La bande dessinée numérique En organisant le 12 mai 2011 à l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (Enssib) une table ronde sur la bande dessinée (BD) numérique, nous avons souhaité prolonger les nombreuses réflexions qui fleurissent sur les enjeux du numérique, à travers un domaine méconnu. Certes, le phénomène des blogs BD au milieu des années 2000, et, plus récemment, la médiatisation du projet de plate-forme de diffusion de bandes dessinées numérisées Izneo, porté par le groupe Média-Participations, ont pu mettre en lumière les mutations dans ce domaine. Notre objectif était justement d’aller au-delà de ces seuls exemples pour attirer l’attention sur la diversité de l’offre en la matière et initier une réflexion sur la place de la bande dessinée numérique dans les bibliothèques. Pour aborder un domaine peu connu, il est souvent facile de se diriger vers l’acteur le plus visible du secteur.
Le rôle stratégique des bibliothèques dans l’appropriation du numérique Le 10 septembre 2013, le pôle Culture du CNFPT-INSET de Nancy et la BPI ont organisé une journée sur « Le rôle stratégique des bibliothèques dans l’appropriation du numérique par les citoyens en France et en Europe », basée sur les résultats de L’enquête paneuropéenne destinée à évaluer les perceptions des utilisateurs à l’égard des avantages liés aux technologies de l’information et de la communication dans les bibliothèques publiques 1 . La présentation de la méthodologie de l’étude, de son contexte et des résultats français comparés aux résultats européens a été assurée par Annie Dourlent et Christophe Evans de la BPI. Devant une salle comble qui s’est montrée fort intéressée au moment des questions, les intervenants ont présenté une sélection des données phares de l’enquête et ont souligné les questions que ces chiffres posent. Retour sur les résultats de l’enquête Le rôle des bibliothèques dans l’accès au numérique
L'étonnante plasticité des compétences professionnelles et la bibliothèque numérique Le terme « bibliothèque numérique » englobe à la fois les ressources numériques en ligne, le patrimoine numérisé, les outils numériques, internet, les livres électroniques, les réseaux sociaux et les outils collaboratifs. Cette multiplicité de services et d’outils induit une polyvalence croissante des fonctions du bibliothécaire, même si le service au public reste au cœur de leurs missions. Dans une logique de continuité plus que de rupture 1, la révolution numérique est une occasion de rassembler des établissements éloignés et de faire converger les métiers des bibliothèques avec d’autres, ceux de la documentation notamment. Le groupe Île-de-France de l’Association des bibliothécaires de France (ABF) 2 a organisé le 10 janvier dernier, au Centre Georges Pompidou, une deuxième journée d’étude consacrée au thème « Nouvelles compétences, nouveaux métiers ? 3 » dans les bibliothèques à l’heure du numérique. Les incidences du numérique sur le management des bibliothèques sont nombreuses.
« Le numérique, une nouvelle dimension pour les bibliothèques » Près de 50 établissements étaient représentés à la bibliothèque de la Part-Dieu pour cette journée d’information et d’échange, le 17 juin 2011 – organisée par l’Agence Rhône-Alpes pour le livre et la documentation (Arald) 1 en partenariat avec les médiathèques du Pays de Romans, Médiat et la Drac Rhône-Alpes –, ce qui montre, comme l’a souligné Gilles Éboli, nouveau directeur de la bibliothèque municipale de Lyon, tout l’intérêt, l’enthousiasme mais aussi les interrogations suscités par la bibliothèque numérique. Les organisateurs avaient parié sur une journée dynamique, multipliant les intervenants et les expériences, où chaque prise de parole était réduite, et par-là même synthétisée, gagnant en intérêt et en efficacité. En 2008, environ 65 % des bibliothèques de Rhône-Alpes proposent un accès internet au public, pour la moitié gratuitement, et 41,5 % possèdent un site web. La révolution du web 2.0 dans les bibliothèques de lecture publique L’utilisation du numérique en bibliothèque
2e Biennale du numérique La deuxième biennale du numérique a eu lieu à l’Enssib à Villeurbanne les lundis 14 et mardi 15 octobre 2013, avec pour thème de réflexion « le numérique et ses usages ». Deux jours de prise de parole, débat et présentation par des professionnels de l’information afin d’éclairer cette question 1. L’exemple de la documentation juridique Jean Gasnault (responsable de documentation KM & Archives Gide Loyrette Nouel A.A.R.P.I., et président de Juriconnexion) nous a présenté les usages professionnels du numérique dans les milieux juridiques, il y constate une infinité d’attentes et d’approches face au document numérique. La documentation juridique numérique coûte très cher, il y a développement d’un droit à deux vitesses en France, du fait de la disparité des moyens des structures juridiques. Le grand public et la documentation numérique Les usages scolaires et universitaires du numérique Les usages du numérique dans la recherche Éditeurs et bibliothèques : compétences en convergence ?
