Evolutionnisme - Darwinisme - Charles Darwin - Théories
La théorie La terre a été peu à peu colonisée par les plantes, des organismes unicellulaires qui, de mutations en mutations, ont évolué vers des êtres plus complexes : les animaux (dont l’homme). L’évolution se fait par sélection naturelle, ce sont les animaux les plus adaptés à leur milieu qui survivent. Ce sont donc eux qui auront le plus de chance de se reproduire, et donc de transmettre leurs gènes. Un animal qui aurait une anomalie génétique, par exemple plus de poils que ses congénères, aura plus de chance de survivre dans un environnement plus froid. Il pourra donc transmettre cette "anomalie positive" à toute sa descendance. Ci-contre, le dessin original tiré des carnets de Charles Darwin montrant sa réflexion concernant les différentes lignées d'espèces dont certaines s'éteignent et d'autres mutent.
Évolutionnisme (anthropologie)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’évolutionnisme, en anthropologie, est un courant théorique qui présuppose l'existence de lois immanentes à l'œuvre dans l'histoire humaine. Stricto sensu, l'évolutionnisme est un ensemble de théories élaborées dans la seconde moitié du XIXe siècle par les fondateurs de l'anthropologie dont Lewis Henry Morgan, Edward Tylor, Herbert Spencer et James George Frazer. Dès son apparition, en tant que science au XIXe siècle, l'anthropologie se place dans un paradigme évolutionniste. Pour les anthropologues de cette époque, l'espèce humaine ne fait qu'une, et donc, chaque société suit la même évolution de l'état de « primitif » jusqu'au modèle de la civilisation occidentale. Ce paradigme fut exclusif en anthropologie durant de nombreuses années et il y a de nombreuses critiques à y apporter. Toutes les théories évolutionnistes distinguent sensiblement les mêmes étapes, ou stades, dans l'histoire de l'humanité. Portail de l’anthropologie
Équilibre ponctué
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Gradualisme phylétique et théorie des équilibres ponctués La théorie des équilibres ponctués Apparition et contenu de la théorie[modifier | modifier le code] La théorie des équilibres ponctués a été présentée pour la première fois par Niles Eldredge et Stephen Jay Gould en 1972, dans un article intitulé : Punctuated equilibrium : an alternative to phyletic gradualism dans l'ouvrage collectif Models in Paleobiology. Toutefois, il semble que, bien avant Niles Eldredge et Stephen Jay Gould, Charles Darwin lui-même puisse être considéré comme un précurseur de la théorie des équilibres ponctués. Voici le passage concerné : — Fin (conclusions) du chapitre 11 de l'Origine des espèces. Cependant, la fin de ce fragment (en italiques) a été ajoutée par Darwin à la quatrième édition, publiée en 1866, par rapport à la troisième édition et conformément à Wilkins et Nelson (2008). Critiques de la théorie[modifier | modifier le code]
Catastrophisme
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le catastrophisme est une théorie scientifique qui tente de construire rationnellement les croyances sur l'origine du monde et sur l'évolution des espèces en mettant en avant l'impact qu'auraient eu des catastrophes de courte durée, violentes et inhabituelles. Un nom pour ce type de théorie est apparue au XIXe siècle, lorsqu'est apparu l'uniformitarisme, théorie qui, quant à elle, postule que les processus qui se sont exercés dans un passé lointain s'exercent encore de nos jours. Par ailleurs, depuis le début du XXIe siècle le catastrophisme quitte le domaine des sciences biologiques et fait explicitement l'objet de diverses théorisations tant sur le plan social, philosophique[1], que politique[2]. Histoire[modifier | modifier le code] Développement du catastrophisme[modifier | modifier le code] Le partisan scientifique le plus notable du catastrophisme au début du XIXe siècle était Georges Cuvier. ↑ Pour un catastrophisme éclairé.
Transformisme
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le transformisme, appelé aussi transmutation des espèces, est une théorie biologique, rivale du fixisme, dont l'histoire remonte à l'époque où Jean-Baptiste de Lamarck (1744-1829) énonça sa fameuse théorie sur l'évolution des espèces. Elle désigne aujourd'hui indifféremment toute théorie impliquant une variation (ou transformation) des espèces au cours de l'histoire géologique. Le problème de l'extinction des espèces[modifier | modifier le code] En plus de la problématique scientifique du grand âge de la Terre, causant plusieurs conflits inévitables avec l’interprétation littérale de la Bible, une autre grande problématique irrésolue à cette époque fut la question des fossiles et l’extinction des formes de vie. L'explication populaire identifiait le Déluge, ou tout autre catastrophe, comme cause des extinctions. Selon une autre explication, les espèces supposées éteintes auraient pu survivre dans une région encore inexplorée du globe.
FIXISME
Le fixisme correspond à la vision d'une nature qui reste immuable au cours du temps, à partir d'une origine considérée comme une création. C'est pourquoi fixisme et créationnisme recouvrent en réalité une même conception du déroulement temporel de la vie sur Terre. Il est classique d'opposer fixisme et transformisme. Le fixisme de Carl von Linné (1707-1778) reflète une conception biblique de la création : « Il existe autant d'espèces différentes que l'Être infini a créé de formes différentes au commencement » (Genera plantarum, 1737). Au moment de la période révolutionnaire, cette méthode de classification va être utilisée par trois grands zoologistes : deux transformistes, Jean-Baptiste Lamarck (1744-1829) et Étienne Geoffroy Saint-Hilaire (1772-1844), et un fixiste, Georges Cuvier (1769-1832).