Chaque semaine, ils récupèrent les invendus d'un grand marché et les redistribuent à 1300 personnes dans le besoin Depuis maintenant six ans, l’association « la Tente des Glaneurs » agit chaque semaine dans un grand marché lillois, récupérant tous les produits invendus du marché pour les redistribuer à quelque 1 300 personnes dans le besoin. Pain, fruits, légumes et même fleurs, rien ne se jette désormais au marché lillois de Wazemmes, le deuxième plus grand marché d’Europe qui réunit plus de 50 000 personnes chaque dimanche. En effet, depuis 2010, un stand baptisé « La Tente des Glaneurs » s’est invité au marché, avec des dizaines de bénévoles qui agissent pour stopper le gaspillage alimentaire et redistribuer les denrées à quelque 1 300 personnes. « L’association est le dernier recours avant d’aller dans les poubelles« , selon Jean-Loup Lemaire, ancien restaurateur et fondateur de l’association. « Cette association est née d’un constat que j’avais fait. Le gaspillage alimentaire est catastrophique. Sources : latentedesglaneurs, lci
Au Danemark, un supermarché s’est spécialisé dans les produits périmés Le supermarché WeFood, qui a ouvert le 22 février à Copenhague, ne vend que des produits périmés ou dont l’emballage a été abîmé, rapporte le site The Local. Toute une gamme d’aliments sera vendue –pain, viande, fruits et légumes– à un prix environ 30 à 50% moins cher que dans les boutiques habituelles. Le projet a été mis en place par l’association caritative DanChurch Aid et est géré par des bénévoles. «WeFood est le premier supermarché de ce genre au Danemark et peut-être dans le monde car il ne vise pas seulement les clients aux revenus modestes mais toute personne qui veut lutter contre le gaspillage alimentaire dans ce pays», a expliqué Per Bjerre, de l’ONG DanChurchAid. Gaspillage alimentaire Pour que le projet voie le jour, il a fallu que l’association caritative négocie avec le gouvernement afin de changer les règles qui interdisaient la vente de produits périmés. Si le supermarché fonctionne, d’autres pourraient être ouverts dans la capitale.
Autrement bon - Votre guide de l'alimentation alternative Se mettre à nu pour faire son marché Vous ne parvenez pas encore à vous en tenir à un régime 100% vegan ? Faites au moins l'effort de limiter vos déchets, tout en vous rendant la corvée de courses plus agréable. NU! est une halle urbaine, une sorte de supérette "zéro déchet" où vous pouvez entrer, faire vos courses alimentaires et repartir comme un voleur, dans l'honnêteté la plus totale. C'est quand même simple de faire vous courses de manière responsable. Les préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP) Les préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP) ne sont pas des produits phytopharmaceutiques (pas d’AMM) et peuvent être utilisées pour un usage phytosanitaire. Les PNPP sont : soit des substances naturelles à usage biostimulant, soit des substances de base. Les substances naturelles à usage biostimulant : Le décret n°2016-532 (format pdf - 145.8 ko - 16/06/2017) du 27 avril 2016 définit la procédure d’autorisation des substances naturelles à usage biostimulant : substances d’origine végétale, animale ou minérale, à l’exclusion des micro-organismes, non génétiquement modifiées. Les substances de base : Les substances de base sont définies par l’article 23 du Règlement (CE) 1107/2009.
Haute-Garonne: Un brasseur recycle du pain invendu dans sa bière artisanale Adrien Claustres récupère une trentaine de kilos de pain invendu par des boulangeries de Haute-Garonne. La bière de L’Oustal participe à l’économie circulaire. Le pain est grillé avant d’être brassé, ce qui donne une touche ambrée à la bière et une certaine saveur. Pour faire de la bière il faut de l’eau, de l’orge, du houblon et des levures pour transformer le sucre en alcool. Ça, c’est pour la version classique. Ce jeune homme, titulaire d’un doctorat en sciences sur la pollution aux métaux lourds, s’est inspiré d’une idée lancée par un confrère belge, en adéquation avec l’idée qu’il se fait de l’économie circulaire. A l’occasion de la 2e édition du festival toulousain l’Octobière, il présentera mercredi prochain aux Toulousains son élixir ambré au goût un peu particulier et ses méthodes de fabrication. Dans le même esprit, Adrien Claustres utilise une fois par an du houblon sauvage qu’il est allé cueillir à proximité des rivières de Haute-Garonne.
