Évaluation des élèves dans la classe « CNESCO À l’occasion de la Conférence nationale sur l’évaluation des élèves (les 11 et 12 décembre 2014), le Cnesco rend public un rapport sur : « L’évaluation des élèves par les enseignants dans la classe et les établissements : réglementation et pratiques. Une comparaison internationale dans les pays de l’OCDE. » Comment les élèves sont-ils notés à l’étranger ? Voir l’étude À l’occasion de la Conférence nationale sur l’évaluation des élèves lancée par le Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco) a été sollicité, dans le cadre de ses missions, par le Comité organisateur de la Conférence, pour rédiger un rapport présentant une comparaison internationale des évaluations des élèves dans la classe. Il s’agit d’un travail inédit puisqu’aucune comparaison internationale des réglementations de l’évaluation, dans un ensemble large géographiquement, n’avait été réalisée auparavant.
Un coup de pouce pour les filles ? Les biais de genre dans les notes des enseignants et leur effet sur le progrès des élèves | Institut des Politiques Publiques – IPP Note IPP n°14 Décembre 2014 Auteur : Camille Terrier Un coup de pouce pour les filles ? To download the English version, follow this link Résumé: À l’entrée au collège, les résultats des filles sont meilleurs que ceux des garçons en français, mais moins bons en mathématiques. À l’aide de notes attribuées de façon anonyme et non-anonyme à des élèves de sixième de l’académie de Créteil, l’analyse fait apparaître une discrimination positive envers les filles en mathématiques et une absence de biais en français : à niveau (mesuré anonymement) identique, une fille reçoit de meilleures notes de son enseignant de mathématiques qu’un garçon. Points clés: Dans notre échantillon, les notes des enseignants de mathématiques font apparaître un biais en faveur des filles, qui obtiennent en moyenne des notes 6 % plus élevées que celles des garçons présentant des caractéristiques similaires en 6e. Supports complémentaires Le Monde, “L’école peut-elle vraiment vivre sans notes ?
Évaluation : La révolution sans crise de nerfs ? « La question de la note ne doit pas cannibaliser les débats sur l'évaluation », prévient Benoît Hamon. Dans sa présentation de la Conférence nationale sur l'évaluation des élèves, le Ministre a insisté sur l'importance de ne pas focaliser les passions sur la notation, qui n'est qu'un élément parmi d'autres de l'évaluation scolaire. Ni sans notes, ni toute en notes, l'évaluation doit évoluer pour éviter de renforcer les effets d'inégalité au sein de l'école, liés à une stigmatisation des faibles résultats chiffrés. La conférence lancée le 24 juin, sous la présidence d’Étienne Klein assisté de Michel Quéré et de Florence Robine, recueillera les avis de tous les protagonistes avant de rendre, en décembre, les conclusions qui permettront au Ministre de statuer. Une évaluation bienveillante mais pas laxiste Réfléchir aux modalités d'évaluation, est-ce forcément renoncer aux exigences scolaires ? Un changement utile aussi aux meilleurs élèves La liberté pédagogique encadrée Jeanne-Claire Fumet
Complimentez, il en restera toujours quelque chose (1) Alors que l’on entrevoit toute l’importance que l’évaluation va continuer de prendre à la rentrée, Alain Lieury, chercheur en psychologie cognitive, nous rappelle quelques grands épisodes de la recherche autour de la place de la note, notamment dans la motivation. Il nous livre également les résultats d’une de ses expériences, menée dans un collège. En cette période estivale, voici donc la saga des notes, feuilleton en quatre épisodes, à suivre à la rentrée. Un « marronnier » pour un journaliste est un thème qui revient périodiquement, comme le thème de la mémoire pour les révisions à l’approche des examens. Photo : Philippe Ibars L’Evaluation « contrôlante » : la carotte et le bâton La loi du renforcement est issue des premières recherches quantitatives sur la motivation chez l’animal, précisément sur le rat de laboratoire ne travaillant dans son labyrinthe que s’il est affamé et récompensé. Alain Lieury (A suivre) Sur la librairie
3 Guidelines to Eliminating Assessment Fog Consider what it's like to drive through a heavy morning fog. It may be a busy highway where brake lights blink in and out of the haze, or a neighborhood road where the familiar details of buildings and trees are obscured by a gray curtain that implies shapes without clear form. Such driving conditions bring tension as we seek any details that will keep us on the road, and not hit a car or miss a sharp turn. Assessment fog holds similar dangers of miscalculation for accurately diagnosing student needs. Unlike road fog, which is obvious (you know you're in it), assessment fog can be invisible. 1. Scenario: Tammy, a classroom teacher, is frustrated. The heart of quality learning is having clear learning targets. Use the academic criteria list as a filter to align all assessment strategies such as observations and rubrics. 2. Scenario: The sixth grade math teacher reviewed student grades for the semester.
