Chaque semaine, ils récupèrent les invendus d'un grand marché et les redistribuent à 1300 personnes dans le besoin Depuis maintenant six ans, l’association « la Tente des Glaneurs » agit chaque semaine dans un grand marché lillois, récupérant tous les produits invendus du marché pour les redistribuer à quelque 1 300 personnes dans le besoin. Pain, fruits, légumes et même fleurs, rien ne se jette désormais au marché lillois de Wazemmes, le deuxième plus grand marché d’Europe qui réunit plus de 50 000 personnes chaque dimanche. En effet, depuis 2010, un stand baptisé « La Tente des Glaneurs » s’est invité au marché, avec des dizaines de bénévoles qui agissent pour stopper le gaspillage alimentaire et redistribuer les denrées à quelque 1 300 personnes. « L’association est le dernier recours avant d’aller dans les poubelles« , selon Jean-Loup Lemaire, ancien restaurateur et fondateur de l’association. « Cette association est née d’un constat que j’avais fait. Le gaspillage alimentaire est catastrophique. Sources : latentedesglaneurs, lci
Axel&Cie - les vêtements remade in France présenté par Axelle&Cie Présentation détaillée du projet Axel&Cie re-fabrique en France des vêtements pour hommes, femmes ou enfants : t-shirts et également polos, sweets, pulls et chemises. Prêt-à-porter stylé, ce sont des vêtements confiance, des valeurs sûres, essentiels de la garde-robe et marqueurs identitaires. La plupart des marques écologiquement irréprochables soit négligent le style soit proposent des prix trop chers pour le plus grand nombre. Le choix qui s'impose entre vêtements lookés, éthiques et abordables est un vrai problème. Comment ça marche ? Je récupère les vêtements dont vous ne voulez plus chez vous ou auprès des organismes de collecte partenaires. - recoupés (exit les formes démodées !) - renforcés (adieu petits trous et tissus élimés !) - puis reteints (oubliées les couleurs délavées!) - et imprimés (parce que c'est beaucoup plus stylé !) Le tout selon les lignes et graphismes de la collection saisonnière. Les objectifs d'Axel&Cie À quoi servira la collecte ?
Au Danemark, un supermarché s’est spécialisé dans les produits périmés Le supermarché WeFood, qui a ouvert le 22 février à Copenhague, ne vend que des produits périmés ou dont l’emballage a été abîmé, rapporte le site The Local. Toute une gamme d’aliments sera vendue –pain, viande, fruits et légumes– à un prix environ 30 à 50% moins cher que dans les boutiques habituelles. Le projet a été mis en place par l’association caritative DanChurch Aid et est géré par des bénévoles. «WeFood est le premier supermarché de ce genre au Danemark et peut-être dans le monde car il ne vise pas seulement les clients aux revenus modestes mais toute personne qui veut lutter contre le gaspillage alimentaire dans ce pays», a expliqué Per Bjerre, de l’ONG DanChurchAid. Gaspillage alimentaire Pour que le projet voie le jour, il a fallu que l’association caritative négocie avec le gouvernement afin de changer les règles qui interdisaient la vente de produits périmés. Si le supermarché fonctionne, d’autres pourraient être ouverts dans la capitale.
Autrement bon - Votre guide de l'alimentation alternative Des « éco-guerriers » protègent forêts et animaux en Indonésie | Mr Mondialisation Depuis de longues années, l’Indonésie fait face à une déforestation majeure qui implique la disparition progressive de l’habitat naturel de nombreuses espèces. Cette déforestation est à mettre à la charge des multinationales peu soucieuses du désastre environnemental tout autant que des consommateurs qui se soucient peu de ce qu’ils achètent. Dans la balance économique de cette industrie, les écosystèmes ne font simplement pas le poids. Une grande partie de cette déforestation est illégale et imputable aux braconniers qui pillent les ressources des forêts tropicales. Un visage double Un territoire qui fait presque quatre fois celui de la France, d’immenses forêts tropicales à perte de vue, une biodiversité dont la richesse a traversé le temps, voici le portrait brossé d’une Indonésie vendue aux touristes. Les animaux comme les éléphants, les tigres ou les orangs-outans sont, quant à eux, braconnés, tantôt pour leur peau, tantôt pour l’ivoire qu’ils promettent. Image : WWF Warrior
Se mettre à nu pour faire son marché Vous ne parvenez pas encore à vous en tenir à un régime 100% vegan ? Faites au moins l'effort de limiter vos déchets, tout en vous rendant la corvée de courses plus agréable. NU! est une halle urbaine, une sorte de supérette "zéro déchet" où vous pouvez entrer, faire vos courses alimentaires et repartir comme un voleur, dans l'honnêteté la plus totale. C'est quand même simple de faire vous courses de manière responsable.
