en regorge, nous manquons cruellement d'entreprises de taille intermédiaire (ETI) et encore plus de champions internationaux. Les raisons sont bien connues : normes absurdes, Code du travail tatillon, fiscalité dissuasive et frilosité des investisseurs... Voici une sélection des mieux placées : François Miguet