De ma participation contre le mansplaining Billet publié originalement sur le blogue Notes d’intention féministe par Marie GBV. Quand un HOMME vous dit : – L’avortement, je ne suis pas foncièrement contre, mais… On en reparle quand tu seras doté d’un utérus, ok ? – Les filles maquillées, en jupe et avec des talons c’est quand même vachement plus sexy. Vas-y, commence en premier, mec. – Tu sais, je ne suis pas contre le féminisme, mais il y a des priorités dans les combats des femmes. – Les féministes, je les supporte à partir du moment où elles ne me cassent pas les pieds avec leur hystérie. – Tu sais, ton histoire de dégenrer la langue franchement, t’as pas autre chose à faire ? – Si tu veux mon avis… Je ne pense pas te l’avoir demandé. – Holala, vos histoires de gonzesses ! – Je ne comprends pas pourquoi tu n’as pas allaité tes enfants. – Ce n’est pas en t’acharnant sur ce type de sujets (ton méprisant) que tu vas faire évoluer la société pour les droits des femmes. – Tu es certaine qu’il a dit ça ?
What’s wrong with saying that things happen to men, too? Short answer: Nothing in and of itself. The problem occurs when conversations about women can’t happen on unmoderated blogs without someone showing up and saying, “but [x] happens to men, too!” (also known as a “Patriarchy Hurts Men, Too” or PHMT argument, or a “What About The Mens?” or WATM argument). When this happens, it becomes disruptive of the discussion that’s trying to happen, and has the effect (intended or otherwise) of silencing women’s voices on important issues such as rape and reproductive rights. When and why PHMT arguments become inappropriate No one is saying that discussions on men and masculinities shouldn’t go on. What it boils down to is this: Men, not women, need to be the ones creating the spaces to discuss men’s issues. Why PHMT arguments are so frustrating For those new to feminist discussion the angry reaction to PHMT arguments is most likely shocking and more than a little off-putting. Consider this comment: But let’s look at it from my perspective. Introductory:
6-L’essentiel sur les inégalités au travail Le chômage touche certaines catégories beaucoup plus fortement que d’autres. Certains métiers tout d’abord : 17 % des ouvriers peu qualifiés sont au chômage, un taux 4,5 fois supérieur à celui des cadres. De même, les personnes sans diplôme sont trois fois plus touchées que les bac + 3 ou plus. Les jeunes sont également beaucoup plus frappés par le manque d’emploi que les autres tranches d’âge. 17 % des actifs de moins de 25 ans cherchent un emploi, soit près de trois fois plus que la tranche d’âge 25-49 ans. Le taux d’activité des femmes est aujourd’hui très proche de celui des hommes : 84 % contre 92 % chez les 25-49 ans par exemple. Les immigrés sont également en situation défavorable sur le marché du travail. Malgré les bouleversements causés par la crise sanitaire, les courbes du chômage ont repris leur tendance à la baisse entamée depuis 2016. Infographies / © Benjamin Mispoulet, pour l’Observatoire des inégalités Commander le rapport complet AJOUTER AU PANIER Consulter le sommaire
Les hommes proféministes : compagnons de route ou faux amis? | Érudit | Recherches féministes v21 n1 2008, p. 149-169 Quelles raisons peuvent mener un homme à se dire proféministe et que peut-il faire pour aider le mouvement féministe? Voilà les deux questions discutées ici. J’entends proposer pour les hommes proféministes de pratiquer le contraire de l’empowerment (ou autonomisation), soit le disempowerment, c’est-à-dire une (auto)réduction du pouvoir individuel et collectif qu’exercent les hommes sur les femmes, et un (auto)positionnement d’auxiliaire par rapport aux féministes. À première vue, il est heureux que des hommes s’engagent dans la cause féministe, en ne laissant pas aux femmes seules le fardeau de s’émanciper. Récemment encore, plusieurs hommes proféministes ont été critiqués pour divers motifs[5]. Certains de ces avantages, et bien d’autres, viendront corrompre l’engagement des hommes proféministes auprès des femmes. Le disempowerment comme objectif politique Le processus d’empowerment – « appropriation du pouvoir » – ne convient pas du tout aux hommes proféministes. Conclusion Notes
Le sexisme anti-hommes... et pourquoi il n'existe pas « Sexisme anti-hommes », « sexisme inversé » (s’il est « inversé », on reconnaît dans quel sens fonctionne le sexisme « normal » !), « misandrie »… Vous avez sans doute déjà entendu ces expressions, dans un raisonnement honnête ou pour contourner de manière fort pratique le problème de la misogynie. Elles désignent les oppressions dont seraient victimes les hommes, souvent attribuées aux féministes ou aux femmes en général. Signe distinctif de ces oppressions : elles n’existent pas… ou, du moins, elles ne sont pas ce que vous croyez. Une symétrie illusoire Il faut tout d’abord rappeler que le sexisme est un système. Siffler un garçon dans la rue, même si ce n’est pas très fin, ne peut pas être considéré comme « sexiste » au même titre que siffler une fille : dans le premier cas ce sera un incident isolé, dans le second cela rentre dans un contexte général d’objectification des femmes. Certes, les hommes sont eux aussi exposés à des modèles physiques irréalistes. En fait non. ?
