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Climat : 5 rapports du GIEC, 5 chiffres alarmants

Climat : 5 rapports du GIEC, 5 chiffres alarmants
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Alexandre Pouchard Réchauffement de l'atmosphère, montée et acidification des océans… L'un après l'autre, les rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) dressent un tableau sombre de l'évolution de notre climat. Ce groupe, qui compile près de 20 000 études de plus de 800 chercheurs, a publié dimanche 2 novembre la synthèse de son cinquième rapport après ceux de 1990, 1995, 2001 et 2007. « Le réchauffement du système climatique est sans équivoque et, depuis les années 1950, beaucoup de changements observés sont sans précédent depuis des décennies voire des millénaires. L'atmosphère et l'océan se sont réchauffés, la couverture de neige et de glace a diminué, le niveau des mers s'est élevé et les concentrations des gaz à effet de serre ont augmenté. » (5e rapport du GIEC, novembre 2014) Voici une sélection de chiffres à en retenir. Chaque rapport du GIEC réévalue à la hausse ses projections pour le siècle à venir. Related:  Catastrophe climatique

Réchauffement climatique : les 4 leçons alarmantes du rapport du Giec - L'Obs Les experts sur le climat ont publié dimanche 2 novembre à Copenhague une évaluation mondiale dont le message est clair : face à l'ampleur du réchauffement, il faut agir vite pour réduire les émissions de CO2, ce qui est possible sans compromettre la croissance. "Nous avons peu de temps avant que la possibilité de rester sous les 2°C ne disparaisse", déclare dans un communiqué Rajendra Kumar Pachauri, le président du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), qui a réalisé la plus complète évaluation du changement climatique depuis 2007. Cette nouvelle évaluation globale est le fruit d'un colossal de partage des connaissances (30.000 études passées en revue, 800 auteurs principaux): c'est la cinquième publiée par le Giec après celles de 1990, 1995, 2001 et 2007. Elle reprend les résultats de trois rapports thématiques rendus en septembre 2013 (preuves du réchauffement), en mars 2014 (impacts) et en avril 2014 (mesures pour atténuer la hausse des températures).

ENVIRONNEMENT • Changement climatique : le plus cher serait de ne rien faire Un nouveau rapport du Giec sur le climat appelle à une action drastique et immédiate. La bonne nouvelle ? Il est encore possible de faire quelque chose, mais il faudra faire vite. C'est un constat à la fois attendu et désespérant. Le dernier rapport sur le changement climatique, publié le 2 novembre par les experts du GIEC (groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat) est sans appel : le changement climatique est en marche, il est presque entièrement d'origine humaine, et si nous voulons limiter la hausse des températures, il va falloir ramener les émissions de gaz à effet de serre à zéro d'ici à la fin du siècle. En clair, en 2050, 80 % de l'électricité mondiale devra provenir de ressources alternatives aux énergies fossiles (contre 30 % actuellement). Des mythes et des incrédules "La science a parlé, et c'est un message sans aucune ambiguïté. Vulnérable Le texte montre à la fois des opportunités et des défis pour l'Inde, poursuit-il. Myopie

"Un enfant né en 2014 a toutes les chances de connaître l'apocalypse climatique" - L'Obs "Apocalypse climatique", "défi immense", "signal d'alarme"... Au lendemain de la publication par les experts sur le climat d'une évaluation mondiale alarmante, les éditorialistes de la presse quotidienne veulent croire à une réaction des politiques. Même s'ils jugent sévèrement "les écologistes" qui "feraient mieux de se concentrer sur cette question vitale du réchauffement climatique, plutôt que de se retrouver à manifester aux côtés d'anarchistes ou de casseurs". Revue de presse. "Voici un quart de siècle, lors de la création du Groupement d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), il faisait froid à la Toussaint. "Un round de négociations va s'étirer pendant un an avant la conférence de Paris fin 2015 où les pays signataires devront s'engager. Un enfant né en 2014 a toutes les chances de connaître l'apocalypse climatique puisque, sur le siècle écoulé, la teneur en dioxyde de carbone est supérieure à celle produite pendant 800.000 ans."

Just 90 companies caused two-thirds of man-made global warming emissions | Environment The climate crisis of the 21st century has been caused largely by just 90 companies, which between them produced nearly two-thirds of the greenhouse gas emissions generated since the dawning of the industrial age, new research suggests. The companies range from investor-owned firms – household names such as Chevron, Exxon and BP – to state-owned and government-run firms. The analysis, which was welcomed by the former vice-president Al Gore as a "crucial step forward" found that the vast majority of the firms were in the business of producing oil, gas or coal, found the analysis, which has been published in the journal Climatic Change. "There are thousands of oil, gas and coal producers in the world," climate researcher and author Richard Heede at the Climate Accountability Institute in Colorado said. "But the decision makers, the CEOs, or the ministers of coal and oil if you narrow it down to just one person, they could all fit on a Greyhound bus or two."