Socle Au 7 Mai (1) (2) La connaissance des nombres et la capacité à rendre des objets accessibles au calcul sont essentiellesà toute acti"ité scienti%iue et technologiue mais également à nombre de disciplines de scienceshumaines$L.él!"e doit connatre les nombres entiers et doit a"oir automatisé leur calcul$ @ais d!s u.il s.agit demesures de grandeurs géométriues, ph#siues, économiues$$$< il doit connatre et pratiuer denou"eau& nombres : la matrise des %ractions, des décimau& en lien a"ec les notions de pourcentage, dedi"ision, de proportionnalité$ Les tra"au& numériues conduisent à une matrise de ces écritures et àl.assimilation du langage algébriue pour résoudre des probl!mes$l doit également comprendre et traiter l&information quantitati'e tra'aux géométriques , ui lui permettent de dé"elopper ses ualitésd.obser"ation, d.abstraction, de raisonnement à partir d.objets géométriues dont il peut calculer lesgrandeurs$ l connat et pratiue les théor! Le langage des images, des sons et des médias
Pire que le LPC, le nouveau socle commun Et si le projet de nouveau socle commun, définissant l’ensemble des objectifs de connaissances et de compétences que les élèves doivent maîtriser, était présenté comme le Livret Personnel de Compétences ? Et bien on se rendrait compte rapidement de l’explosion des items (environ 160 !). Bien entendu, cette vision du LPC est une interprétation du socle du CSP, qui ne l’a pas pensé ainsi : les prescriptions ne sont pas évaluables, mais leur formulation diffère assez peu de ce qu’on peut retrouver dans un référentiel d’objectifs. Cette comparaison formelle avec le socle de 2006 garde son intérêt car elle nous permet de poser aux CSP quelques questions toutes simples, auxquelles nous n’avons pas de réponse actuellement. ● Est-ce qu’on attend que les élèves maîtrisent vraiment tout cela ? ● Est-ce que ces prescriptions ne concernent que ce qui sera enseigné, mais pas forcément garanti ? Like this: J'aime chargement…
Plans de travail/ Évaluation autogérée Voilà une phrase que j’entends souvent, et je comprends bien pourquoi. Sur le blog je vous parle de plein de petites choses. Séparément elles ne permettent pas toujours d’appréhender l’intégralité du dispositif (mélange de pédagogie institutionnelle et de numérique) en place qui est plutôt complexe. Je me suis donc dit que j’allais essayer de vous faire un descriptif d’une semaine type dans ma classe. Avant tout, il faut avoir quelques documents de référence pour bien comprendre comment tout s’emboite. D’abord, l’emploi du temps. Ensuite le plan de travail hebdomadaire. Enfin, un exemple de référentiel de ceintures de compétences pour les élèves. Les élèves disposent de 2 porte-vues. Le premier contient les référentiels ceintures de tous les domaines en français et en maths (avec des items du CP au CM2). Le deuxième porte vue est un sorte de portfolio avec les PDT de chaque semaine et les fiches de progrès associées. Maintenant c’est parti ! Vendredi 13h45 : le brainstorming Chaque élève doit :
Tout se joue durant le socle commun La note d’information de la DEPP n°07 de mars 2014 propose une analyse des résultats de la session 2013 du diplôme national du brevet. Elle en conclut que « le taux de réussite se stabilise à 85 % » Elle précise que « les meilleurs résultats sont obtenus par les candidats de la série générale. Enfin, elle précise que « neuf élèves sur dix se présentant au DNB maîtrisent les compétences du socle exigibles en fin de collège ».Mais relève que, « par contre, aux épreuves finales, un élève sur deux obtient moins de 10/20 en mathématiques et quatre élèves sur dix moins de la moyenne en français ». Cette analyse au-delà des informations qu’elle délivre, suggère de nombreux éléments essentiels. Même s’il convient de travailler la liaison entre le collège et le lycée. Ces enseignements devront être au cœur du travail de refondation du socle commun de connaissances, de compétences et de culture et présider lors de la fabrication des futurs programmes.
