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Numérique : Comment les technologies contraignent l'usage

Numérique : Comment les technologies contraignent l'usage
On a coutume d'entendre dans de nombreuses présentations et échanges sur le numérique dans le monde scolaire des propos comme "ce n'est qu'un outil". On comprend qu'à la suite de cette affirmation se trouve l'idée que l'usager est maître l'outil, qu'il l'a "à sa main". A partir des travaux de Pierre Rabardel (Les hommes et les technologies. Approche cognitive des instruments contemporains, Armand Colin, 1995), en particulier, nous savons qu'un outil n'est pas qu'un outil, c'est d'abord un instrument. La différence ne saute pas aux yeux dans la vie courante et pourtant quand on y regarde de près, on peut comprendre l'importance d'un tel aphorisme. L'enseignant qui déclare que "l'informatique, la tablette, le TBI, ce ne sont que des outils" confirme-t-il (elle) le sentiment de domination, de conscience et de pilotage, parfois traduit par l'idée de la maîtrise inscrite dans l'idée de l'esprit critique ? L'usage parfois décalé de certains instruments nous alerte sur ce point. Related:  wberthasson

En quoi les cartes mentales, appliquées à l’environnement littoral, aident-elles au recueil et à l’analyse des représentations spatiales ? 1La carte mentale est une technique graphique reflétant une réalité subjective de l’espace, c’est-à-dire la façon dont un individu se représente une portion d’espace. Cet outil permet donc de recueillir les représentations spatiales que les individus se font de leur environnement. Ces représentations spatiales, ou représentations cognitives de l’espace, sont nourries de représentations mentales, ou individuelles (faisant référence au vécu, à l’expérience, à l’éducation, à la culture de l’individu) mais aussi de représentations sociales, c’est-à-dire partagées par un groupe social ou professionnel (Paulet, 2002). Longtemps discuté par les géographes, l’intérêt de l’analyse des représentations en géographie est aujourd’hui reconnu et l’analyse des perceptions et des représentations à travers lesquelles les individus et les groupes d’individus « lisent les territoires », apparaît comme nécessaire pour mieux comprendre leurs pratiques (Bailly, Ferrier, 1986, in Paulet, 2002). Auteurs : S.

Remise du rapport 'Apprendre autrement à l'ère numérique' Missionné par le gouvernement en août dernier, Jean-Michel Fourgous, député des Yvelines, vient de rendre son rapport sur "l'innovation des pratiques pédagogiques par le numérique et la formation des enseignants" au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Laurent Wauquiez. Le présent rapport, intitulé "Apprendre autrement à l'ère numérique", insiste sur la nécessité, pour notre système éducatif, d'évoluer pour s'adapter à son temps et ses enjeux. Il dégage également des pistes pour entrer dans un nouveau modèle éducatif qui favorise l'égalité des chances. S'appuyant sur l'expérience qu'il mène à Elancourt depuis plus de six ans, fort de l'analyse comparative d'une centaine d'études internationales et de l'audition de 500 personnes (syndicats, enseignants, experts...), le député des Yvelines souligne l'importance de former, grâce à ces nouveaux outils, nos enfants aux défis de demain, de leur donner les compétences clés pour s'insérer dans la société.

Différencier avec le numérique ? La différenciation est à la mode ? Le numérique est-il la nouvelle clé pour faire avancer le système éducatif sur de nouveaux chemins éducatifs qui prennent davantage en compte les personnes ? Les scientifiques qui se penchent sur la sociologie de l'école montrent pourtant que c'est d'abord l'individualisme qui émerge avant le souci de la différenciation. A l'instar de Robert Ballion qui dès les années 1980 le mettait en évidence (stock 1990), les consommateurs d'école sont devenus de plus en plus nombreux. La montée en puissance du "souci de soi" a en tout cas fait émerger une demande de prise en compte des différences qui semble aller à l'encontre de l'idéologie égalitariste, fondatrice de l'école républicaine. Dans l'histoire de l'informatisation de l'enseignement scolaire, on a vu progressivement monter une vague qui appelait de ses voeux qu'il y ait un appareil par élève. Le changement culturel suppose un changement dans les représentations sociales du monde scolaire.