L’agriculture urbaine comme stratégie alimentaire et économique dans les villes en crise – La Ville Pousse Damien Deville, agro-écologue et anthropologue spécialisé en politique environnementale, mène actuellement une thèse à l’INRA de Montpellier et à l’Université Paul Valéry portant sur les pratiques d’agriculture urbaine dans les villes en crise en Méditerranée. Il observe et s’interroge sur l’émergence de pratiques citoyennes par les plus précaires dans des contextes de difficultés sociales et économiques provoquant un fort taux de chômage. Son travail permet de se demander si les pratiques de jardinage peuvent devenir des outils d’égalité sociale pour les plus précaires. J’ai eu le plaisir de discuter de ces sujets avec Damien lors d’un entretien au mois de Mai 2017. Lisa Bertrand – Ta thèse porte donc sur un type d’agriculture urbaine assez inédit ? Damien Deville – Dans la littérature scientifique, on a tendance à diviser l’agriculture urbaine qui se passe dans les pays du Sud et celle qui se passe dans les pays du Nord. LB – Et à Porto, tu rencontres le même contexte ?
Pain de l'espoir - Association à but non lucratif Aux Apprentis d'Auteuil, maraîchage et jardinage pour sortir de la panade Au centre de formation continue de la Fondation d’Auteuil de Nantes, une vingtaine de jeunes est initiée aux savoir-faire du maraîchage biologique et des espaces verts. Tous traînent un parcours de vie cabossé. Leur mission, s’ils l’acceptent : apprendre les codes sociaux élémentaires pour s’insérer en société, retrouver le chemin de l’emploi et, avant tout, l’estime de soi. On sépare les légumes secs des légumes humides, et on évite que la laitue soit écrasée. Dans l’emploi du temps, le maraîchage compte pour 6 à 12h, le reste est consacré aux espace verts, leur module préféré, parce qu’ils utilisent des machines, le taille-haie, la débroussailleuse, la tondeuse…, sourit Emmanuelle Baud, formatrice en maraîchage biologique. La main dans la terre plutôt qu’au stylo Dans une formation, plus de la majorité n’a pas le brevet des collèges, explique posément Gwénaël Peron, chargé des cours théoriques et du suivi individualisé. Ici, il s'agit donc d'apprendre à apprendre. Les vertus du jardin
LOI n° 2016-138 du 11 février 2016 relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire I.-Après la sous-section 1 de la section 3 du chapitre Ier du titre IV du livre V du code de l'environnement, est insérée une sous-section 1 bis ainsi rédigée : « Sous-section 1 bis « Lutte contre le gaspillage alimentaire « Art. L. 541-15-4. « Art. « Art. II. Après le 2° de l'article 1386-6 du code civil, il est inséré un 3° ainsi rédigé : « 3° Qui fait don d'un produit vendu sous marque de distributeur en tant que fabricant lié à une entreprise ou à un groupe d'entreprises, au sens de l'article L. 112-6 du code de la consommation. » A l'article L. 312-17-3 du code de l'éducation, après la première occurrence du mot : « alimentation », sont insérés les mots : « et à la lutte contre le gaspillage alimentaire ». A la première phrase du cinquième alinéa de l'article L. 225-102-1 du code de commerce, après le mot : « circulaire », sont insérés les mots : « , de la lutte contre le gaspillage alimentaire ».La présente loi sera exécutée comme loi de l'Etat.
À la ferme solidaire d'Emmaüs C’est l’histoire d’une communauté Emmaüs qui a évolué, pour devenir un centre d’expérimentation de la transition alimentaire. De la fourche à la fourchette, tous les savoirs et tous les métiers sont représentés. Objectif : incarner l’alternative, avec solidarité. Meubles d’occasion et framboises maison Attablés devant leur délicate crème d’oignon-œuf parfait-oignons frits, Alain et Marie-Hélène profitent du calme feutré de la salle de restaurant. À deux pas, le parking géant commence à se remplir : on approche de 14h, le moment de frénésie quotidienne, où des centaines d’habitants de Pau et des environs se jettent sur les bonnes affaires du magasin de seconde main, l’épicentre de la communauté. Ici c’est le parc d’attraction du cuisinier, s’enthousiasme Hugues, chef-cuisinier de la Pacha Mama, en finissant de disposer les framboises maison sur sa panacotta. 150 repas semi-gastronomiques sont servis tous les midis, une cinquantaine le soir. De l’abbé Pierre à Pierre Rabhi