background preloader

Une oasis coopérative dans un monde néolibéral : le village utopique de Marinaleda en Espagne

Une oasis coopérative dans un monde néolibéral : le village utopique de Marinaleda en Espagne
Des maisons autoconstruites à 15 euros par mois, un salaire unique pour tous les membres de la coopérative, des assemblées générales pour décider de la politique communale : Marinaleda, petit village andalou de 2 770 habitants, tente depuis 35 ans de maintenir un système politique, social et économique qui place l’intérêt de ses citoyens au cœur des décisions. La nouvelle génération saura-t-elle poursuivre l’utopie mise en œuvre par les anciens ? Cet article a initialement été publié dans le magazine Lutopik. Dans les années 1970, Marinaleda, dans la province de Séville, en Espagne, était un village en ruine, dont la population majoritairement au chômage devait vivre dans des conditions particulièrement difficiles. En dépit de l’important apport économique qu’elles génèrent pour la Junta de Andalucía (le gouvernement andalou), leur mode de culture des terres, très mécanisé, ne permet pas de créer d’emplois dans le secteur agricole. Une démocratie participative Le futur du village Related:  Quelques EcolieuxAutogestion

EVA | Éco-Village Artistique Une ville renoue avec la démocratie directe. Résultats : 0 chômage, 0 violence… et 0 misère !!! | l1D A Marinaleda (Espagne), les jeunes qui veulent construire une maison peuvent même bénéficier gratuitement des matériaux, d’un architecte et de maçons ! Quand on pense aux utopies, on pense souvent à des expériences ratées par le passé. A tort ! Car il existe aussi des tentatives contemporaines qui présentent toutes les caractéristiques du succès ! La preuve à Marinadela, en Espagne. Grâce à une approche nouvelle de l’économie et à un retour aux fondamentaux de la démocratie, cette ville andalouse de 2 778 âmes ne connaît ni chômage, ni police, ni délinquance. Pour comprendre le succès de cette commune à part, il faut remonter quelques années en arrière. Crédit photo : Wikipedia Ce militant, convaincu depuis toujours que le capitalisme n’est pas une fatalité, a tout d’abord mené le combat contre le plus grand propriétaire terrien de la région : le duc de l’infantado. A Marinaleda, toutes les décisions du village sont soumises à la démocratie directe (la véritable démocratie). 3 avril 2015

Le Maquis Emmaüs Lescar-Pau Un hameau, Le Viel Audon, reconstruit en Sud Ardèche | Le Viel Audon - Association Le Mat L’écho des falaises « …De mon nom, le Viel Audon, vous n’avez retenu que les syllabes : vie, aile (des oiseaux), l’eau et surtout cette note finale, le don, qui résonne, comme un tambour de peau, de chacun des gestes que vous faites ici ensemble. Sans doute avez-vous compris, avec le temps, ces choses toutes simples, si âpres pourtant : ce qu’on donne, il faut l’offrir ; ce qu’on dit, le faire ; ce qu’on fait, le transmettre, pas comme un mot d’ordre mais comme un mot de passe… Rien n’était tracé. Extrait d’un texte écrit par Alain Damasio Lu par la Cie des « Arts cordés » pour les trente ans de l’association le MAT en septembre 2006 Niché à l’entrée des gorges de l’Ardèche, au bas des falaises calcaires, dans un site préservé par 300 mètres de chemin muletier à parcourir à pieds pour y accéder, le hameau du Viel Audon a été réhabilité depuis une vingtaine d’années. Pourquoi ce projet ? Un livre vous raconte cette histoire…

Répartir équitablement le travail, mais aussi les revenus : l’utopie d’une ferme devenue réalité La journée commence autour de la grande table. Pain, confiture et fromage circulent. À chacun son rythme, comme un lundi. Il est bientôt 8 h, chacun va commencer sa semaine de travail. Quelques mots partagés avec le voisin, échanges multiples qui peu à peu se réduisent à quelques sujets de conversation autour de la table : le groupe est en train de se réveiller à son tour. Tout a commencé par un "chiche" de fin de soirée Nous sommes à la ferme de la Tournerie, à 50 km au sud de Limoges. Aujourd’hui, ils y font pousser des légumes, paître vaches, y élèvent chèvres et cochons, y fabriquent des produits laitiers, de la bière et du pain. « La première réunion où l’on a évoqué le projet, c’était en 2010 », explique Thomas G. « De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins » À l’intérieur, Joséphine prépare le repas commun de midi, aidée par Marius, qui va bientôt être grand frère ! L’utopie ne s’improvise pas Mais l’utopie ne s’improvise pas.

Findhorn Foundation | Ecovillage A Model For Sustainable Living Within the Findhorn Ecovillage at The Park, sustainable values are expressed in the built environment through our ecological houses, innovative use of building materials such as local stone and straw bales, the beauty in the architecture and gardens, and applied technology in the Living Machine sewage treatment facility and electricity-generating wind turbines. Sustainable values are also expressed in the community’s social, economic and educational initiatives. Comment faire prospérer une Amap anarchiste Les Diony-Coop s’inscrivent dans un parcours commencé en 2007 à l’initiative des membres du groupe militant Henry-Poulaille, de la Fédération anarchiste. Il s’agissait alors de créer une université populaire, lieu de partage des connaissances. La Dionyversité a réuni plusieurs milliers de personnes et favorisé l’émergence de cours organisés par le public lui-même. En 2010, le même collectif a porté l’émergence d’une Amap qui a trouvé au bout de deux ans son rythme de croisière avec deux maraîchers distribuant 250 paniers de légumes par semaine. L’ Amap Court-Circuit se voulait un espace où les principes et idéaux libertaires auraient à s’exprimer avec un large public nullement prédisposé à adhérer à ces principes. Les 70 personnes prêtes à rejoindre l’ Amap en formation ont accepté d’expérimenter un certain nombre de règles collectives en rupture avec nos habitudes sociales. Privilégier la responsabilité individuelle ou de groupes L’ Amap Court-Circuit. Pas de contrôle ni d’informatique

Related: