L’adolescent et la lecture, supports et pratiques nouvelles – Monde du Livre A l’occasion de la deuxième édition du colloque Métamorphoses numériques du livre, Olivier Donnat a commenté l’enquête qu’il a dirigé sur les Pratiques culturelles des français à l’ère numérique1. Les résultats permettent de différencier nettement une tranche de la population qui suscite tout à la fois attentions et interrogations. Première génération à maitriser avec acuité les possibilités du numérique, les teenagers sont en effet devenus leaders d’opinion et dictent les stratégies marketing des entreprises de produits de consommation comme la mode. Mais dans le secteur du livre, les politiques culturelles ont choisi de privilégier l’enfance, au détriment des jeunes adultes. Pourtant si les 12-15 ans délaissent inexorablement le livre imprimé au profit d’autres pratiques culturelles et supports, le décrochage de la lecture n’est ni une fatalité ni même une certitude. La lecture n’est plus un marqueur social Pour aller plus loin:
Le plaisir de lire baisse chez les jeunes de 15 ans Les Français étaient 61 % à aimer lire en 2009 contre 70 % en 2000. Les élèves de 15 ans, auxquels s'intéresse la dernière étude internationale Pisa pour l'OCDE, lisent de moins en moins par plaisir. En moyenne, parmi les pays de l'OCDE, en 2009, 37 % des élèves affirment ne pas lire par plaisir, selon l'organisation internationale. L'envie de lire est un prédicteur fort de réussite scolaire, toutes les études le démontrent, car la lecture reste nécessaire dans tous les domaines. Une étude cantonnée au «papier» Difficile de dire en dépit de cette étude si les élèves lisent moins. «La lecture reste fondamentale pour réussir» Trois questions à Sophie Vayssettes, analyste à la direction Éducation de l'OCDE. Pourquoi les élèves perdent-ils le goût de lire des livres ? Le plaisir de lire s'est effondré partout dans le monde, sauf au Japon, entre 2000 et 2009. L'envie de lire est-elle fondamentale pour réussir ? Va-t-on lire différemment à l'avenir ?
L’inégal accès à la lecture 11 novembre 2009 - 45 % des ouvriers n’ont lu aucun livre sur une année contre 10 % des cadres supérieurs. Un tiers de la population de plus de 15 ans ne lit aucun livre. 27 % en lit 4 par an au maximum. Les écarts entre les catégories sociales sont importants : 50 % des agriculteurs et 45 % des ouvriers ne lisent pas de livres contre 10 % des cadres supérieurs. Les ouvriers lisent en moyenne 11 ouvrages dans l’année, les cadres supérieurs, 23. 15,7 % des cadres sont abonnés à une bibliothèque ou à une médiathèque, contre 8,5 % des employés et 6,1 % des ouvriers. L’exemple de la lecture montre une nouvelle fois que les inégalités d’accès à la culture entre catégories sociales résident moins dans des éléments matériels comme le niveau de vie que culturels tels le diplôme, la maîtrise de la langue et de l’écrit ou le milieu familial. Photo / © Piano107 - Fotolia.com
Lecture et adolescents, à l’heure du numérique | CRDP de l'académie de Nice Conférence-débat : Lecture et adolescents, à l’heure du numérique Savoir lire ne veut pas dire aimer lire : en quoi l’univers littérature jeunesse permettrait-il alors de raccrocher les adolescents à la littérature, comment le documentaliste pourrait-il être le « passeur » et le CDI ce tiers-lieu favorisant les échanges autour de moments de lecture partagée. A l’heure où l’école marque officiellement son entrée dans l’ère du numérique, les professionnels de la lecture (enseignants, bibliothécaires, éducateurs…) se doivent d’investir le terrain des ados hyperconnectés y compris hors temps scolaire au travers d’espaces virtuels et de réseaux sociaux. Magalie Bossuyt présentera lors de la journée-événement du 4 décembre consacrée à la lecture, une conférence intitulée « Adolescents et lecture à l’heure du numérique ». Adolescents d’hier et d’aujourd’hui, des lectures différentes,Lecture et écrans, les ados hyperconnectésDes expériences de lecture partage via le numérique Deux interviews
Enquête : les jeunes et la lecture La lecture, une activité qui serait délaissée par les jeunes ? Rien n’est moins sûr, si l’on en juge par une étude réalisée par l’institut Ipsos pour le Centre national du livre (CNL) auprès d’un échantillon de 1500 jeunes âgés de 7 à 19 ans. Les résultats de cette enquête, qui ont été dévoilés le 28 juin, permettent de dresser, à rebours des idées reçues déclinistes, un état des lieux précis et documenté de la lecture chez les jeunes. « Non seulement les jeunes lisent, mais ils aiment lire ! », se réjouit Vincent Monadé, président du Centre national du livre. Non seulement les jeunes lisent, mais ils aiment lire ! Premier enseignement : la lecture reste une activité « importante » chez les jeunes, qu’elle soit prescrite dans le cadre scolaire (89%) ou librement choisie dans celui des loisirs (78%).