Un village des alternatives en plein coeur de Bordeaux Du 11 au 13 octobre, un village des alternatives écologiques et sociales dénommé Alternatiba s’installe dans le centre-ville de Bordeaux. Porté par plus de 90 associations, cet événement revendicatif et festif est une manière de montrer de manière positive qu’il existe des initiatives individuelles et collectives face à la crise climatique. Basta !, partenaire de l’événement, relaie l’appel. Depuis la révolution industrielle, l’état de santé de la planète se dégrade à un rythme effréné et contribue à renforcer les inégalités. Le 5e rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat sorti en septembre 2013 est sans appel : si nous n’agissons pas significativement pour réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre, la température moyenne pourrait augmenter de 5,5°C d’ici la fin du siècle. Changement radical Un changement radical de cap est nécessaire pour concilier la justice sociale et l’impératif écologique. Son objectif est triple : Basta !

Ils veulent empêcher la Société générale de larguer une « bombe climatique Alors que la 20e conférence internationale sur le climat a débuté au Pérou le 1er décembre, des militants ont occupé une agence de la Société générale à Pau (Pyrénées-Atlantiques). Durant sept heures, une vingtaine de membres du Village Emmaüs Lescar et du mouvement altermondialiste basque Bizi ! ont mené un jeûne dans ces locaux pour, expliquent-ils, « dénoncer le soutien de la banque au projet minier Alpha Coal en Australie ». La Société générale apporte son expertise financière à un méga projet d’extraction de charbon sur le littoral du Queensland (lire ici et là). Dans une lettre remise au directeur de l’agence de Pau, les jeûneurs rappellent que « la banque états-unienne Citigroup a déjà mis fin au service de conseil financier qu’elle fournissait à ce projet, et de nombreuses autres banques internationales - Deutsche Bank, Crédit Agricole, RBS, Barclays, HSBC, Goldman Sachs, JP Mogran Chase - ont également pris leurs distances ».

« Nous allons continuer à manifester, bloquer des projets d’extraction de ressources naturelles, des ports, des sièges d’entreprises Les négociations internationales sur le climat qui se sont achevées à Lima continuent de bloquer sur l’essentiel : les engagements de réduction d’émissions sont beaucoup trop faibles, ignorant les droits des citoyens déjà affectés par les dérèglements climatiques. Dans une déclaration commune, plus d’une quarantaine d’organisations de la société civile affirment vouloir « reprendre le pouvoir que nous ont confisqué ceux qui n’agissent pas dans notre intérêt ». « Nous luttons pour survivre et pour sécuriser nos territoires, habitations et moyens de subsistance face aux dérèglements climatiques », expliquent les mouvements signataires. Basta ! relaie leur appel. Tard dans la nuit de samedi à dimanche, les 194 États de la planète sont parvenus à un accord dans le cadre de la convention cadre de l’ONU sur le dérèglement climatique. Les populations et la planète mises en difficulté Entre injustice et faiblesse des engagements Des États qui promeuvent des fausses solutions Graines de résistance

The Rebellion to Save Planet Earth: Why Civil Disobedience Could Be Our Last, Best Hope Photo Credit: ixpert / Shutterstock.com September 7, 2014 | Like this article? Join our email list: Stay up to date with the latest headlines via email. The politics of climate change are shifting. Jeremy Brecher, a freelance writer, historian, organizer and radio host based in Connecticut, has documented the environmental movement’s turn toward direct action and grass-roots activism. His latest book, “Climate Insurgency: A Strategy Against Doom,” which will be released early next year by Paradigm Publishers, examines the structural causes of our climate conundrum and calls for a “global nonviolent constitutional insurgency” to force environmental action from below. This interview has been edited for length and clarity. First, let’s unpack the book’s key term: What is a “global nonviolent constitutional insurgency”? Now, “constitutional” insurgency: That also sounds paradoxical.

A Call to Arms: An Invitation to Demand Action on Climate Change | Politics News By Bill McKibben | This is an invitation, an invitation to come to New York City. An invitation to anyone who'd like to prove to themselves, and to their children, that they give a damn about the biggest crisis our civilization has ever faced. Bill McKibben on global warming's terrifying new math My guess is people will come by the tens of thousands, and it will be the largest demonstration yet of human resolve in the face of climate change. Since Ban Ki-moon runs the United Nations, he's altogether aware that we're making no progress as a planet on slowing climate change. But the "world's leaders" haven't been leaders on climate change – at least not leaders enough. Like other world leaders, that is, he's tried, but not nearly hard enough. Obama and climate change: the real story We do, though; we face a crisis as great as any president has ever encountered. In a rational world, no one would need to march. So in this case taking to the streets is very much necessary.

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