Pourquoi les neurosciences cognitives modifient-elles la compréhension et la pratique de l’apprentissage ?
Malgré une prétention millénaire à vouloir objectiver les mécanismes de l’apprentissage chez les êtres humains, il convient de rappeler qu’en ce domaine se sont toujours mêlées des questions de doctrine, de religion, d’idéologie et d’empirisme naïf. Cet entremêlement a conduit le plus souvent à associer des préjugés culturels à des observations précises et à faire en sorte que l’apprentissage apparaisse comme un joyeux mélange de convictions et de constatations. Selon ce point de vue l’émergence des neurosciences cognitives n’a pas fondamentalement modifié l’approche, pour le moins bigarrée, de l’apprentissage. Ainsi est-il possible de considérer que les neurosciences cognitives ont mis en question des préjugés culturels, des recettes de cuisine, des pratiques commerciales, des démarches scientifiques ou pseudo-scientifiques, etc. A titre d’exemples l’on peut citer :
Sketchnote ou Croquinote: une technique à découvrir
pratique vise à utiliser le dessin et des modèles graphiques pour favoriser les échanges et les réflexions au sein d’un groupe, lui permetant de construire une vision commune (source: Le "Sketchnote" ou "Croquinote" en français, consiste aussi à traduire en pensée visuelle des concepts, processus, idées, conversations, mais individuellement et comme technique de prise de note. Les origines du Sketchnote remontent aux fameux carnets de note de Leonardo Da Vinci. Dans la vidéo en anglais, ci-dessous, on peut observer un exemple des technique utilisées pour le sketchnoting.
Mémorisation : trouver sa stratégie
Dans tous les cas : lire, relire, et réviser plusieurs fois Il faut souvent apprendre plusieurs fois pour mémoriser vraiment Il n'y a pas de secret : pour bien mémoriser, il faut relire et réviser plusieurs fois le même cours et la même leçon. C'est la règle de base indispensable à tous, quelle que soit votre forme d'apprentissage.
Quand des professeurs d’histoire-géographie renversent leur classe 2/2
Fin des témoignages de nos quatre collègues, suite au premier article sur la pédagogie inversée. L’occasion aussi pour nous de confronter ces pratiques, d’en mesurer les atouts, le potentiel, et sans doute quelques limites. A discuter et à débattre ! Comment votre expérimentation est-elle accueillie par vos élèves, les parents d’élèves, vos collègues, vos supérieurs hiérarchiques ? Utilisez-vous le terme de « classe ou pédagogie inversée » quand vous présentez votre pratique ? Cyril Delabruyère
Outil du sociogramme
Bonjour! Vous trouverez ici l’outil développé par Pierre Girardot et qui permet de créer la formation d’équipes qui respecte les désirs des élèves! La création d’un sociogramme exige normalement près de 3h de travail pour une classe comportant 25 élèves, avec l’outil de Pierre, on le réalise en moins de 15 minutes la première fois, et environ 7 minutes les autres fois! Vous trouverez à gauche une vidéo vous expliquant une marche à suivre afin de réaliser sans heurts votre premier sociogramme. Je vous invite à le consulter au complet avant de m’écrire en me demandant comment l’outil fonctionne.
La classe inversée pour sauver l’école ?
2022. La journaliste du Monde Maryline Baumard[i] imagine l’école de demain, sur les bases de la refondation de l’école prônée 10 ans plus tôt par Vincent Peillon : « Ce que Clara a vraiment vu se modifier au fil de sa scolarité, c’est la pédagogie. Beaucoup de ses enseignants ont opté pour la « classe inversée ». Les ressources mises en ligne sur Internet, la connexion des classes et surtout la formation des enseignants ont permis cette petite révolution qui a contribué sans doute à laisser moins de jeunes sur le bord de la route.
Le blogue : pourquoi chaque classe (et chaque élève) devrait en avoir un - L'École branchée
Le blogue est un outil idéal pour faire entrer une classe dans l’ère 2.0. Facile à créer et à utiliser, ce journal virtuel permet de garder de précieuses traces des progrès de l’année et de partager réflexions et apprentissages tout en pratiquant l’écriture. De nombreuses classes d’ici et d’ailleurs ont déjà adopté le blogue comme outil de travail en classe. Il encourage les élèves de la génération numérique à lire et à écrire, et ce peu importe la matière concernée. C’est une façon de travailler avec laquelle ils deviennent vite confortables. De plus, le blogue introduit dès le plus jeune âge la notion de citoyenneté numérique, avec tous les devoirs et responsabilités qui viennent avec.
« Classe inversée », qu'inverse-t-on ?
La « classe inversée », concrètement Ce qui m'a d'abord intéressé avec les deux témoignages rapportés, en HG et en français, c'est le déroulement de la séance. Si je reprends ces deux déroulés, voici ce que je comprends : Pour le cours d'HG :phase d'exposition (« magistral », à la maison, 2 à 4 mn)phase d'application (« entraînement », en classe)phase de structuration des connaissances (« production d'une synthèse-ressource », en classe)Pour le cours de français :phase d'exposition (à la maison, 10 mn)phase de cours dialogué (« échanges, questions », en classe, 15 mn)phase d'application (« travailler le thème en groupes », en classe, 25 mn)phase de structuration des connaissances (« élaborer une ressource », en classe, 30 mn). Qu'est-ce qui change donc avec les constituants d'une séance « classique », laquelle est depuis longtemps basée sur le triptyque « exposition – application (tâche) - structuration » ?
Le blogue en classe - L'École branchée
Parce qu’ils créent un contexte signifiant pour les élèves, les blogues développent le goût et la fierté d’écrire en améliorant la qualité des écrits. Nancy Dubois, enseignante à la commission scolaire des Affluents, expérimente depuis trois ans le blogue pédagogique en classe. Elle a partagé ses expérimentations lors d’un atelier offert dans le cadre du colloque de l’AQUOPS. Le plaisir d’écrire
Mobile MITIC : nouvelles approches pédagogiques - partie 2 - F3-MITIC 2004-2005 (Genève) Scénarios
Potentialités et limites pédagogiques inhérentes à l’utilisation du chariot multimédia 1 Remarque liminaire Avant de se lancer dans la lecture de ce scénario, il convient de préciser qu’il constitue la seconde partie d’un projet de formation traitant de l’intégration et de l’utilisation pédagogique du chariot MITIC dans les CO genevois. Par conséquent, nous recommandons vivement la lecture du scénario intitulé « Mobile MITIC : nouvelles approches pédagogiques - partie 1 » . En effet, ce dernier s’articule plus autour d’une confrontation des aspects techniques du chariot MITIC aux réalités pédagogiques, plus particulièrement des combinaisons de périphériques,de son insertion dans l’espace classe et de leurs incidences sur la transmission du savoir. Toutefois, bien que les deux scénarios traitent d’un sujet commun, ils peuvent aussi être abordés individuellement et conserver tout leur sens pédagogique, voire même se succéder selon un ordre différent de celui que nous suggérons.