Les ceintures de compétences C’est dans les tuyaux depuis un moment, et c’est la suite logique de l’évolution de mon système d’évaluation autogérée : aujourd’hui je vous parle de ceintures de compétences. Le bilan de ce qui a déjà été fait Pour commencer remettons en contexte le pourquoi de ce système. La vocation première de mes plans de travail c’est (je vous le donne en 1000) la différenciation. Je pars du principe que tous les enfants avancent à des rythmes différents. – Les ajustements des PDT ordinaires et la création de parcours spécifiques sont très chronophages D’où la nécessité d’un référentiel commun à tous. Et quitte à créer un référentiel commun, autant le faire sur les 2 ans que je garde mes élèves. Ce dispositif, il est emprunté à la pédagogie institutionnelle. J’ai regroupé des items dans chaque ceinture (avec un niveau croissant comme au judo : jaune, orange, verte bleue, marron, noire et éventuellement rouge) en fonction de la complexité et de ma programmation. Et au quotidien ? Les objectifs : J'aime :
Le kit de survie du brevet 2014 : Français Par Jean-Michel Le Baut Date de l’épreuve Pour la session 2014, l’épreuve de français a lieu jeudi 26 juin de 9 h à 12 h 15 Calendrier officiel : Modalités de l'épreuve (BOEN 13, 29 mars 2012) Attention : depuis la session 2013, l’épreuve de français a changé… Durée de l'épreuve : 3 heures Objectifs de l'épreuve : Pour tous les candidats, l'épreuve évalue les connaissances et compétences définies par le socle commun au palier 3. Déroulement de l’épreuve : L'épreuve se décompose en deux parties, d'une durée d'une heure et demie chacune, séparées par une pause de quinze minutes. Première partie : Compréhension de texte, réécriture et dictée (1 heure 30) Un texte d'une trentaine de lignes maximum, d'un auteur de langue française, est remis au candidat. La compréhension du texte est évaluée par une série de questions qui prennent appui sur le texte distribué. La maîtrise de la langue et de l'orthographe est évaluée :
évaluation par compétences est-elle juste ? Par François Jarraud L'évaluation des compétences par les enseignants est-elle juste ? La question est posée par la Direction des études et prospectives (DEPP) du ministère de l'éducation nationale dans un petit ouvrage sur "les élèves, connaissances, compétences et parcours". La Depp ne fait pas que poser la question de la qualité de l'évaluation. Elle a aussi demandé aux enseignants les objectifs poursuivis pour certaines compétences et obtenu des réponses... intéressantes. "L'attestation de la maîtrise du socle commun est-elle soluble dans le jugement des enseignants" demandent Jeanne-Marie Daussin, Thierry Rocher et Bruno Trosseille, tous trois de la Depp. Qui est désavantagé dans l'évaluation par compétences ? Une surprise ? On évalue quoi ? Ces travaux ne diminuent pas l'intérêt d'une approche par compétences. François Jarraud Michel Quéré (dir.), Les élèves : connaissances, compétences et parcours, La documentation française. Liens : L'ouvrage Les notes sont-elles justes ?
Réaliser une frise chronologique retraçant le parcours d'un héros de roman : Jean Valjean Par A.Simon, professeur au collège Gérard Philipe, Villeparisis Contextualisation L’activité a été menée à l’issue d’une séquence d’une durée de quatre semaines sur l’étude des Misérables à travers le personnage de Jean Valjean. Lors de cette activité, les élèves ont prolongé la lecture et l’analyse de certains passages clés pour l’étude du personnage par des travaux d’écriture variés en lien avec les extraits choisis pour la séquence. Les travaux d’écriture demandés aux élèves ont été répartis progressivement dans la classe en fonction des rangées d’élèves : l’amorce de chaque activité d’écriture était commencée en classe par l’ensemble des élèves mais seuls les élèves d’une rangée avaient à terminer le travail au propre à la maison. Parallèlement à cette séquence, les élèves travaillaient en Histoire-Géographie sur les débuts du premier Empire. Extrait 1 Pages 9 à 28 Livres premier et deuxième. « Le vol du pain » 1795 « Valjean, l’ancien bagnard » 1815 (arrivée à Digne) Première étape.