Les préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP) Les préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP) ne sont pas des produits phytopharmaceutiques (pas d’AMM) et peuvent être utilisées pour un usage phytosanitaire. Les PNPP sont : soit des substances naturelles à usage biostimulant, soit des substances de base. Les substances naturelles à usage biostimulant : Le décret n°2016-532 (format pdf - 145.8 ko - 16/06/2017) du 27 avril 2016 définit la procédure d’autorisation des substances naturelles à usage biostimulant : substances d’origine végétale, animale ou minérale, à l’exclusion des micro-organismes, non génétiquement modifiées. Les substances de base : Les substances de base sont définies par l’article 23 du Règlement (CE) 1107/2009.
Je pollue moins | Le blog des nouvelles mobilités et du covoiturage De plus en plus d’entreprises et d’organismes à but non lucratif font leur entrée sur le marché en plein essor de l’auto-partage. Ils offrent aux consommateurs de nouvelles possibilités pour personnaliser leurs formules de location, à moindre frais et avec toujours plus de flexibilité. Car2go ( est une de ces nouvelles offres. Proposée par le fabricant de voitures de luxe allemand Daimler, il propose aux consommateurs de louer des voitures à deux places et de payer leur location non plus à l’heure, mais à la minute. Austin Fossey, qui ne possède pas de voiture, a ainsi fait appel à Daimler lorsque sa femme Brooke, enceinte, a ressenti ses premières contractions… à 2 heures du matin en pleine fête de Thanksgiving ! « Nous voulions simplement laisser la voiture et ne plus nous en soucier », a déclaré Mme Fossey, souriante, son fils Ethan dans les bras. Devant l’augmentation croissante de l’offre, les entrepreneurs cherchent sans cesse à se démarquer.
Haute-Garonne: Un brasseur recycle du pain invendu dans sa bière artisanale Adrien Claustres récupère une trentaine de kilos de pain invendu par des boulangeries de Haute-Garonne. La bière de L’Oustal participe à l’économie circulaire. Le pain est grillé avant d’être brassé, ce qui donne une touche ambrée à la bière et une certaine saveur. Pour faire de la bière il faut de l’eau, de l’orge, du houblon et des levures pour transformer le sucre en alcool. Ça, c’est pour la version classique. Ce jeune homme, titulaire d’un doctorat en sciences sur la pollution aux métaux lourds, s’est inspiré d’une idée lancée par un confrère belge, en adéquation avec l’idée qu’il se fait de l’économie circulaire. A l’occasion de la 2e édition du festival toulousain l’Octobière, il présentera mercredi prochain aux Toulousains son élixir ambré au goût un peu particulier et ses méthodes de fabrication. Dans le même esprit, Adrien Claustres utilise une fois par an du houblon sauvage qu’il est allé cueillir à proximité des rivières de Haute-Garonne.
L’agriculture urbaine comme stratégie alimentaire et économique dans les villes en crise – La Ville Pousse Damien Deville, agro-écologue et anthropologue spécialisé en politique environnementale, mène actuellement une thèse à l’INRA de Montpellier et à l’Université Paul Valéry portant sur les pratiques d’agriculture urbaine dans les villes en crise en Méditerranée. Il observe et s’interroge sur l’émergence de pratiques citoyennes par les plus précaires dans des contextes de difficultés sociales et économiques provoquant un fort taux de chômage. Son travail permet de se demander si les pratiques de jardinage peuvent devenir des outils d’égalité sociale pour les plus précaires. J’ai eu le plaisir de discuter de ces sujets avec Damien lors d’un entretien au mois de Mai 2017. Lisa Bertrand – Ta thèse porte donc sur un type d’agriculture urbaine assez inédit ? Damien Deville – Dans la littérature scientifique, on a tendance à diviser l’agriculture urbaine qui se passe dans les pays du Sud et celle qui se passe dans les pays du Nord. LB – Et à Porto, tu rencontres le même contexte ?
Quand 3 jeunes filles sont plongées dans une usine au Cambodge « Sweatshop », ou atelier de misère, est un terme désignant les usines à textiles des années 1830/1840. Terme péjoratif, il désigne l’esclavagisme industriel qui était employé à la révolution industrielle en particulier sur les travailleuses du textile. On croirait qu’un tel terme a disparu, mais il fut en réalité délocalisé loin d’occident et des yeux des consommateurs. « Sweatshop », c’est aussi le nom d’une émission de télévision norvégienne un peu particulière. Réveil ! Frida, Ludvig et Anniken ne sont pas près de retourner dans un H&M, Zara, ou autre multinationale du genre, sans ressentir toute la difficulté des conditions de vie des travailleuses du textile du Cambodge. Depuis plusieurs années, les travailleurs du textile réclament un meilleur salaire. Les 3 intrépides avaient, comme nous tous, déjà entendu parler de ces conditions de travail. Surtout, ne pas évoquer H&M Les producteurs affirment que la mentalité des 3 jeunes fut changée à jamais.