4-Inégalités hommes-femmes au travail : salaires, métiers et précarité Les femmes majoritaires dans les métiers peu valorisés La pandémie de Covid-19 a mis sous le feu des projecteurs des secteurs essentiels jusqu’ici invisibilisés, voire dévalorisés. Le secteur du soin – qui regroupe les métiers de la santé, de l’éducation, de l’aide à la personne, du travail social ou encore de la propreté – a été l’un des secteurs présent en première ligne de la crise. 77% des agent-e-s de propreté sont des femmes92% des aides-soignante·s sont des femmes88% infirmier·e·s sont des femmes Ces chiffres sont loin d’être anodins. Différences de salaires entre les femmes et les hommes, et précarité des contrats En parallèle, les femmes sont majoritaires dans les contrats les plus précaires. Encore aujourd’hui, les hommes restent rémunérés en moyenne 24,4 % de plus que les femmes.
La revue lesbienne Well Well Well a été entièrement rédigée selon des règles de grammaire égalitaires FÉMINISME - Souvenez-vous, quand vous étiez sur les bancs de l'école, de la première règle de grammaire qu'on vous a apprise: "Le masculin l'emporte sur le féminin". Depuis, vous avez pris le réflexe de gommer dans vos phrases la forme féminine quand elle se mêle à la forme masculine. N'est-ce qu'un détail de la grammaire française ou s'y cache-t-il un enjeu plus important, celui, tout simplement, de l'égalité entre les hommes et les femmes? C'est la question que s'est posé le magazine Well Well Well, un mook (mi-magazine, mi-book) lesbien lancé en septembre dernier, financé par crowdfunding, dont le deuxième numéro sort ce samedi 6 juin avec la chanteuse Soko en couverture. L'an dernier, la revue avait déjà bien fait parler d'elle, et pour cause: après les disparitions successives de têtue.com, de la Dixième Muse, de Lesbia Magazine, les lesbiennes se sont retrouvées sans média qui leur était destiné. "Si on ne le fait pas, qui le fait?" "Si on ne le fait pas, qui le fait?" Contactez-nous
My dear Sixsmith: Dear straight people 3-Droits des femmes : où en est l'égalité professionnelle ? | vie-publique.fr Au XIXᵉ siècle, les premières mesures adoptées pour encadrer le travail féminin ont d’abord été des mesures protectrices. Les femmes étant d’abord considérées comme des mères, la loi vise à protéger la mère au travail. Ainsi, la loi du 2 novembre 1892(nouvelle fenêtre) limite la durée du travail des femmes à onze heures par jour et leur interdit le travail de nuit dans l’industrie. D’autres mesures sont ensuite prises pour protéger la grossesse. Après la Seconde Guerre mondiale, l’objet de la législation n’est plus de protéger mais de garantir l’égalité des droits entre les femmes et les hommes. La loi du 11 juillet 1975 interdit de rédiger une offre d’emploi réservée à un sexe, de refuser une embauche ou de licencier en fonction du sexe ou de la situation de famille “sauf motif légitime”. En 1976, la directive européenne du 9 février(nouvelle fenêtre) introduit la notion d’égalité de traitement qui vise à passer d’une égalité formelle à une égalité réelle. Des quotas en entreprise
La double face du féminisme dans les milieux militants Quand j’étais ado, les règles pour les femmes étaient claires pour moi, je les voyais dans les magazines. Ma vie sexuelle a commencé lorsque je venais tout juste d’avoir 14 ans avec un garçon de mon âge et elle fut totalement épanouissante. Je ne peux pas le cacher, j’étais à un point tel attiré par ce garçon que j’en oubliais mes complexes physiques. En fait, c’est ce que je croyais jusqu’à temps que je repense à cette histoire 10 ans plus tard. Je n’étais pas du tout plus à l’aise que maintenant. La différence c’est qu’adolescente, on m’avait nommée et expliqué de long en large comment je devais modeler mon corps. Nous étions une cohorte de partys, toujours beaucoup d’alcool et de drogue. Quand j’ai rejoint un milieu « alternatif », se disant anarchiste et proféministe, on m’a fait croire que toutes les règles sur la beauté féminine tombaient. Je crois que ce flou est entretenu, car il permet un plus grand contrôle et une plus grande manœuvre de répression et d’humiliation.