CRDP de l'académie de Besançon : Cartes heuristiques Ces dossiers thématiques sont archivés, nous attirons votre attention sur leur date de mise à jour. Qu'est-ce-que c'est ? Selon Wikipédia, une carte heuristique (du grec ancien εὑρίσκω, eurisko, "je trouve"), appelée aussi carte des idées, schéma de pensée, carte mentale, arbre à idées ou topogramme (mind map en anglais), est un diagramme qui représente les connexions sémantiques entre différentes idées, les liens hiérarchiques entre différents concepts intellectuels. C'est le plus souvent une représentation arborescente des données. Basée sur les avancées dans le domaine des neurosciences, la méthode a été mise au point par le psychologue anglais Tony Buzan dans les années 70. Elle est censée faciliter la pensée logique et la créativité en assurant un fonctionnement conjoint, harmonieux et optimal des deux hémisphères du cerveau. cerveau droit (couleurs, images, formes, rythmes, sentiments)cerveau gauche (mots, parole, analyse, logique, nombres, linéarité) Et la carte permet :
Les 8 types d'intelligences « Pourquoi cherchez-vous si fort à vous intégrer alors que vous êtes destiné à vous démarquer? »- Anonyme Avez-vous l’impression que, dans la société, on considère les gens qui sont doués dans des matières intellectuelles comme étant plus intelligents que les autres? En fait, une croyance véhiculée dans la société veut qu’il n’existe qu’un seul type d’intelligence, soit l’intelligence du raisonnement logique et ce type d’intelligence est mesurable sur l’échelle de QI. Cette croyance implique que si un individu fait preuve de ce type d’intelligence, il est donc intelligent et s’il n’en fait pas preuve, il ne l’est pas. Cependant, en 1983, M. L’intelligence logique-mathématique Les personnes qui possèdent l’intelligence logique-mathématique ont la capacité de calculer, mesurer, faire preuve de logique et de résoudre des problèmes. L’intelligence spatiale L’intelligence spatiale permet à la personne d’avoir une visualisation mentale du monde. L’intelligence interpersonnelle Sources :
Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau La zone de la lecture recycle un « algorithme » préexistant, celui de la reconnaissance des visages : au scanner, on voit nettement la même zone s’activer. 1. 2. 3. 4. Stanislas Dehaene 1.
Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique. Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? 2. Stanislas Dehaene écrit : 3. 4.