En quoi les cartes mentales, appliquées à l’environnement littoral, aident-elles au recueil et à l’analyse des représentations spatiales ? 1La carte mentale est une technique graphique reflétant une réalité subjective de l’espace, c’est-à-dire la façon dont un individu se représente une portion d’espace. Cet outil permet donc de recueillir les représentations spatiales que les individus se font de leur environnement. Ces représentations spatiales, ou représentations cognitives de l’espace, sont nourries de représentations mentales, ou individuelles (faisant référence au vécu, à l’expérience, à l’éducation, à la culture de l’individu) mais aussi de représentations sociales, c’est-à-dire partagées par un groupe social ou professionnel (Paulet, 2002). Longtemps discuté par les géographes, l’intérêt de l’analyse des représentations en géographie est aujourd’hui reconnu et l’analyse des perceptions et des représentations à travers lesquelles les individus et les groupes d’individus « lisent les territoires », apparaît comme nécessaire pour mieux comprendre leurs pratiques (Bailly, Ferrier, 1986, in Paulet, 2002). Auteurs : S.
Remise du rapport 'Apprendre autrement à l'ère numérique' Missionné par le gouvernement en août dernier, Jean-Michel Fourgous, député des Yvelines, vient de rendre son rapport sur "l'innovation des pratiques pédagogiques par le numérique et la formation des enseignants" au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Laurent Wauquiez. Le présent rapport, intitulé "Apprendre autrement à l'ère numérique", insiste sur la nécessité, pour notre système éducatif, d'évoluer pour s'adapter à son temps et ses enjeux. Il dégage également des pistes pour entrer dans un nouveau modèle éducatif qui favorise l'égalité des chances. S'appuyant sur l'expérience qu'il mène à Elancourt depuis plus de six ans, fort de l'analyse comparative d'une centaine d'études internationales et de l'audition de 500 personnes (syndicats, enseignants, experts...), le député des Yvelines souligne l'importance de former, grâce à ces nouveaux outils, nos enfants aux défis de demain, de leur donner les compétences clés pour s'insérer dans la société.
La pédagogie 3.0 expliquée simplement. Le parcours de Stéphane Côté en est un où une certaine effervescence l’entoure concernant la pédagogie. Si vous l’avez déjà rencontré en personne, vous avez tout de suite remarqué son emballement quasi enfantin lorsqu’il parle de l’enseignement. En effet, il cherche, découvre, évalue, mesure l’impact de ses idées qui se tissent autour d’une approche non conventionnelle qu’il décide d’intituler la pédagogie 3.0. En 2012 il quitte son poste de conseiller pédagogique en TIC qu’il occupait depuis plus de quatre ans pour aller lui-même mettre à l’épreuve cette vision de la pédagogie actualisée afin de voir, si oui ou non, il y a matière à partager et à déployer… À son atterrissage dans la réalité d’une classe, il remarque qu’il avait oublié la pression du temps et ses effets néfastes sur la réflexion. Définition de la pédagogie 3.0 : Contrairement à une méthode, la pédagogie 3.0 est une approche complète qui englobe : Maintenant, d’où provient la nomenclature de la pédagogie 3.0? Au plaisir,
Apprendre à l’ère du numérique : Repères Qu’est-ce qu’apprendre à l’ère du numérique ? Question qui passionne bien des pédagogues, enseignants, chercheurs et animateurs multimédia en EPN (espace public numérique). Professeur d’Histoire-Géographie et chargé de mission FOAD (Formation Ouverte à Distance), Jean-François Tavernier propose un blog ressource très intéressant qui comprend des billets sur des dispositifs pédagogiques innovants avec les MOOC, une pédagogie ouverte et hybride, l’écriture hypertextuelle… Apprendre en mode connecté Le 20 mai 2013, il a consacré un dossier sur apprendre à l’ère du numérique avec un tableau récapitulatif (cf. ci-dessous) comparant l’apprentissage avant le numérique ET à l’ère du numérique. Ruptures ou pas dans les modes d’apprentissage ? Licence : Creative Commons by-nc-saGéographie : Alsace Tags: apprenant, apprendre, cartographie, enseignant, FOAD, informatique dans les nuages, numerique, pédagogie
Université d'automne « Le système scolaire français et les élèves à besoins éducatifs particuliers » - De l'intégration à l'inclusion, la spécificité française Marie-Claude Mège-Courteix, chef de la mission de l'adaptation et de l'intégration scolaires, ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Avant d'entrer dans le vif du sujet, je voudrais faire deux remarques liminaires sur le titre même de l'intervention qui m'a été proposée. …"De l'intégration à l'inclusion"…Cette expression laisse à penser que, pour tout un chacun, s'attacherait une "valeur" supérieure à des démarches relevant de l'inclusion. Pour un Français non averti des subtilités du langage des spécialistes européens de la problématique des élèves à "besoins éducatifs particuliers", cela ne va pas de soi. On le voit, aucun mot dans ce domaine n'est neutre, chacun entre en résonance avec des préoccupations, voire des affects. Cette remarque est à coup sûr applicable à l'objet même de cette université d'automne - que recouvre en France la notion d'élèves à besoins éducatifs particuliers ? En forme de conclusion CHOSSY J.
