La déficience intellectuelle Michael L. Wehmeyer University of Kansas Définition de la déficience intellectuelle La déficience intellectuelle est caractérisée par des limitations dans le fonctionnement intellectuel qui entraine le besoin de fournir une énorme quantité de soutien pour permettre à la personne de participer à des activités requérant le fonctionnement normal de l'être humain (Wehmeyer, Buntinx, Lachapelle, Luckasson, Schalock, Verdugo, et coll., 2008). La déficience intellectuelle est un type d'incapacité. En somme, selon la CIF, les structures anatomiques désignent les parties anatomiques du corps et les fonctions organiques désignent les fonctions physiologiques et psychologiques des systèmes organiques. La déficience intellectuelle est donc une incapacité dans laquelle les déficiences cérébrales (ex. : fonctions organiques et structures anatomiques) causent des limitations d'activités et des restrictions de participation. Des déficits aux habiletés humaines Aptitude linguistique et réception auditive
Arriération mentale n.f. (angl. mental retardation/deficiency) Carence intellectuelle se traduisant par des difficultés d'adaptation au milieu et une baisse globale des capacités cognitives par rapport à la moyenne de la population. Le terme est de moins en moins utilisé du fait de son caractère péjoratif ; on lui préfère l'expression "retard mental", qui met l'accent sur la lenteur et les difficultés de développement. En 1968, l'Organisation mondiale de la santé recommande la classification suivante : de 67 à 52, arriération mentale légère ; 51 à 36, modérée ; 35 à 20, sévère ; en deçà, profonde. Néanmoins, le concept d'arriération mentale, en premier lieu destiné à adapter l'éducation au profil intellectuel, a fait l'objet de vives critiques et de nombreuses polémiques, les "catégories" restant floues et sujettes à de nombreuses variables cachées, notamment sociales et scolaires, tout en faisant l'impasse sur d'autres variables.
Déficience intellectuelle et handicap mental par l'Unapei Le handicap mental est la conséquence sociale d'une déficience intellectuelle. La personne handicapée mentale est avant tout une personne. Elle a les mêmes droits et les mêmes devoirs que les autres. Elle bénéficie d'un droit supplémentaire aux autres, lié à sa situation de handicap : le droit à compensation. Quelques définitions L'une des avancées de la loi du 11 février 2005 dans son article 2 est l'adoption d'une définition commune du handicap : « Constitue un handicap (...) toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant. » Au-delà du handicap, l'Unapei a toujours vu les personnes qui en étaient atteintes et s'est attachée à en définir la singularité : Les origines du handicap mental