Une échelle badgée d'autoévaluation des compétences Comment attester des compétences d’un élève par rapport à un travail de longue haleine (type TPE) individuel que je nommerai ici travail de fin de scolarité? Je n’ai rien inventé, il est l’oeuvre d’un mémoire d’une ancienne collègue. Un travail de fin de scolarité peut se présenter sous la forme d’un écrit alliant théorie et pratique rédigé sur Evernote et d’un objet à réaliser soit sur un temps d’atelier, soit à l’extérieur. A l’issue de ce travail, les élèves passent une mini soutenance devant un jury composé de différents adultes. Tout au long du processus de création de ce travail d’études ou chef d’oeuvre, un référentiel de compétences est à leur disposition, il consiste en un tableau de bord leur permettant de poser des jalons dans la construction de leur pensée. C’est donc en autonomie qu’ils se positionnent point par point avec toute la subjectivité qui leur appartient puisque l’adulte n’interfère pas dans cette autoévaluation. crédit images: ©cavaoubien ©canva
Évaluer autrement, restituer plus globalement Qui n'a pas rêvé d'une évaluation constructive, permettant aux élèves de restituer la totalité des connaissances et compétences travaillées? Qui n'a pas rêvé d'une évaluation globale et structurante permettant à l'élève de s'assurer de sa compréhension et de prendre automatiquement conscience des zones d'ombre demeurant à la fin d'un cours? Qui n'a pas rêvé d'une évaluation qui ne stigmatiserait pas mais au contraire permettrait de sortir grandi et confiant? L'introduction des tablettes dans les classes a déjà permis d'ouvrir le champ des possibles et surtout de pousser les limites usuelles des apprentissages en apportant sens, complexité et inédits[1] dans le quotidien des classes. L'évaluation ô combien décriée, stigmatisée et remise en question dans les systèmes éducatif français et internationaux, pourrait peut-être tirer parti de ce complexe inédit apporté par les tablettes. Comment? Vers une évaluation plus exigeante. Vers une évaluation plus équitable. Conclusion [2] Tony Buzan, 1971.
Évaluation des élèves du CP à la 3e. Un livret scolaire plus simple, un brevet plus complet Évaluer est un geste professionnel des enseignants qui doit avant tout être compris des élèves. Mais dans la majorité des cas, les évaluations sont aussi le premier point d’entrée des parents dans la scolarité de leurs enfants. A ce titre, elles peuvent être sources d’incompréhensions. Rapport du jury de la conférence nationale sur l’évaluation des élèves Aujourd’hui, les pratiques sur le territoire divergent, les documents communiqués aux parents sont extrêmement différents d’une école à une autre, parfois peu clairs. Le nouveau livret scolaire unique de l’école et du collège est un outil simple et précis pour rendre compte aux parents des acquis de leurs enfants et permettre ainsi une évaluation plus complète et exigeante. Aujourd’hui, à quoi ressemble le livret scolaire ? Ce sont deux objets : Un livret de compétences créé localement, le plus souvent très complexe, pour le suivi des élèves à l’école élémentaire. À partir de 2016, à quoi ressemblera le livret scolaire ? Quid des notes ?
[Se-Unsa] vie scolaire Article publié le jeudi 19 septembre 2013. Lors du Conseil Supérieur de l’Education du jeudi 19 septembre 2013, la FCPE a présenté un vœu commun soutenu par le SE-Unsa, le SNPDEN-Unsa, le SGEN-CFDT, le SnuiPP, le Snes, l’UNL et l’UNEF, demandant au ministère d’adapter les textes réglementaires afin de supprimer définitivement de la note de vie scolaire au collège. Ce vœu a obtenu 58 voix pour, 1 voix contre et 1 abstention. Le SE-Unsa et le SNPDEN-Unsa avaient alerté dès la rentrée le ministre sur la situation floue de la note de vie scolaire. Suite au vote du vœu en CSE, Jean-Paul Delahaye, directeur général de l’enseignement scolaire, a répondu que le ministre saisira le Conseil Supérieur des Programmes, dès sa nomination, pour qu’il émette un avis urgent sur la question, et ce avant la fin du premier trimestre. Le SE-Unsa se satisfait de la réponse du ministère qui permet d’entrevoir l’abrogation définitive de la note de vie scolaire dans les plus brefs délais.
La notation sur 20 Signe des temps, le SNES organise ce mercredi et ce jeudi un stage national sur l'évaluation et la notation. On le sait, la notation emblématique de l'enseignement secondaire se fait sur 20 (alors que celle de l'enseignement primaire se fait plutôt sur 10 depuis 1882). Même si on peut noter des formes embryonnaires, fugitives ou sectorielles de notation sur 20 dans le secondaire avant 1890 ( car rien ne commence jamais d'un seul coup), le baptême institutionnel de cette échelle de notation date bien de l'arrêté ministériel du 5 juillet 1890 ''relatif au régime disciplinaire et aux récompenses dans les collèges et lycées'' qui fixe en son article 21 la notation des compositions pour les collèges et lycées sur une échelle de vingt points. Les considérations qui ont eu lieu alors (ou qui ont suivi dans les deux décennies suivantes) ne manquent pas encore d'intérêt aujourd'hui. Claude Lelievre