Les adolescents ont remplacé la lecture par les réseaux sociaux L'association américaine de psychologie a examiné le comportement d'un million d'enfants et adolescents sur 40 ans. Une durée et un panel assez exceptionnels. Conclusion de cette étude : la multiplication des écrans nuit bien à la lecture sur papier et même à la lecture tout court. Les jeunes concernés par ce suivi au long cours ont entre 14 et 18 ans et sont scolarisés de la huitième à la douzième dans le système américain, ce qui fait en gros de la troisième à la terminale en France. Selon cette étude (Psychologie de la culture des médias populaires Tendances de l’utilisation des médias par les adolescents américains, 1976-2016), en dix ans, entre 2006 et 2016, les jeunes de 18 ans ont consacré deux fois plus de temps à Internet. Leur petit frère ou petite sœur de 16 ans ont une attirance pour Internet plus impérieuse encore. Au milieu des année 2000, Facebook, My Space, Twitter concernaient un élève sur deux. 10 ans plus tard, on est passé à huit élèves sur dix.
1. 1 | Qu’est-ce qu’apprendre ? 1. 1 | Qu’est-ce qu’apprendre ? Dans le domaine de la pédagogie, le XXe siècle a été marqué par des courants tels que l’École Active et l’Éducation Nouvelle, qui proposent des pédagogies centrées sur l’apprenant. Dans la tradition qui va de Rousseau à Neill, en passant par Cousinet, Decroly et Dewey, ces pédagogies mettent l’accent sur la liberté de l’apprenant, ses besoins, ses centres d’intérêt. Dans le domaine de l’enseignement–apprentissage des langues étrangères, la centration sur l’apprenant a été un thème particulièrement présent depuis le début des années 1980. Mais l’ensemble de ces courants, pédagogies et approches ne doit cependant pas nous faire oublier l’existence parallèle – et le plus souvent en position dominante – des pédagogies traditionnelles, centrées sur la transmission des savoirs constitués. Papert déplore que « l’art de l’apprentissage » n’ait toujours pas droit de cité dans les sphères académiques : Why is there no word in English for the art of learning? 1. 2.
L’impact de l’usage des technologies numériques sur les apprentissages des élèves : qu’en dit la science ? Par Jean Heutte Comme il n’existe pas de déterminisme pédagogique des technologies numériques, la maîtrise réfléchie de leur usage, selon les attendus du C2i n°2 « enseignant », ne peut se concevoir sans des dispositifs d’accompagnement et de formation de l’ensemble des acteurs (1) s’appuyant sur des compétences et des connaissances éprouvées, mêlant astucieusement des exemples de pratiques pédagogiques éclairées par les avancées de la recherche scientifique concernant l’apport du numérique dans les actes d’enseignement/apprentissage. L’idée que l’apprentissage serait facilité par le numérique est souvent admise comme une évidence. Pourtant, même au niveau international, il existe très peu d'études scientifiques rigoureuses concernant l'impact du numérique sur les apprentissages scolaires. Les principaux résultats remarquables de l’étude Les élèves habitués à l'usage du numérique en classe comprennent plus vite et mieux ce qu’ils lisent. Allegro moderato Jean Heutte Actuellement : Notes :
Document sans nom « Donner du sens » aux apprentissages est devenu, aujourd'hui, un lieu commun pavé des meilleures intentions du monde. Mais il ne faudrait pas croire qu'il s'agit là d'une opération facile, voire mécanique, qui serait susceptible d'une systématisation grâce à des « techniques » didactiques éprouvées. S'il y a, incontestablement, une part de technicité dans la « création du sens », ce dernier s'inscrit toujours dans une relation pédagogique qui échappe, par définition, à toutes les tentatives d'enfermement. Dire que tout cela est simple à gérer serait évidemment faux. En face de ce courant, les seconds suggèrent de finaliser les activités scolaires, non point par l'amont, mais par l'aval, non point par les intérêts déjà existants mais par une projection dans le futur : ce sont ceux qui se placent sous la bannière de ce que l'on peut appeler " la pédagogie du projet ". Philippe MEIRIEU Sur ce thème, voir de nombreux autres articles, en particulier, l'article "Projet".
