Réchauffement climatique : les 4 leçons alarmantes du rapport du Giec - L'Obs Les experts sur le climat ont publié dimanche 2 novembre à Copenhague une évaluation mondiale dont le message est clair : face à l'ampleur du réchauffement, il faut agir vite pour réduire les émissions de CO2, ce qui est possible sans compromettre la croissance. "Nous avons peu de temps avant que la possibilité de rester sous les 2°C ne disparaisse", déclare dans un communiqué Rajendra Kumar Pachauri, le président du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), qui a réalisé la plus complète évaluation du changement climatique depuis 2007. Cette nouvelle évaluation globale est le fruit d'un colossal de partage des connaissances (30.000 études passées en revue, 800 auteurs principaux): c'est la cinquième publiée par le Giec après celles de 1990, 1995, 2001 et 2007. Elle reprend les résultats de trois rapports thématiques rendus en septembre 2013 (preuves du réchauffement), en mars 2014 (impacts) et en avril 2014 (mesures pour atténuer la hausse des températures).
Deux degrés de plus, deux degrés de trop, par Eric Martin (Le Monde diplomatique, novembre 2015) Contenir le réchauffement global à 2 °C par rapport à la période préindustrielle : cette idée s’appuie sur les travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui étudie une palette de scénarios et leurs conséquences. Evoqué dès la fin des années 1990, cet objectif était en discussion au sein de la convention des Nations unies depuis les années 2000. Il paraissait susceptible d’empêcher des conséquences graves ou irréversibles à l’échelle du globe. Depuis la conférence de Copenhague en 2009, toutes les parties ont adopté ce chiffre, qui s’est également diffusé auprès du grand public. Le dernier rapport du GIEC, publié en 2014, évalue à 0,85 °C l’augmentation des températures depuis 1880 — approximation raisonnable du début de l’époque industrielle. La tendance actuelle de nos émissions de gaz à effet de serre nous conduit vers une augmentation d’au moins 4 °C d’ici à la fin du siècle.
ENVIRONNEMENT • Changement climatique : le plus cher serait de ne rien faire Un nouveau rapport du Giec sur le climat appelle à une action drastique et immédiate. La bonne nouvelle ? Il est encore possible de faire quelque chose, mais il faudra faire vite. C'est un constat à la fois attendu et désespérant. Le dernier rapport sur le changement climatique, publié le 2 novembre par les experts du GIEC (groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat) est sans appel : le changement climatique est en marche, il est presque entièrement d'origine humaine, et si nous voulons limiter la hausse des températures, il va falloir ramener les émissions de gaz à effet de serre à zéro d'ici à la fin du siècle. En clair, en 2050, 80 % de l'électricité mondiale devra provenir de ressources alternatives aux énergies fossiles (contre 30 % actuellement). Des mythes et des incrédules "La science a parlé, et c'est un message sans aucune ambiguïté. Vulnérable Le texte montre à la fois des opportunités et des défis pour l'Inde, poursuit-il. Myopie
Les scientifiques du GIEC : « Le changement climatique s’accélère et s’intensifie » Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) publie lundi 9 août le rapport sur l’état des connaissances sur le changement climatique, ainsi que son Résumé pour les décideurs (Summary for policymakers). Les discussions pour adopter le rapport du Giec se sont déroulées sur internet. Etabli par le groupe 1 rassemblant des climatologues [1], ce document dresse un état des lieux exhaustif en synthétisant des centaines d’études parues depuis huit ans dans les revues scientifiques. Il montre que depuis son précédent rapport publié en 2013, les connaissances se sont consolidées, et surtout que la situation globale s’est aggravée. Comme le résume le communiqué publié par le GIEC, « Le changement climatique se généralise, s’accélère et s’intensifie ». • Télécharger le Résumé pour les décideurs (en anglais) : • Lien vers une traduction en français, non officielle, du Résumé pour les décideurs • Lien vers le rapport complet du Groupe 1 À peine vingt ans pour éviter le pire
"Un enfant né en 2014 a toutes les chances de connaître l'apocalypse climatique" - L'Obs "Apocalypse climatique", "défi immense", "signal d'alarme"... Au lendemain de la publication par les experts sur le climat d'une évaluation mondiale alarmante, les éditorialistes de la presse quotidienne veulent croire à une réaction des politiques. Même s'ils jugent sévèrement "les écologistes" qui "feraient mieux de se concentrer sur cette question vitale du réchauffement climatique, plutôt que de se retrouver à manifester aux côtés d'anarchistes ou de casseurs". Revue de presse. "Voici un quart de siècle, lors de la création du Groupement d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), il faisait froid à la Toussaint. "Un round de négociations va s'étirer pendant un an avant la conférence de Paris fin 2015 où les pays signataires devront s'engager. Un enfant né en 2014 a toutes les chances de connaître l'apocalypse climatique puisque, sur le siècle écoulé, la teneur en dioxyde de carbone est supérieure à celle produite pendant 800.000 ans."