La pédagogie 3.0 expliquée simplement. Le parcours de Stéphane Côté en est un où une certaine effervescence l’entoure concernant la pédagogie. Si vous l’avez déjà rencontré en personne, vous avez tout de suite remarqué son emballement quasi enfantin lorsqu’il parle de l’enseignement. En effet, il cherche, découvre, évalue, mesure l’impact de ses idées qui se tissent autour d’une approche non conventionnelle qu’il décide d’intituler la pédagogie 3.0. En 2012 il quitte son poste de conseiller pédagogique en TIC qu’il occupait depuis plus de quatre ans pour aller lui-même mettre à l’épreuve cette vision de la pédagogie actualisée afin de voir, si oui ou non, il y a matière à partager et à déployer… À son atterrissage dans la réalité d’une classe, il remarque qu’il avait oublié la pression du temps et ses effets néfastes sur la réflexion. Définition de la pédagogie 3.0 : Contrairement à une méthode, la pédagogie 3.0 est une approche complète qui englobe : Maintenant, d’où provient la nomenclature de la pédagogie 3.0? Au plaisir,

Apprendre à l’ère du numérique : Repères Qu’est-ce qu’apprendre à l’ère du numérique ? Question qui passionne bien des pédagogues, enseignants, chercheurs et animateurs multimédia en EPN (espace public numérique). Professeur d’Histoire-Géographie et chargé de mission FOAD (Formation Ouverte à Distance), Jean-François Tavernier propose un blog ressource très intéressant qui comprend des billets sur des dispositifs pédagogiques innovants avec les MOOC, une pédagogie ouverte et hybride, l’écriture hypertextuelle… Apprendre en mode connecté Le 20 mai 2013, il a consacré un dossier sur apprendre à l’ère du numérique avec un tableau récapitulatif (cf. ci-dessous) comparant l’apprentissage avant le numérique ET à l’ère du numérique. Ruptures ou pas dans les modes d’apprentissage ? Licence : Creative Commons by-nc-saGéographie : Alsace Tags: apprenant, apprendre, cartographie, enseignant, FOAD, informatique dans les nuages, numerique, pédagogie

Apprendre avec le numérique ? Les élèves utilisent mieux que nous le numérique car ce sont des "digital natives". On apprend mieux avec le numérique car il motive. Et puis il s'adapte mieux aux besoins des élèves .On a tous entendu ces affirmations. A quelques jours de la publication d'un plan numérique de 800 millions d'euros, il faut oser remettre en cause l'efficacité du numérique dans l'enseignement. Vrais empêcheurs de ronronner béatement, les auteurs nous remettent les pieds sur terre. Franck Amadieu, André Tricot, Apprendre avec le numérique. André Tricot : Faire confiance aux enseignants sur l'utilisation du numérique Le numérique est-il utile ou non pour apprendre ? Vous vous attaquez dans ce livre à 11 mythes sur le numérique. Derrière cette affirmation des Digital Natives, il y a une littérature fondée sur aucune donnée empirique. Autre affirmation, le numérique motiverait les élèves. Les résultats corroborent davantage cette affirmation. Je le crois. L'école doit faire acquérir cette culture numérique.

Université d'automne « Le système scolaire français et les élèves à besoins éducatifs particuliers » - De l'intégration à l'inclusion, la spécificité française Marie-Claude Mège-Courteix, chef de la mission de l'adaptation et de l'intégration scolaires, ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Avant d'entrer dans le vif du sujet, je voudrais faire deux remarques liminaires sur le titre même de l'intervention qui m'a été proposée. …"De l'intégration à l'inclusion"…Cette expression laisse à penser que, pour tout un chacun, s'attacherait une "valeur" supérieure à des démarches relevant de l'inclusion. Pour un Français non averti des subtilités du langage des spécialistes européens de la problématique des élèves à "besoins éducatifs particuliers", cela ne va pas de soi. On le voit, aucun mot dans ce domaine n'est neutre, chacun entre en résonance avec des préoccupations, voire des affects. Cette remarque est à coup sûr applicable à l'objet même de cette université d'automne - que recouvre en France la notion d'élèves à besoins éducatifs particuliers ? En forme de conclusion CHOSSY J.

Les adolescents ont remplacé la lecture par les réseaux sociaux L'association américaine de psychologie a examiné le comportement d'un million d'enfants et adolescents sur 40 ans. Une durée et un panel assez exceptionnels. Conclusion de cette étude : la multiplication des écrans nuit bien à la lecture sur papier et même à la lecture tout court. Les jeunes concernés par ce suivi au long cours ont entre 14 et 18 ans et sont scolarisés de la huitième à la douzième dans le système américain, ce qui fait en gros de la troisième à la terminale en France. Selon cette étude (Psychologie de la culture des médias populaires Tendances de l’utilisation des médias par les adolescents américains, 1976-2016), en dix ans, entre 2006 et 2016, les jeunes de 18 ans ont consacré deux fois plus de temps à Internet. Leur petit frère ou petite sœur de 16 ans ont une attirance pour Internet plus impérieuse encore. Au milieu des année 2000, Facebook, My Space, Twitter concernaient un élève sur deux. 10 ans plus tard, on est passé à huit élèves sur dix.

