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Eloge de la métamorphose, par Edgar Morin - LeMonde.fr - Shireto

Eloge de la métamorphose, par Edgar Morin - LeMonde.fr - Shireto
Quand un système est incapable de traiter ses problèmes vitaux, il se dégrade, se désintègre ou alors il est capable de susciter un meta-système à même de traiter ses problèmes : il se métamorphose. Le système Terre est incapable de s'organiser pour traiter ses problèmes vitaux : périls nucléaires qui s'aggravent avec la dissémination et peut-être la privatisation de l'arme atomique ; dégradation de la biosphère ; économie mondiale sans vraie régulation ; retour des famines ; conflits ethno-politico-religieux tendant à se développer en guerres de civilisation. L'amplification et l'accélération de tous ces processus peuvent être considérées comme le déchaînement d'un formidable feed-back négatif, processus par lequel se désintègre irrémédiablement un système. Le probable est la désintégration. L'idée de métamorphose, plus riche que l'idée de révolution, en garde la radicalité transformatrice, mais la lie à la conservation (de la vie, de l'héritage des cultures). 1. 2. 3. 4. 5.

anthropologie du présent Alain Bertho Alain Bertho Professeur d’anthropologie à l’Université de Paris 8, Institut d’Etudes Européennes Directeur de la Maison des Sciences de l’Homme de Paris Nord Président de la 20° section du Conseil National des Universités (anthropologie biologique, ethnologie, préhistoire) Chercheur au LAVUE-AUS (UMR 7218), membre du Conseil de laboratoire et responsable de l’axe Villes et mondialisation Membre du Conseil scientifique du GIS Etudes africaines Directeur du Master Villes : nouveaux espaces européens de gouvernance (spécialité de la mention "Etudes Européennes et internationales") Directeur de l’Ecole doctorale Sciences Sociales de l’Université de Paris 8 de 2007 à 2013 Institut d’Etudes Européennes Université de Paris 8 2 rue de la Liberté 93526 Saint-Denis Cedex e-mail Like this: J'aime chargement…

Paris CAF : survie ordinaire en zone de non droit - [Collectif R Avec la CAF, quand on est concerné par un contrôle ou une suppression de droits absurde, on pense toujours être la victime d’une erreur individuelle énorme et unique en son genre. L’allocataire confronté à un courrier incompréhensible, à des accusations délirantes sur sa vie privée, pense souvent que le responsable est UN salarié précis, particulièrement salaud, raciste ou sadique. La première réaction est souvent l’appel aux droits de l’homme, à la démocratie. Et puis on débarque exposer son « cas » à la permanence du Reseau Solidaires d’Allocataires. On est un peu étonné de la réaction plutôt blasée des autres précaires présents. On trouve ça limite indécent face à l’injustice qui nous frappe. Comme Mlle L., on finit cependant par tenter le coup : on accompagne à une dizaine une chômeuse harcelée au Pôle Emploi Guy Moquet. Le lundi suivant, un peu étonnée, on constate , comme Mlle L qu’une dizaine de personnes sont bien venues juste pour nous à la CAF Nationale. Deux ans de répit.

Edgar Morin Une civilisation veut naître, aujourd’hui il s’agit de changer de voie Nous vivons dans une civilisation où la domination de l’intérêt (personnel et/ou matériel), du calcul (dont les chiffres ignorent le bonheur et le malheur), du quantitatif (PIB, croissance, statistiques, sondages) et de l’économique est devenu hégémonique. Certes, il existe de très nombreuses oasis (1) de vie aimante, familiale, fraternelle, amicale, ludique qui témoignent de la résistance du vouloir bien vivre ; la civilisation de l’intérêt et du calcul ne pourra jamais les résorber. Mais ces oasis sont dispersées et s’ignorent les unes les autres. Toutefois, des symptômes d’une civilisation qui voudrait naître, civilisation du bien-vivre, bien qu’encore dispersés, se manifestent de plus en plus. La voie d’un refoulement d’une économie vouée au profit La convivialité et la réforme existentielle Cette nouvelle civilisation stimulerait la convivialité, besoin humain premier qu’inhibe la vie rationalisée, chronométrée, vouée à l’efficacité. Des réformes pour une réhumanisation

Entretien avec Jean Louis Le Moigne - Observatoire Français des MR: Lors de nos premiers contacts, vous aviez fait une distinction entre les notions de réseau pensant et de réservoir de pensée, pouvez-vous nous l’expliquer ? JLLM: Le jeu de mots que je vous avais adressé qui précisait que nous étions un réseau pensant plus qu’un “réservoir de pensée” était pour accuser ce côté un peu insolite de ce mot « think tank », qui n’est, à mon sens, que rarement utilisé dans sa traduction littérale. Bien des think tanks ne sont-ils pas des lobbyes plus conservateurs qu’innovateurs ? C’est sans doute là où le “Réseau Intelligence de la Complexité - MCX-APC” se distingue, car il est issu de l’auto-émergence d’un réseau, à partir d’individus qui ne se connaissaient guère. Notre réseau a donc émergé sans leadership. Ça n’est pas un ministre, un député, un banquier ou un industriel qui rassemble autour de lui quelques intellectuels, quelques collègues, pour se faire un club. JLLM : La complexité c’est justement ce qui n’est pas gérable ! JLLM : Oui.