Impacts du numérique sur l'apprentissage «L'être et l'écran» «Le philosophe Dominique Lecourt analyse les bouleversements apportés par la révolution du numérique dans notre rapport à l’apprentissage et dans nos relations aux autres. » La Croix, le 24/09/2013 Apprend-on mieux sur un support papier ou sur un écran ? « Différentes études seraient plutôt en faveur du papier, mais la différence est faible [...] Futura Sciences, le 22/03/2013 Les enseignants plébiscitent le manuel numérique 90% des enseignants interrogés dans le cadre d’un sondage de Savoir livre estiment que le manuel numérique leur permet de mobiliser l’attention de toute la classe. Livre hebdo, 27 mai 2010. L’impact de l’usage des technologies numériques sur les apprentissages des élèves : qu’en dit la science ? Café pédagogique, 18 avril 2010 Les apports des TICELe rapport de la mission parlementaire de Jean-Michel Fourgous, sur la modernisation de l’école par le numérique "Réussir l’école numérique" consacre un chapitre aux apports des TICE dans les apprentissages."
Circulaire du 29 décembre 1956 : Suppression des devoirs à la maison Suppression des devoirs à la maison Circulaire du 29 décembre 1956 Abrogée par la circulaire n° 94-226 du 6 septembre 1994. Objet : Application de l’arrêté du 23 novembre 1956 relatif à la modification des horaires dans les cours élémentaire, moyen et supérieur des Écoles primaires élémentaires.B.O.E.N. n° 1 du 7 janvier 1956Aux Recteurs (pour information) ; aux Inspecteurs d’Académie (pour exécution) L’arrêté du 23 novembre 1956 (B.O. n° 42 du 29-11-56, p. 3005 ; 100-Pr-& II a, p. 9) aménage les horaires des cours élémentaires et moyens des écoles primaires de façon à dégager cinq heures par semaine pour la rédaction des devoirs. Principes Des études récentes sur les problèmes relatifs à l’efficacité du travail scolaire dans ses rapports avec la santé des enfants ont mis en évidence l’excès du travail écrit généralement exigé des élèves. En conséquence, aucun devoir écrit, soit obligatoire, soit facultatif, ne sera demandé aux élèves hors de la classe. Cahier de devoirs A. Note Daniel Calin
et-si-on-enseignait-vraiment-le-numerique_1679218_3232 Il faut relancer la Déclaration d'indépendance du cyberespace proclamée en... 1996 Le Monde | | Par Olivier Ertzscheid, maître de conférences à l'université de Nantes. Ils sont nés en 1996. Ils ont aujourd'hui 16 ans. L'ensemble de leur scolarité s'est faite dans l'ombre et la lumière du numérique. 16 ans plus tard, pour ces natifs du numérique, il ne reste plus rien de cette déclaration d'indépendance. Apple, Facebook et Google décident seuls et en fonction de leurs seuls critères ce qui est publiable et ce qui ne l'est pas, invoquant le plus souvent le motif de "nudité" ou de "pornographie", et l'appliquant, par exemple, à la fermeture du compte d'un internbaute ayant osé choisir "l'origine du monde" de Courbet comme photo de profil. Combien de collégiens, de lycéens et d'étudiants, combien de ceux qui sont nés en 1996 sont-ils au courant de cette Histoire, de ces pratiques, de cette évolution ?