Les jeunes et la lecture - Études et rapports du CNL - Ressources - Site internet du Centre national du livre Mardi 28 juin 2016, a été présentée une étude du Centre national du livre, confiée à Ipsos, sur les jeunes, dans leurs rapports au livre et à la lecture. Menée à l’échelon national, elle porte sur un échantillon de 1 500 jeunes, âgés de 7 à 19 ans. Ils ont été interrogés en ligne, du 25 mai au 1er juin 2016, sur leurs pratiques en termes de lecture ; leurs perceptions, leurs motivations ou leurs freins à lire des livres ; leurs sources de prescription et leurs modes de procuration des livres ; leurs loisirs. Vincent Monadé, président du Centre national du livre, a souhaité faire réaliser cette étude car, pour lui, « il est primordial de connaître le public et ses habitudes afin de participer à éclairer la profession et conduire une politique du livre pour le CNL la plus adaptée possible, notamment en s’inscrivant, mieux et plus, dans la priorité donnée à l’éducation artistique et culturelle par la ministre de la Culture et de la Communication, Audrey Azoulay. ». Les jeunes lisent !
L'accès des enfants et des jeunes à la musique | JM France Malgré les politiques suivies d’aménagement du territoire, la France reste marquée par ses choix anciens de « centralité », autour de la « grande ville » en général et de Paris en particulier. Cet état de fait est aussi vrai pour la musique. Malgré un foisonnement de structures créées dans le cadre de la « culture pour tous » initiée par André Malraux puis Jack Lang, certaines zones demeurent - de facto - très pauvres en offres de spectacles musicaux et de pratique musicale, notamment pour l’enfance et la jeunesse. On pense d’emblée aux zones très rurales et aux quartiers urbains dits « défavorisés », qui manquent souvent cruellement de moyens de sensibilisation. On estime par exemple que seulement 35 % des enfants de onze ans ont accès au spectacle, grâce aux sorties scolaires et que, ce n'est au mieux qu'un tiers des enfants d’âge scolaire qui a accès à une pratique musicale en France. Or, si l’on parle d’un enjeu quantitatif, quel est-il ?
Les jeunes écoutent deux heures de musique par jour Sur les baladeurs, les ordinateurs, les téléphones...la musique a envahi leurs vies. Ils la téléchargent et la partagent toujours plus vite... Elle est l’activité culturelle favorite des 15-24 ans. Ce 21 juin, les Français sont attendus dans les rues pour fêter la musique. » LIRE AUSSI - Revenge porn: «La honte m’envahissait en permanence» Une étude réalisée par l’institut Opinion Way en 2011 rappelle que la musique est l’activité culturelle favorite des 15-24 ans. Vingt-sept ans auparavant, une enquête menée par l’institut Ipsos établissait ce même constat. • La révolution Internet La révolution numérique a bouleversé les usages et les modes de consommation. Avec Internet, les jeunes ont trouvé le moyen de consommer et de partager la culture plus rapidement. • La musique partout Les supports d’écoute ont évolué parallèlement à la révolution numérique. • Le RnB plébiscité Aujourd’hui, les préférences des jeunes en termes de genre musical, sont extrêmement variées.
"Les jeunes et la musique", nouvelle étude de SoCo 2018 Le Patch (Pôle musiques actuelles de Picardie) a chargé l’an dernier la société SoCo (Sociologie & Conseil) de mener une étude auprès de 2000 jeunes à propos de leur rapport à la musique. Les jeunes et la musique est librement consultable en ligne. L’étude Les jeunes et la musique a été menée en 2016-2017 auprès de plus de 2000 jeunes dans les Hauts-de-France. Elle porte sur leurs goûts musicaux, leurs sorties, leurs modalités d’écoute musicale mais aussi leurs rapports aux risques auditifs et répercussions sur leur santé. L’étude est disponible à la lecture et au téléchargement sur le site de SoCo. Le cabinet d’études SoCo propose aux organismes publics et privés souhaitant quantifier et analyser les effets produits par leurs actions, de réaliser des enquêtes : Étude de publics, étude d’impactEnquête de satisfactionAnalyse d’expérience utilisateurÉvaluation de politique publiqueDiagnostic de territoire Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de SoCo.
Pourquoi les jeunes désertent les salles de cinéma - Cinéma - 2019 Le cinéma fait salle comble en 2019. Et c’est une bonne nouvelle. Rarement la fréquentation aura atteint de tels sommets. Des salles toujours combles en 2019 ? Plus que jamais. Le péril jeune guette-t-il le cinéma en salle ? Pas encore, mais le spectateur a pris des rides. Les raisons d’un désamour des jeunes ? Dans un récent tweet, Gaspard Gantzer brandissait la photo de son ticket d’entrée au Pathé Beaugrenelle, payé 15,20 euros, et écrivait : « Il ne faudrait pas que le cinéma devienne un luxe. » Touché. Les jeunes, une cause perdue pour le cinéma en salles? Pas encore. Pour autant, si on peut dessiner le sens de la pente, difficile de déterminer son amplitude avec certitude. Abonné Voit-on le même film au cinéma et sur un mobile ? Cette évolution du public en salles a-t-elle une incidence sur les films ? Surtout, il est probable que les moins de 25 ans concentrent leurs sorties vers les blockbusters américains dont ils sont la cible privilégiée.
Les jeunes désertent les salles de cinéma, les seniors toujours plus nombreux - 2019