L'atlas interactif du GIEC Le sixième rapport du groupe 1 du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) publié en août 2021 s’accompagne d’un atlas interactif mis en ligne en septembre de la même année et mis à jour depuis cette date. Il accompagne le dernier chapitre dédié aux climats régionaux et permet de visualiser les bouleversements climatiques selon différentes variables et à différentes échelles continentales et régionales. L’atlas permet de configurer différents scenarii et d’en projeter les conséquences à long terme (températures, niveau marin, événements extrèmes). La première possibilité d’exploitation : « Informations régionales » L’interface d’accueil Un simple clic sur le symbole « information », en haut à droite vous permet d’accéder à un défilé explicatif du fonctionnement de l’interface et des possibilités d’utilisation de l’atlas. Le choix du découpage Le choix de la variable Exemple Afficher la valeur de la variable pour n’importe quel point Comparer deux scenarii 1. 2.
Just 90 companies caused two-thirds of man-made global warming emissions | Environment The climate crisis of the 21st century has been caused largely by just 90 companies, which between them produced nearly two-thirds of the greenhouse gas emissions generated since the dawning of the industrial age, new research suggests. The companies range from investor-owned firms – household names such as Chevron, Exxon and BP – to state-owned and government-run firms. The analysis, which was welcomed by the former vice-president Al Gore as a "crucial step forward" found that the vast majority of the firms were in the business of producing oil, gas or coal, found the analysis, which has been published in the journal Climatic Change. "There are thousands of oil, gas and coal producers in the world," climate researcher and author Richard Heede at the Climate Accountability Institute in Colorado said. "But the decision makers, the CEOs, or the ministers of coal and oil if you narrow it down to just one person, they could all fit on a Greyhound bus or two."
6e rapport du GIEC : quelles solutions face au changement climatique ? - Réseau Action Climat Inverser la courbe « Si nous n’agissons pas aujourd’hui, il sera trop tard pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C ». Cette déclaration de Jim Skea, coprésident du groupe de travail III du GIEC, n’a rien d’une exagération : selon le nouveau rapport du 4 avril 2022, les émissions mondiales de gaz à effet de serre devront baisser à partir de 2025, sans quoi il sera impossible de limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C. Troisième et dernière partie du sixième rapport d’évaluation du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), cette revue de la littérature scientifique repose sur le consensus de centaines d’experts du monde entier.Le 2e volet détaillait les impacts du changement climatique et démontrait l’importance de ne pas dépasser les +1,5°C (par rapport aux niveaux préindustriels) ; cette 3e partie évalue les différentes solutions pour y parvenir. La bonne nouvelle, c’est que les solutions existent. La sobriété, une nécessité
Un village des alternatives en plein coeur de Bordeaux Du 11 au 13 octobre, un village des alternatives écologiques et sociales dénommé Alternatiba s’installe dans le centre-ville de Bordeaux. Porté par plus de 90 associations, cet événement revendicatif et festif est une manière de montrer de manière positive qu’il existe des initiatives individuelles et collectives face à la crise climatique. Basta !, partenaire de l’événement, relaie l’appel. Depuis la révolution industrielle, l’état de santé de la planète se dégrade à un rythme effréné et contribue à renforcer les inégalités. Le 5e rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat sorti en septembre 2013 est sans appel : si nous n’agissons pas significativement pour réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre, la température moyenne pourrait augmenter de 5,5°C d’ici la fin du siècle. Changement radical Un changement radical de cap est nécessaire pour concilier la justice sociale et l’impératif écologique. Son objectif est triple : Basta !