Document numérique L'idée de ce numéro spécial trouve son origine dans la date anniversaire du lancement « d'une très grande bibliothèque » par le président François Mitterrand le 14 juillet 1988 visant notamment à créer une bibliothèque en partie numérique. Y sont décrites les grandes réalisations de collections numériques en bibliothèque depuis ces dix dernières années. Les articles sont regroupés autour de quatre thèmes : réalisation, réflexion, recherche et rapport à la « matière numérique ». Réalisations récentes L'ABU (Association des bibliophiles universels) a constitué depuis 1993 une bibliothèque numérique de textes du domaine public sur la base du bénévolat de « copistes motivés ». Actuellement, elle propose 141 textes, essentiellement littéraires, du XIXe siècle. CITHER est une bibliothèque de mémoires de thèses. Les technologies numériques La mondialisation et la multiplication des sources d'information conduisent à la réflexion et à la préparation de l'avenir. Recherches
www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/documents/60354-la-formation-continue-des-personnels-de-bibliotheque-universitaire-au-numerique-etat-des-lieux-et-perspectives.pdf Nouveaux accès, nouveaux usages à l’ère numérique : la culture pour chacun En plaçant la question du numérique au centre de ses débats, la troisième édition du Forum d’Avignon 1 a essayé de répondre à l’impossible rêve : atteindre l’inaccessible étoile. Cet astre céleste, autant convoité qu’il est craint, semble aujourd’hui réaliser le rêve prodigieux d’une bibliothèque universelle de tous les savoirs, dépositaire d’un nombre toujours croissant d’images, de sons et d’écrits, suivant le plus souvent une logique d’exhaustivité et d’un référencement constamment plus performant et plus précis. Rassemblant plus de 400 acteurs internationaux, de tous les secteurs de la « digitalisation », qu’ils exercent leur talent dans l’univers de la création, de l’information, de la technique ou bien du monde économique, politique comme financier, le Forum d’Avignon a tenté de proposer un point d’étape « utile » sur l’impact de cette révolution sur la culture. Une étoile pour tous Une étoile pour chacun Comme au théâtre, les rôles sont bien distribués et la partition bien écrite.
Longévité de l'information numérique : les données que nous voulons garder vont-elles s'effacer Ce court rapport, rédigé par le groupe Pérennité des supports numériques (PSN), composé de membres de l’Académie des sciences et de l’Académie des technologies, s’intéresse à la préservation à long terme de l’information numérique, en distinguant « deux notions très différentes », celle de stockage des données (à court terme) et celle d’archivage, pour « des décennies ou un siècle », donc à long terme. Or, si « nos sociétés génèrent des masses toujours plus grandes d’informations… la durée de vie des supports disponibles pour la [sic] conserver n’a jamais été aussi courte ». Les deux stratégies d’archivage possibles Présupposant une sélection des données « qui ont réellement besoin d’être préservées à long terme », le rapport s’intéresse aux supports, aux formats, aux logiciels, en insistant sur le fait que « c’est bien le support physique de l’information qui est la clé de tout le processus de conservation ». Des recommandations