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Sciences : L'addiction aux jeux vidéo reste complexe et marginale

Sciences : L'addiction aux jeux vidéo reste complexe et marginale
AUDIO - Les spécialistes préfèrent parler de «jeu excessif» ou d' «usage abusif» plutôt que de dépendance. Seuls les jeux en ligne recréant de véritables univers parallèles peuvent mener à des comportements pathologiques, en particulier chez les jeunes. Peut-on devenir accro aux jeux vidéo? Le comportement de personnes qui passent parfois plus de dix heures par jour devant leur écran à triturer manette ou clavier pourrait le laisser croire. Mark Griffiths, professeur de psychologie à l'université de Nottingham et grand spécialiste mondial du sujet, est un des premiers à avoir tenté de définir en 2007 six critères objectifs afin de caractériser cette addiction particulière: prépondérance de l'activité, modification de l'humeur, repli sur soi, génération de conflits, phénomène de rechute, augmentation irrésistible du temps consacré au jeu. En dépit de l'absence de données épidémiologiques, un profil du joueur abusif se dégage des observations cliniques.

Dépendance au jeu vidéo Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La dépendance au jeu vidéo désigne un trouble psychologique caractérisant un besoin irrésistible et obsessionnel de jouer à un jeu vidéo. L'addiction aux jeux vidéo entraînerait chez le joueur des comportements au caractère répétitif et compulsif, comme chez les joueurs pathologiques ou les consommateurs de substances psychoactives. Controverse[modifier | modifier le code] Le 6 mars 2012 l'Académie nationale de Médecine précise qu'il est préférable de parler de « pratique excessive » que d'addiction aux jeux-vidéo et cela pour deux raisons[1] : il n'y a à ce jour aucun consensus scientifique sur l'existence d'une réelle addiction aux jeux vidéo ;le terme « pratique excessive » est plus approprié car moins stigmatisant. Ainsi, le psychanalyste Yann Leroux affirme pour sa part qu’« Il n’y a pas d’addiction aux jeux vidéo[2]. » De même, Keith Baker, spécialiste de l'addiction, a créé en 2006 un centre de désintoxication.

jeux vidéo et dépendance Les nouvelles consoles et leurs manettes avec détection de mouvements ont boosté les ventes de jeux vidéo. Cela est-il uniquement lié à une savante politique marketing ou existe-t-il de véritables accrocs aux jeux vidéo, qui ne peuvent se passer de cette machine à délivrer des sensations ? Les joueurs qui passent des nuits blanches devant leur écran sont-ils des toxicomanes ? Bousculades, coups, blessures… l'arrivée des nouvelles consoles est souvent orchestré par les constructeurs comme de véritables événements, jouant à la fois sur le faible nombre de produits et une offensive marketing importante. Addiction à la playstation ? Les jeux vidéo peuvent-ils créer une addiction chez les joueurs ? Nombreux sont les chercheurs qui ont suivi de près les accros aux jeux vidéo. jeux vidéo et machines à sous : même combat ? Des travaux menés par la suite3 associent également les jeux vidéo et les jeux d'argent. Accros or not accros ? Cette prétendue dépendance est-elle une réalité ? Alain Sousa

Serge Tisseron : "L'addiction aux jeux vidéo est rare" LE MONDE | | Propos recueillis par Propos recueillis par Martine Laronche Parmi les cadeaux les plus offerts aux enfants et aux adolescents à Noël : les jeux vidéo. Pourtant, les parents s'inquiètent de leur usage intensif. Vous considérez que les jeux vidéo comportent des aspects positifs. Comme tous les jeux, ils suscitent du plaisir, celui de remporter des épreuves, de découvrir des univers esthétiques et de mettre les joueurs en compétition. Grâce à leurs avatars - les personnages qui les représentent dans le jeu -, enfants et adolescents peuvent aussi mettre en scène leur conflit conscient ou inconscient avec leurs proches, parents, fratrie, personnages de la saga familiale qu'ils n'ont pas forcément connus, ainsi que les histoires d'amour dont ils rêvent. L'usage des jeux vidéo peut-il aider les enfants à passer la fameuse crise d'adolescence ? Les adolescents ont besoin de rituels initiatiques pour entrer dans le monde adulte or ceux-ci ont quasiment disparu.

