INTRODUCTION : A retravailler. Vidéo Jean Ferrat - C'Est Beau La Vie de gotti57 (Musique - gotti57 Le vent dans tes cheveux blonds Le soleil à l'horizon Quelques mots d'une chanson Que c'est beau, c'est beau la vie Un oiseau qui fait la roue Sur un arbre déjà roux Et son cri par dessus tout Que c'est beau, c'est beau la vie. Tout ce qui tremble et palpite Tout ce qui lutte et se bat Tout ce que j'ai cru trop vite A jamais perdu pour moi Pouvoir encore regarder Pouvoir encore écouter Et surtout pouvoir chanter Que c'est beau, c'est beau la vie. Le jazz ouvert dans la nuit Sa trompette qui nous suit Dans une rue de Paris Que c'est beau, c'est beau la vie. La rouge fleur éclatée D'un néon qui fait trembler Nos deux ombres étonnées Que c'est beau, c'est beau la vie. Tout ce que j'ai failli perdre Tout ce qui m'est redonné Aujourd'hui me monte aux lèvres En cette fin de journée Pouvoir encore partager Ma jeunesse, mes idées Avec l'amour retrouvé Que c'est beau, c'est beau la vie.
TEXTE : MA FRANCE Ferrat Jean Tenenbaum, futur Jean Ferrat, naît le 26 décembre 1930, à Vaucresson dans la région parisienne. Il est le plus jeune d'une famille modeste de quatre enfants élevés par un père joaillier et une maman fleuriste. En 1935, ses parents s'installent à Versailles où quelques années après Jean entre au Collège Jules-Ferry. Lorsque la Deuxième Guerre mondiale éclate, son père est déporté. A 15 ans, Jean quitte le lycée pour travailler afin d'aider un peu sa famille. Dès le début des années 50, il entre dans une troupe de théâtre et commence à fréquenter les cabarets. En 1956, il met en musique un poème de Louis Aragon, "Les yeux d'Elsa". En 1958, il enregistre un tout premier 45 tours, mais qui ne connaît guère de succès. Un chanteur engagé Les événements s'accélèrent pour Jean Ferrat qui en 1959 rencontre celui qui restera jusqu'à aujourd'hui son éditeur et son ami, Gérard Meys. En 1964, sort un autre de ses plus fameux succès, "La Montagne". 1967 : voyage à Cuba 1980 : "Le Bilan" Mars 2010.
Jean Ferrat, une identité nationale Il ne l'a pas fait exprès, évidemment, il s'est éteint juste quand la vie s'est retirée de ses poumons malades, à l'hôpital d'Aubenas, dernier souffle épuisé. Mais il est mort en compagnon de route. Lui, Jean Ferrat, 79 ans, l'un des rares sympathisants communistes de l'histoire de la chanson française. Il est involontairement mort en acteur tactique, la veille d'un dimanche d'élections. Histoire de donner un coup de pouce aux derniers communistes de la liste du Front de gauche, engagés dans la campagne des régionales, et de faire un peu honte à d'autres. Mort ironique, on pourrait même dire: mort critique, même si l'homme était l'un des meilleurs qui ce soit trouvé, l'un des plus droits, assurent ceux qui l'ont connu; il n'aurait jamais insulté personne, aucun adversaire, aucun détracteur, les yeux dans les yeux. publicité Cela avait commencé avec Ma Môme. Jean Ferrat avait le physique maigre des compagnons de route ou des anciens militants d'alors. Philippe Boggio Devenez fan sur