Le socle commun et l'évaluation des acquis - Evaluer la maîtrise du socle commun du cycle 2 au cycle 4 Une évaluation en référence aux programmes d'enseignement L'évaluation des acquis des élèves dans les domaines de formation du socle commun se fait en référence aux contenus des programmes d'enseignement. Les objectifs de connaissances et de compétences de chaque domaine de formation du socle commun et la contribution de chaque discipline ou enseignement à ces domaines sont déclinés dans les programmes d'enseignement. Les acquis des élèves dans chacun des domaines de formation du socle commun sont évalués au cours de la scolarité sur la base des connaissances et compétences attendues à la fin des cycles 2, 3 et 4, telles qu'elles sont fixées par les programmes d'enseignement. L'évaluation porte sur les huit composantes du socle commun L'évaluation porte sur les quatre composantes du domaine 1 et sur les quatre autres domaines de formation. Une échelle d'évaluation de quatre niveaux Ressources pour la mise en œuvre de l'évaluation : les documents d'accompagnement pour l'évaluation
Évaluer pour valoriser : changement d’ambiance Que ce soit celle d'élèves, de professeurs ou d'employés, l’évaluation par une «autorité» est presque toujours stressante : positive ou négative, l’évaluation aura des conséquences. En ce qui concerne les apprentissages, on ne voit pas beaucoup d’avantages pour l’individu de ces évaluations « classifiantes ». Quand un individu sort d’une évaluation complètement démoli, on se dit qu’il doit bien y avoir une manière d’évaluer et de donner envie de s’améliorer, pas de décourager. Le bon prof Sur les forums étudiants aussi bien que dans les recherches universitaires, les caractéristiques communes des «bons profs» comprennent le respect des étudiants. Parmi les défauts les plus universellement détestés des profs, les commentaires négatifs et dénigrants sont en haut de liste. Par ailleurs, leurs caractéristiques les plus appréciées concernent le niveau d’exigence élevée et les évaluations objectives et justes. Dans «Évaluation et rétroaction: comment en tirer profit?» Références
André Tricot : Evaluer les productions des élèves, pourquoi ? Comment ? « La seule chose qu’on est capable d’évaluer c’est ce que quelqu’un fait, pas ce qu’il est ou ce qu’il maitrise ». Une affirmation qu’André Tricot, professeur de psychologie cognitive, spécialiste des apprentissages, de l'université Paul Valéry de Montpellier a pu largement étayer tout au long de sa conférence donnée dans le cadre de l’université d’automne du SNUipp-FSU qui s’est déroulée du 18 au 20 octobre à Port Leucate. On n’évalue pas les élèves … Le spécialiste des apprentissages a tout de suite tenu à dire qu’il était à son sens impossible d’évaluer un élève et plus généralement un être humain. …mais ce qu’ils sont en mesure de faire Une fois bien posé le fait qu’on évalue l’action de quelqu’un et non ce qu’il est, André Tricot a tenu à rappeler l’intérêt de l’évaluation lorsqu’elle permet à l’élève d’avoir un retour précis, argumenté et relativement rapide sur la tâche qu’il a dû réaliser. Méfiance tout de même D’autres biais dont il faut se méfier L’exemple du cochonnet
L'évaluation par compétence Le défi de l'évaluation des compétences n°76, juin 2012 portrait Auteur(s) : Olivier Rey Télécharger la version intégrale du dossier (version PDF) Résumé : L’adoption du socle commun de connaissances et de compétences en 2005 en France a suscité de nombreux débats. Ce dossier, après un rappel de quelques controverses qui affectent les compétences, s'efforce de dresser les principales caractéristiques d'une évaluation des compétences qui semblent faire l'objet de convergences parmi les chercheurs francophones. Abstract : The challenge of skill assessment The introduction in 2005 of the common core of skills and knowledge in French education was initially met with resistance, generating much debate and controversy.