Pour en finir (ou presque) avec les notes - Évaluer par les compétences Devant les inconvénients maintes fois montrés des évaluations par la note, certains pays comme la Belgique tentent de passer à l’évaluation par les compétences.En France, à côté des livrets de maternelle et des évaluations nationales en CE2, 6e, 5e et seconde, des professeurs tentent de sortir un peu de notre système traditionnel dans une perspective d’évaluation formative. Un témoignage concret au collège en français, en sixième et cinquième. « - M’dame, c’est noté ? - Non, ce n’est pas noté, c’est évalué ! Beaucoup d’élèves et leurs parents se comportent en consommateurs attendant une note comme on attend une rétribution : « tout travail mérite salaire »... L’institution néanmoins s’inquiète de la violence scolaire, nous apprend, à nous enseignants, qu’il faut combattre l’échec scolaire (comme on réduirait la « fracture sociale » ?) De quelques conséquences de l’abus des notes L’utilisation des notes chiffrées engendre des effets négatifs non négligeables. Une évaluation différenciée
Forum des enseignants innovants : Robert Delord : Des QR codes au service de la pédagogie Un QR Code est un code barre qui permet de stocker des informations numériques (textes, images, adresses de site web…). Il peut être imprimé sur un support papier, placé dans un livre ou dans l'environnement urbain. Déchiffré à partir d'un téléphone mobile équipé d'un appareil photo et du lecteur approprié, il relie alors l'espace physique et l'espace numérique. Peut-on en concevoir un usage éducatif ? Pouvez-vous expliquer ce que sont des QR Codes ? Un code QR, ou Quick Response Code, est une sorte de code barre nouvelle génération en deux dimensions : il permet, après lecture par un smartphone, une tablette numérique ou une webcam (c'est le même principe que la douchette de la caissière du supermarché !) En pratique, comment utilisez-vous ce système de QRCodes avec les élèves ? Pouvez-vous donner des exemples précis de contenus ainsi rendus accessibles ? Ces contenus sont nombreux et variés. Quels vous semblent être les intérêts d’une pédagogie faisant appel à cet outil ?
Les technologies mobiles au service de l’apprentissage dans le monde numérique | TA@l’école Ajouter aux Favoris par Michael Kerr, éducateur, Kawartha Pine Ridge District School Board À voir aussi : Technologies d’aide incluses sur les appareils mobiles; Activités, stratégies et outils pour tous les apprenants; Conseils généraux pour appuyer l’apprentissage des élèves ayant des TAs Introduction La puissance des outils technologiques augmente de manière exponentielle en même temps que les appareils deviennent toujours plus compacts. La technologie mobile (ou apprentissage mobile) présente d’immenses avantages pour les personnes ayant des troubles d’apprentissage en leur permettant d’avoir accès, en tout temps et en tout lieu, à nombre des outils qu’ils utilisent habituellement sur un ordinateur de bureau. Personnalisation De par leur conception, les appareils mobiles sont destinés à un usage personnel. Intégration On parle d’intégration lorsqu’une tâche personnelle est confiée à la technologie. Aperçu des avantages pour l’apprentissage mobile En voici quelques-uns : Conclusions
QCM à corrections rapides- Usages du numérique éducatif Philippe Gautron, enseignant de SES, interroge ses élèves avec Plickers. Photo : Damien Guittard. Lors des "Rencontres autour du numérique" des enseignants présentent leurs méthodes pour réaliser des questionnaires à choix multiples. Certains utilisent des boitiers de vote ou des programmes en ligne qui permettent aux élèves de répondre par SMS ou en utilisant leur appareil mobile connecté au wifi. (atelier "évaluations stimulantes"). L’université catholique de Louvain publie en septembre 2017 un guide de la classe inversée qui fait le point sur des méthodes pour tirer le meilleur parti des nouveaux outils. • Qu’apportent les outils numériques de télésondage ? Les boitiers de vote ou les applications de sondage permettent d’apporter des informations aux enseignants : Visualiser en temps réel la répartition des réponses permet de sonder l’ensemble des apprenants et plus uniquement quelques étudiants volontaires. • Application Socrative Objectifs : Déroulement
La séquence - La construction de l'information Cette proposition de travail trouve sa place dans le programme de la classe de seconde du baccalauréat professionnel : en français, dans l'objet d'étude la construction de l'information et en éducation civique, dans le thème, le citoyen et les médiasL'objectif est de réaliser une page de journal, ou de site. Les trois travaux d'écriture peuvent porter sur le même thème au choix (un article, un portrait tiré de l'article, une image en lien avec le portrait ou l'article). Les modalités d'écriture sont celles de l'écriture longue.Les cinq modules peuvent être utilisés indépendamment les uns des autres mais on pourrait imaginer une séquence complète dont le déroulé pourrait être le suivant : Séance 1 : Comment se fabrique l'information ?