L’addiction aux jeux vidéo, une paresse intellectuelle On sent un changement avec le numéro 35 des Cahiers de Psychologie Clinique. L’addiction aux jeux vidéo ou à internet y apparait clairement pour ce qu’elle est : une paresse intellectuelle. Il est en effet beaucoup plus facile de s’appuyer sur une métaphore : “les jeux vidéo sont comme une drogue” plutôt qu’explorer et comprendre ce qui est en jeu dans l’usage immodéré de ce média. C’est ce que commencent a faire deux textes publiés dans ce numéro des Cahiers de Psychologie Clinique. Virtuel et illusion Christophe Jansen et Sophie Tortolano partent de la notion d’illusion développée par D. Pour les auteurs, “l’internet n’offrirait qu’un lieu ou se “télescopent” les hallucinations de chacun. L’illusion du virtuel serait différente de l’illusion décrite par Winnicott parce que le virtuel n’offre pas de désillusion suffisante. Pour eux, “le virtuel ne se laisse pas suffisamment pénétrer par la réalité concrète, tangible, corporelle”. “Pan ! Virtuel et rêverie Crédit photo : Hamacs par Locace

Jeu compulsif et addiction au jeu Pour la majorité d'entre nous, le jeu est un divertissement sans conséquence. Cela nous apporte du plaisir et du rêve. Pour les plus chanceux, ce sera la fortune... Par contre, pour un certain nombre de personnes, variant selon les études entre 3 % et 5 %, un problème de dépendance au jeu a été constaté. Egalement, un joueur de Rapido passant toute sa journée au café, et misant à chaque tirage toutes les 5 minutes, sans pouvoir s'arrêter, a probablement développé, lui aussi, une forme de dépendance. Egalement, certaines personnes oublient que les loteries sont d'abord des jeux, non pas un moyen de gagner leur vie. Addiction au jeu : d'abord la prise de conscienceLe jeu compulsif et l'addiction au jeu sont des phénomènes qui ont toujours existé, mais sur lesquels on communiquait peu dans le passé. La recrudescence des jeux de hasard qui nous sont proposés par les monopoles d'Etat, depuis les dernières décennies, n'y est certainement pas étrangère. Vers quelles solutions ?

Histoire du jeu vidéo Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le début de l'histoire du jeu vidéo s'échelonne entre les années 1950, où l'idée du jeu vidéo naît, et les années 1970 où la commercialisation de bornes d'arcade, de jeux et de consoles commence. L'industrie vidéoludique est marquée en 1983 par son unique krach. Prémices[modifier | modifier le code] En 1951, Ralph Baer, un ingénieur américain de la société Loral Electronics est chargé de concevoir « la meilleure télévision du monde ». Après réflexion, il propose d’y intégrer un module de jeu, mais cette idée est refusée par son employeur. En 1958, William Higinbotham crée un jeu appelé Tennis for Two pour distraire les visiteurs du laboratoire national de Brookhaven à New York. Un an plus tard, il adapte son jeu sur un écran cathodique 15 pouces. Années 1960[modifier | modifier le code] En 1962, un groupe d’étudiants du MIT mené par Steve Russell programme un jeu nommé Spacewar sur un PDP-1, le premier mini-ordinateur de la société DEC[2].

L'addiction aux jeux vidéo peut-elle tuer ? À Taïwan, un homme de 18 ans est décédé après avoir joué 40 heures d'affilée au jeu vidéo Diablo 3 dans un cybercafé, affirme le Telegraph ce jeudi 19 juillet. Chuang serait rentré dans le cybercafé le 13 juillet et aurait été trouvé endormi sur son ordinateur le 15 juillet par un employé. Après quelques pas, le jeune homme s'est finalement effondré et ne s'est jamais réveillé. Des cas de ce type, s'ils sont extrêmement rares, sont souvent relayés par les médias. Les cas sont extrêmement rares, mais choquent. "Le jeu vidéo ne tue pas" Pour le docteur Laurent Karila, du Centre d'enseignement de recherche et de traitement des addictions de l'hôpital Paul Brousse, interrogé par Le Huff Post, la réponse est clairement non. Les cas évoqués plus haut sont en réalité dus à différents facteurs, qui peuvent être aggravés par le comportement des joueurs. Mais dans l'écrasante majorité des cas, être accro aux jeux vidéos n'entraîne pas de conséquences si dramatiques, loin de là. 1. 2. 3. 4. 5. 6.

L'addiction aux jeux vidéo : mythe ou réalité ? Peut-on vraiment être dépendant aux jeux vidéo ? C'est la question que nous avons posée au Docteur Bruno Rocher, psychiatre spécialisé dans ce domaine. Pour ce médecin du centre de référence en la matière, la réponse est clairement oui. Et il affirme que renforcer la pédagogie pour les parents est primordial. Peut-on, médicalement parlant, devenir dépendant aux jeux vidéo ? Pour faire le point sur ce dossier aussi passionné que passionnant, nous avons interrogé le psychiatre Bruno Rocher, expert en addictologie et spécialiste de l’addiction aux jeux vidéo ou aux jeux d’argent, qui officie au sein du très réputé Centre de Référence sur le Jeu Excessif, au CHU de Nantes. Pour le docteur Rocher, l’addiction aux jeux vidéo est une réalité. L’addiction et les pratiques excessives ne doivent pas être opposées, nous explique Bruno Rocher. Quels critères pour décrire la dépendance ? Les critères pour qualifier un joueur d’addict ne sont pas définitivement arrêtés. Qui sont les joueurs addicts ?

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