Remue-méninges et pense-bête en ligne Le remue-méninge (ou brainstorming en anglais) est un exercice qui consiste à rassembler le plus grand nombre d'idées ou de suggestions dans un temps limité, avec le plus faible degré de contrôle possible. C'est un exercice de créativité, facilitant la recherche d'alternatives ou d'initiatives originales, hors des sentiers battus. Le meilleur équipement pour pratiquer le remue-méninge est sans aucun doute composé d'un mur au fond uni et de papiers adhésifs repositionnables, de manière à organiser les suggestions après la phase de production spontanée. Il est possible de pratiquer le remue-méninge en ligne, sans installation sur machine, grâce à des applications prévues à cet effet. Globalement, ces applications proposent toutes le même service de base : sur une page vierge, les utilisateurs autorisés déposent des notes qui ressemblent plus ou moins aux célèbres penses-bêtes autocollants jaunes que nous utilisons régulièrement. Linoit. Glogster.

1. 1 | Qu’est-ce qu’apprendre ? 1. 1 | Qu’est-ce qu’apprendre ? Dans le domaine de la pédagogie, le XXe siècle a été marqué par des courants tels que l’École Active et l’Éducation Nouvelle, qui proposent des pédagogies centrées sur l’apprenant. Dans la tradition qui va de Rousseau à Neill, en passant par Cousinet, Decroly et Dewey, ces pédagogies mettent l’accent sur la liberté de l’apprenant, ses besoins, ses centres d’intérêt. Dans le domaine de l’enseignement–apprentissage des langues étrangères, la centration sur l’apprenant a été un thème particulièrement présent depuis le début des années 1980. Mais l’ensemble de ces courants, pédagogies et approches ne doit cependant pas nous faire oublier l’existence parallèle – et le plus souvent en position dominante – des pédagogies traditionnelles, centrées sur la transmission des savoirs constitués. Papert déplore que « l’art de l’apprentissage » n’ait toujours pas droit de cité dans les sphères académiques : Why is there no word in English for the art of learning? 1. 2.

L’impact de l’usage des technologies numériques sur les apprentissages des élèves : qu’en dit la science ? Par Jean Heutte Comme il n’existe pas de déterminisme pédagogique des technologies numériques, la maîtrise réfléchie de leur usage, selon les attendus du C2i n°2 « enseignant », ne peut se concevoir sans des dispositifs d’accompagnement et de formation de l’ensemble des acteurs (1) s’appuyant sur des compétences et des connaissances éprouvées, mêlant astucieusement des exemples de pratiques pédagogiques éclairées par les avancées de la recherche scientifique concernant l’apport du numérique dans les actes d’enseignement/apprentissage. L’idée que l’apprentissage serait facilité par le numérique est souvent admise comme une évidence. Pourtant, même au niveau international, il existe très peu d'études scientifiques rigoureuses concernant l'impact du numérique sur les apprentissages scolaires. Les principaux résultats remarquables de l’étude Les élèves habitués à l'usage du numérique en classe comprennent plus vite et mieux ce qu’ils lisent. Allegro moderato Jean Heutte Actuellement : Notes :

Le guide de mise en œuvre du numérique éducatif Numérique, leviers d’apprentissage et littératie Les réseaux numériques constituent aujourd’hui le principal vecteur de diffusion des savoirs. Ces compétences sont aujourd’hui désignées par les chercheurs en sciences de l’information et de la communication par les termes de littératie ou de translittératie, c’est-à-dire l’ensemble des compétences (lecture, écriture, navigation, organisation) permettant à un individu d’évoluer de façon critique et créative, autonome et socialisée dans l’environnement médiatique contemporain. Le numérique ne se limite donc pas aux questions de matériel, d’équipement et d’infrastructure, c’est avant tout une démarche pédagogique d’ensemble qui redéfinit les temps et les lieux d’apprentissage et qui s’appuie sur l’ensemble de l’équipe pédagogique. Objectif du guide Guide au format PDF (pour écran) Ce guide est là pour aider les équipes pédagogiques à conduire des actions cohérentes pour la mise en oeuvre du numérique dans leur établissement. Quatre jalons

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