A Barbès, le vendredi, les Musulmans prient dans la rue, faute d Munis d’un tapis ou d’un simple carton, des fidèles courent. Il est déjà 13h15, la prière sainte du vendredi a commencé depuis quinze minutes. Plus de place à la mosquée Al Fath, rue Polonceau ni à celle de la rue Mirha dans le quartier de la Goutte d’or (18ème arrondissement) à Paris. Les croyants s’installent face à la mosquée ou à même le trottoir. Chaussures en contrebas, les croyants prient malgré le froid. A genoux, ils se prosternent en signe de soumission à Allah. Trois routes sont bloquées par un service se sécurité de la mosquée, la circulation est perturbée mais l’ordre semble régner. Combien de fidèles ? Barbès jour de la prière Depuis les années 2000, chaque vendredi, les rues de la Goutte d’or se tournent vers la Mecque, faute de place. Si le manque de mosquées est une problématique nationale, la France laïque peut-elle permettre que les trottoirs servent à la prière chaque semaine ? Depuis des années s’applique une tolérance de la police vis-à-vis de la Goutte d’or.

Edgar Morin : « Nous avançons comme des somnambules vers la catastrophe Pourquoi la vitesse est-elle à ce point ancrée dans le fonctionnement de notre société ? La vitesse fait partie du grand mythe du progrès, qui anime la civilisation occidentale depuis le XVIIIe et le XIXe siècle. L’idée sous-jacente, c’est que nous allons grâce à lui vers un avenir toujours meilleur. Plus vite nous allons vers cet avenir meilleur, et mieux c’est, naturellement. Cela est-il donc si nouveau ? Dans les temps anciens, vous vous donniez rendez-vous quand le soleil se trouvait au zénith. Cette quête de vitesse n’est-elle pas une illusion ? En quelque sorte si. Le progrès et le rythme auquel nous le construisons nous détruit-il nécessairement ? Le développement techno-économique accélère tous les processus de production de biens et de richesses, qui eux-mêmes accélèrent la dégradation de la biosphère et la pollution généralisée. Pourquoi cherchons-nous systématiquement une utilité au temps qui passe ? Prenez l’exemple du déjeuner. Pourquoi ? A qui la faute ? Oui ! Voilà. Non, non.

Asso. Pensée Complexe par Jean-Louis Le Moigne « Un temps pour agir, un temps pour penser » ? programme du robot le contraint à l’ignorer : Il applique le règlement ou le sans réfléchir. N’est ce pas plutôt à une permanente attention réfléchie qu’il nous faut nous exercer ? action réfléchie que nous activons notre capacité à : Science avec Conscience , Sapience, est fille de l’Expérience ; Faire pour Comprendre et Comprendre pour Faire ; Autant de viatiques que Léonard de Vinci se proposait pour relier sans cesse en lui celui qui s’efforce de Faire et celui qui s’efforce de Comprendre, s’exerçant souvent à faire des dessins en écrivant pour comprendre ce qu’il percevait et concevait. N’est ce pas ainsi que se caractérise l’exercice de l’ intelligence de l’ humaine en situation usuellement perçue complexe ? Si la mathématique ne sait rien nous dire pour traiter des situations d’indécidabilité logique, les humains eux, riches d’expériences multimillénaires se transformant sans cesse en science avec conscience esprit boucle .

Putes et fièr(e)s de l'être - Le Mague : Buzz, Actu, Culture et Depuis les années soixante-dix, Jean-Michel Carré et les films Grain de sable secouent bien des cocotiers. « Le cinéma est l’art le plus adéquat pour l’activisme politique », assure le réalisateur à qui l’on doit Alertez les bébés (1978), Votre enfant m’intéresse (1981), Femmes de Fleury (1991), Galères de femmes (1993), Visiblement je vous aime (1995), Charbons ardents (1999), Koursk, un sous-marin en eaux troubles (2004), Le système Poutine (2007)… En 2009, Jean-Michel Carré a sorti Les travailleu(r)ses du sexe. Ce n’est pas la première fois qu’il filme l’univers de la prostitution. Le réalisateur a déjà à son actif six documentaires sur les trottoirs de Paris, sur les enfants des prostituées, sur les clients…, films réunis dans le DVD Prostitution à visage découvert (Doriane films-Films Grain de sable). On y rencontre la mère de Jean-Marie, jeune homosexuel prostitué devenu Sandra. L’angle choisi pour Les travailleu(r)ses du sexe est différent.

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