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Keynésianisme

Keynésianisme
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le keynésianisme est une école de pensée économique fondée par l'économiste britannique John Maynard Keynes. Pour les keynésiens, les marchés laissés à eux-mêmes ne conduisent pas forcément à l'optimum économique. Pour Alan Blinder[1] le keynésianisme s'articule autour de six principaux traits dont trois concernent le fonctionnement de l'économie et trois les politiques économiques. (1) la demande agrégée est erratique ;(2) les inflexions de la demande ont une plus grande influence sur la production et l'emploi que sur les prix ;(3) les prix et spécialement les salaires réagissent lentement au changement de l'offre et de la demande. À partir de là, les keynésiens avancent trois principes de politique économique : Les grands traits du keynésianisme[modifier | modifier le code] Demande effective et loi de Say[modifier | modifier le code] La demande effective est la demande anticipée par les entrepreneurs. La fonction de Consommation (C) : et donc

Adam Smith Adam Smith portraituré en 1787. Signature La plupart des économistes le considèrent comme « le père de l’économie politique » ; pourtant, certains, comme Joseph Schumpeter ou Murray Rothbard, l'ont défini comme un auteur mineur, considérant que son œuvre comportait peu d'idées originales et que ces dernières étaient pour beaucoup fausses[1],[2]. Il choisit lui-même ses lectures, un choix qui lui vaut d’être menacé d’expulsion de l’université lorsqu’on découvre dans sa chambre le Traité de la nature humaine du philosophe David Hume, lecture jugée inconvenante à l’époque[9]. Choisissant une carrière universitaire, Smith obtient à l’âge de vingt-sept ans la chaire de logique à l’université de Glasgow et plus tard celle de philosophie morale. Au-delà de son excentricité, la célébrité d’Adam Smith provient aussi de son travail et de la parution en 1759 de la Théorie des sentiments moraux, œuvre de philosophie qui le fait connaître en Grande-Bretagne et même en Europe. Publiées à titre posthume

Milton Friedman Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Friedman. Photographie représentant Milton Friedman. Milton Friedman a inauguré une pensée économique d'inspiration libérale dont les prescriptions s'opposent de front à celle du keynésianisme. En réponse à la fonction de consommation keynésienne, il développa la théorie du revenu permanent. Avec cette théorie et l'introduction du taux de chômage naturel, Friedman remet en cause le bien-fondé des politiques de relance qui, pour lui, ne peuvent que provoquer de l'inflation contre laquelle il faut lutter. Ses idées se diffusèrent progressivement et furent prises en compte par les milieux politiques dans les années 1980, influençant profondément les mouvements conservateurs et libertariens américains. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse et formation[modifier | modifier le code] Le campus de l'université de Chicago Travail au niveau fédéral[modifier | modifier le code] Débuts[modifier | modifier le code]

Joseph Schumpeter Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Joseph Schumpeter Il est l'auteur d'une Histoire de l'analyse économique, parue en 1954 et qui fait encore référence. Biographie[modifier | modifier le code] En 1908, il publie son premier ouvrage, devenu très vite un classique de la statistique économique, Nature et essence de l'économie théorique, ce qui lui permet d'obtenir en 1909 un poste de professeur associé en économie politique à l'université de Czernowitz. Il publie la première édition de sa Théorie de l'évolution économique en 1911, ouvrage qui s’affranchit du cadre néoclassique et témoigne de son intérêt pour la dynamique et les lois du changement économique. En 1913-1914, il est professeur invité à l'université Columbia de New York. En 1925, il devient professeur de finances publiques à l'université de Bonn et se remarie avec Anna Reisinger. Les États-Unis[modifier | modifier le code] Il se remarie une troisième fois avec une économiste du nom d'Elizabeth Boody en 1937.

100% money (système monétaire à réserves pleines) Cet article est un résumé d’un article plus complet en téléchargement pdf de Christian Gomez auquel vous pouvez vous référer pour avoir plus de détails. Il est publié avec l’accord de l’auteur. L’article complet est intitulé : "Une « vieille » idée peut-elle sauver l’économie mondiale ? A-J Holbecq========================================================= Les banques doivent-elles disposer du pouvoir de créer de la monnaie ? Le principe actuellement en vigueur est nommé « système de crédit à couverture fractionnaire » est le vice fondamental de nos systèmes bancaires : la création monétaire qui lui est liée permet aux banques de faire du crédit en promettant de payer à vue des sommes pour lesquelles elles n’ont en réserve qu’une fraction de ces exigibilités, en jouant sur « la loi des grands nombres » et les compensations entre les entrées et les sorties de fonds. Ce mécanisme du crédit bancaire considéré comme frauduleux a été critiqué pour 1. (1) les dépôts à terme d’épargne 4. 1. 1. 2.