La problématisation Les enjeux de la problématique dans la conduite de l’apprentissage : La « problématique » est la question que soulève un objet d’étude, c’est-à-dire la mise en perspective des articulations qui décident de la physionomie spécifique d’un texte ou d’une notion. La problématique est le moyen de savoir « par quel bout prendre » un objet de réflexion. Sandra Lucbert Agrégée Lettres Modernes (TZR ) Face à un texte, à un livre ou à un tableau, les élèves sont bien souvent désarmés, découragés par ce qui leur apparaît comme un ensemble de difficultés non hiérarchisées à surmonter, une globalité trop imposante qui les conduit plus volontiers à renoncer qu’à s’essayer à une expédition en solitaire à laquelle ils ne sont pas préparés. Au fondement de toute analyse de texte ou d’image doit résider la mise en évidence de l’articulation problématique qui permet d’y réfléchir. Une telle démarche repose principalement sur une mobilisation de la pensée des élèves à chaque cours. Problématiser la séquence
Les postures enseignantes Une posture est une structure pré-construite (schème) du « penser-dire-faire », qu’un sujet convoque en réponse à une situation ou à une tâche scolaire donnée. Les sujets peuvent changer de posture au cours de la tâche selon le sens nouveau qu’ils lui attribuent. La posture est donc à la fois du côté du sujet dans un contexte donné, mais aussi de l’objet et de la situation, ce qui rend la saisie difficile et interdit tout étiquetage des sujets. Les « postures d’étayage » permettent de rendre compte de la diversité des conduites de l’activité des élèves par les maîtres pendant la classe : Une posture de contrôle : elle vise à mettre en place un certain cadrage de la situation : par un pilotage serré de l’avancée des tâches, l’enseignant cherche à faire avancer tout le groupe en synchronie.
La séquence d'apprentissage Cette contribution ne se veut, en aucun cas, figée dans un discours normatif. Elle ne doit donc pas être lue dans ce sens, même si elle propose des points de vue tranchés sur un certain nombre de sujets. Elle n'est que l'état actuel d'une réflexion individuelle, fruit d'une « façon de voir » particulière, construite à partir d'une expérience professionnelle déjà longue, ce qui n'empêche qu'elle soit, au plus haut point, provisoire. Même, elle ne veut prétendre à autre chose qu'à réaliser une lecture particulière de l'acte didactique et pédagogique auquel un enseignant doit quotidiennement s'affronter, et une réponse partielle, voire partiale, aux multiples questions qu'il suscite. Son but premier n'est donc pas de proposer une « théorie » de la séquence d'apprentissage, mais de faire le point sur les éléments dont la conjonction peut aboutir à l'élaboration d'une séquence didactiquement et pédagogiquement satisfaisante. La séquence : définition générale fig. 1 Théorie et/ou pratique fig. 2