BO n°17 du 23 avril 2015 Socle commun de connaissances, de compétences et de culture Publics concernés : élèves en cours de scolarité obligatoire des écoles élémentaires, des collèges et lycées publics et privés sous contrat de l'éducation nationale et de l'enseignement agricole, et, pour l'annexe, les enfants instruits dans la famille ou dans les établissements d'enseignement privés hors contrat. Objet : publication du nouveau socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur à compter de la rentrée scolaire de septembre 2016. Notice : le décret prévoit un nouveau socle commun de connaissances, de compétences et de culture destiné à remplacer le socle commun de connaissances et de compétences actuellement en vigueur. Références : le présent décret est pris en application de l'article L. 122-1-1 du code de l'éducation dans sa rédaction issue de l'article 13 de la loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République. « Art. « Art. « Art. Annexe
Critères et indicateurs Critères de réalisation Les critères de réalisation ou critères procéduraux sont des consignes données aux élèves pour les aider à acquérir la maîtrise des objectifs de savoir-faire, développer une capacité.Exemple : conception d’un protocole Ces critères peuvent permette, à l'élève, dans le cadre de son auto évaluation, de comprendre pourquoi il n'a pas réussi en identifiant la cause précise de son erreur et avoir plus de chance, ultérieurement de ne pas la réitérer. C'est en cela que l'erreur est formatrice. Critères d'évaluation Les critères d’évaluation correspondent aux différentes exigences en termes de résultat. En SVT, on s’intéresse globalement à quelques grands critères : exactitude, intégralité (précision), clarté, conformité, pertinence (cohérence). Indicateurs d’évaluation Le niveau de précision est souvent insuffisant pour permettre toute opérationnalisation (évaluation du professeur - auto-évaluation ou évaluation par les pairs pour les élèves). Indicateurs de réussite
Que signifie « évaluer les élèves » ? Télécharger la version imprimable (4 pages) au format PDF Qu’est-ce qu’évaluer ? L’évaluation consiste en une prise d’informations sur des performances ou des comportements qui sont ensuite rapportées à des objectifs à atteindre ou à des normes. En amont, l’évaluation implique un choix de démarches et/ou d’instruments de mesure. En aval, elle fait l’objet d’une interprétation des informations recueillies, et, elle peut être accompagnée d’une prise de décision. L’institution scolaire conçoit et utilise différents types d’évaluation qui ont différentes fonctions : une fonction de certification, l’essence même des examens, une fonction de prédiction basée sur les résultats de tests psychométriques et une fonction à finalité didactique qui permet de réguler les apprentissages. l’évaluation sommative apparaît sous formes de notes, de commentaires, elle représente un enjeu dans les relations avec la famille de l’apprenant. Evaluer en Éducation prioritaire Pour aller plus loin :
Une rétroaction par enregistrements audio pour aider le tiers faible par Jean Desjardins et Isabelle Senécal, Collège Sainte-Anne Des enseignants du Collège Sainte-Anne partagent leurs stratégies gagnantes afin de soutenir leurs élèves dits « du tiers faible », sans pour autant baisser leurs attentes envers les autres. Aujourd’hui, on découvre une autre stratégie adoptée par Gabrielle St-Germain, enseignante de français. L’enseignante de français Gabrielle Saint-Germain, dont nous avons dernièrement partagé la stratégie de création d’un espace d’entraide anonyme, a aussi expérimenté la rétroaction audio aux élèves suite à une tâche. Les principes de la stratégie : L’enseignant choisit une méthode pour enregistrer sa voix.Dans l’enregistrement, il revient sur les apprentissages réalisés par l’élève et sur ses défis.L’enregistrement est ensuite rendu disponible à l’élève.Une activité de réinvestissement des apprentissages de la rétroaction est prévue.Ne pas sous-estimer la longueur de la tâche de correction. Plus-value pour le tiers faible :
Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture définit les compétences, basées sur des connaissances relevant des différents domaines d'enseignement, qu'un élève doit progressivement maîtriser pendant la scolarité obligatoire. Une culture scolaire commune est ainsi construite continûment pendant les cycles 2, 3 et 4 couvrant l'école élémentaire et le collège. L'évaluation de l'acquisition du socle a pour objectif d'établir un positionnement de niveau de maîtrise atteint par les élèves dans chacune de ses composantes, utile autant à ces derniers qu'aux familles et qu'aux enseignants. Ce positionnement se fait de façon continue et un bilan doit en être établi au moins à la fin de chaque cycle. Les composantes du socle commun Le socle commun s'articulera en cinq domaines de formation définissant les connaissances et les compétences qui doivent être acquises à l'issue de la scolarité obligatoire :
Outils pour l'Évaluation Fiches repères Le cahier de fiches repères est constitué de fiches repères destinées à accompagner les équipes pédagogiques. Elle fixent un cadre national pour les pratiques tout en proposant des pistes de réflexion pour organiser les apprentissages, évaluer les compétences, piloter la mise en oeuvre du socle dans les établissements, gérer la liaison inter-degrés et inter-cycles.Livret personnel de compétences, Repères pour sa mise en œuvre au collègeDGESCO, mai 2010 Outils Compétence 2 "La pratique d'une langue vivante étrangère" Un DVD ressources pour les langues vivantes étrangères est paru en juin 2010. Compétence 3 "Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique" Compétence 4 "La maîtrise des techniques usuelles de l'information et de la communication" Le Brevet informatique et Internet (B2i) collège permet d'attester le niveau acquis par les élèves dans la maîtrise des outils multimédia et de l'internet. Compétence 5 "La culture humaniste"
Les intérêts de chacun lors des différentes évaluations Olivier Rey, responsable du service Veille & Analyses de l’Institut français de l’éducation (IFE) à l’ENS de Lyon, spécialisé sur les questions d’évaluation, distingue deux grands types d’évaluation à l’école : « l’évaluation des apprentissages, que l’on peut appeler « sommative », qui vise à mesurer où en sont les élèves par rapport à un objectif fixé. Elle mesure l’écart entre l’élève et la cible. Puis, il y a l’évaluation pourles apprentissages, « formative », qui ne sert pas à mesurer un niveau par rapport à un objectif mais où en est l’élève sur le parcours qui consiste à s’approprier des connaissances et des compétences. Ces deux types d’évaluations n’ont donc pas lieu au même moment de l’apprentissage, et n’ont également pas la même finalité. En France, la forme d’évaluation dominante est l’évaluation sommative. « Elle est apparue quand on a fait de l’éducation de masse et en même temps que les premiers diplômes, rappelle Olivier Rey.