Théorie économique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Selon l'Économiste français Raymond Barre[1], la théorie économique est l'une des composantes de la Science Économique. Elle correspond à la seconde étape de la mise en œuvre de cette discipline. La science économique implique en effet une démarche rigoureuse qui s'organise en 4 stades successifs : « L'observation économique se propose en premier lieu de décrire les faits et les méthodes relatifs à l'administration des ressources rares et qui se manifestent dans le temps et dans l'espace: il s'agit là d'observer et de classer les enseignements de l'expérience . »« En second lieu, il s'agit d'organiser les faits de manière à faire paraitre les uniformités et les régularités qui caractérisent les comportements humains. Définition de la Théorie économique[modifier | modifier le code] Théorie et «Loi économique»[modifier | modifier le code] La controverse à propos des «Lois économiques»[modifier | modifier le code] Portail de l’économie

Contre l’oligarchie, la finance et les médias : Que faire ? Dans le nouveau Fakir en kiosques, notre dossier est consacré à cette (vaste) question : que faire ? Que faire pour pulvériser l’oligarchie ? Que faire pour leur retirer le pouvoir – et donc pour le prendre ? Par les bombes ? La rue ? Les urnes ? Ils sauveront les banques avec nos retraites. Le doute n’est plus permis : qu’on les laisse faire, et tout ça ils le feront. Dans ce dossier, Fakir s’essaie un petit catalogue des impasses (« attendrel’écroulement », « miser sur les solutions locales », « cracher sur les partis », etc.) et des débuts de solutions (« ne pas cracher sur les syndicats, les partis, nous élever au dessus de l’époque... ») Des lecteurs nous ont répondus et pas qu’un peu... Laurent, de Corrèze : « je lis comme un paradoxe » [...]– « après les urnes, la rue ! – « miser sur la consommation citoyenne », ah, les lois ! Jean-Pierre : « si les élections pouvaient changer réellement quelque chose à la réalité capitaliste, il y a longtemps qu’elles seraient interdites »

Libéralisme économique Les partisans du libéralisme économique se rangent en deux grandes familles. Pour les libéraux classiques (John Locke, Anne Robert Jacques Turgot, Adam Smith ou Étienne Bonnot de Condillac), le libéralisme économique est l'application au domaine économique des principes fondateurs du libéralisme : liberté, responsabilité, propriété. Ils contestent à la fois la légitimité et l’efficacité de l’action étendue de l’État, et, selon les doctrines, demandent la limitation plus ou moins grande voire totale de ses actions dans le champ de l'économie. Pour les autres, le libéralisme économique relève d’un raisonnement de nature économique qui repose le plus souvent sur la théorie de l’équilibre général et qui est souvent appelé « libéralisme néoclassique ». Actuellement, le libéralisme classique est devenu très minoritaire, et les tenants du libéralisme économique font en grande majorité reposer leurs positions sur le libéralisme néoclassique. Révolution française[modifier | modifier le code]

Le Blog d'Olivier Berruyer sur les crises actuelles Économie évolutionniste Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans les courants économiques, l'évolutionnisme se rapporte aux théories évolutionnistes mises notamment de l'avant par Richard R. Nelson, Sidney Winter et Giovanni Dosi. Elles font de la firme le centre de cette nouvelle théorie. La théorie[modifier | modifier le code] L'ouvrage de Nelson et Winter, An Evolutionary Theory of Economic Change (1982) peut être considéré comme le moment fondateur de ce courant de pensée. En ce qui concerne la théorie évolutionniste de la firme, chaque entreprise renferme un ensemble de règles appelées routines qui déterminent ses performances selon le type d'activité et qui guident sa trajectoire technologique. Les décisions prises par les dirigeants et les savoirs détenus par les salariés, peuvent être adaptées à l'évolution du marché ou bien au contraire inadaptées. Sens large[modifier | modifier le code] Portail de l’économie

Frapper monnaie John Maynard Keynes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. John Maynard Keynes en 1933. John Maynard Keynes (/keɪnz/), né le à Cambridge et mort le à Firle, est un économiste et essayiste britannique. Sa notoriété est mondiale. Il a aussi été très jeune un auteur à succès, avec l'écriture d'un livre sur le traité de Versailles intitulé Les Conséquences économiques de la paix, publié en 1919, et la rédaction d'articles pour des journaux et revues. La force de John Maynard Keynes réside dans le fait qu'à la différence de ses prédécesseurs, il élabore une théorie nouvelle ainsi que les outils conceptuels nécessaires à la mise en place de politiques économiques alternatives. Sa pensée, notamment le courant keynésien dit de la synthèse néoclassique longtemps dominant aux États-Unis[Note 3], a perdu selon ses partisans une large part de son influence à partir du début des années 1980 avec la montée en puissance du monétarisme, de la déréglementation financière et de la nouvelle économie classique. Livres

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