La guerre de 1914-1918 (Première Guerre mondiale) Cette guerre est aussi connue sous les noms de "Grande guerre", ou en anglais World War 1 ou aussi "la guerre qui mettra fin à toutes les guerres" De 1914 à 1918, l'Europe et une partie du monde s'engagent dans la première guerre totale de l'histoire. Chacun des pays belligérants mobilise l'ensemble de ses moyens militaires, politiques mais aussi industriels pour l'emporter, au prix d'importantes conséquences sociales et matérielles pour les populations civiles. La Grande Guerre a commencé le 28 juillet 1914. Après plusieurs années ou les affrontements se sont enlisés, la guerre a vécu les prémisses de son dénouement en mars 1917 avec la chute du gouvernement russe qui a permis au gouvernement russe révolutionnaire de signer un accord de paix avec les puissances centrales en mars 1918. Ce conflit a généré plus de 9 millions de morts parmi les combattants et sept millions de civils.
Jean Giono à Verdun Jean Giono avait 19 ans et était élève-aspirant à Montségur dans la Drôme lorsqu’il fut mobilisé en 1914. Il participa aux batailles de Verdun et du Chemin des Dames. Il y fut légèrement gazé aux yeux alors que son meilleur ami ainsi que beaucoup de ses camarades furent tués. Cette expérience de la première guerre mondiale le traumatisa. Il devint un pacifiste convaincu et évoqua l’épreuve de la guerre dans Le Grand Troupeau et dans plusieurs écrits pacifistes des années 30 dont voici un extrait qui pourra parfaitement illustrer la vie des soldats dans le programme de 3e de l’an prochain et faire l’objet d’un travail en collaboration avec un professeur de lettres. « Vous ne tarderez pas à comprendre que ces petites choses matérielles sales et basses ont beaucoup plus d’importance pour vous que tout l’esprit supérieur du combat. Depuis huit jours les corvées de soupe ne reviennent plus. C’est la grande bataille de Verdun. WordPress: J'aime chargement… Sur le même thème Deux films à voir
La grande guerre et Tardi L’exposition phare du 41e Festival est aussi un événement d’actualité : Tardi et la Grande Guerre donne le coup d’envoi des commémorations du centenaire de 14-18, tout en célébrant l’un des plus grands auteurs de la bande dessinée contemporaine. © JacquesTardi - Casterman Hanté depuis toujours, à travers son histoire familiale et son parcours d’artiste, par la dimension effroyable de la Guerre de 1914 – 1918, cette « Grande Guerre » qui devait être la « Der des der » pour tout ceux qui l’avaient vécue dans leur chair ou même seulement approchée, Jacques Tardi a commencé voilà presque quarante ans à en faire la matière d’une partie significative de son oeuvre. Son intérêt pour le sujet ne s’est jamais démenti depuis. Unanimement salués par les historiens pour la justesse du témoignage et la rigueur de la représentation, ses albums C’était la guerre des tranchées ou plus récemment Putain de guerre !
L’école et les enfants pendant la Première guerre mondiale Pour évoquer l’école durant la Grande guerre, voici d’abord une émission de France Info y était : Puis un lien vers des cahiers d’écoliers : Un autre vers un album de Bécassine en 1915 : Et enfin ci-dessous, un article sur les jeux et jouets durant la guerre : Les jeux et jouets WordPress: J'aime chargement… Sur le même thème Des obus de la Première guerre mondiale retrouvés dans la Meuse Après qu'un promeneur a signalé la présence d’obus dans la Meuse, visibles grâce à la sécheresse, ce sont six tonnes de munitions allemandes de la Première Guerre mondiale, immergées depuis une centaine d'années, que les plongeurs - démineurs ont récupéré, ces mardi 5 et mercredi 6 septembre 2018. Dans "3e" Un témoignage sur l'entrée en guerre en 1914
Libre Pensée 84 - Le pantalon (Alain Scoff) Le pantalon (Alain SCOFF) Lucien Bersot, incorporé le 2 août 1914, fusillé pour l'exemple pour avoir refusé de revêtir un pantalon souillé. Pétain dira : « Pour maintenir la discipline et l'esprit d'obéissance parmi les troupes, une première impression de terreur est indispensable. » Au milieu des obus, des balles traçantes et du déluge d'acier, les soldats sont de simples pions de la partie d'échec que se livrent les généralissimes par régiments interposés... Au bout de la chaîne hiérarchique se trouve le pauvre combattant. Il faut attaquer coûte que coûte sans tenir compte des pertes. Dans ce contexte, depuis le début de la guerre, Bersot porte été comme hiver un pantalon de toile fine et trouée, contraire- ment à ses compagnons qui portent une culotte de drap épais. Galtier-Boissière, journaliste au Crapouillot, publiera en 1935 un compte rendu des entretiens qu'il a eus avec : Pas un mot sur la souffrance des poilus. Refus d'obéissance : 8 jours de prison. Blaise BARDUCA – Décembre 2016
1jour1actu - 1914-1918 - la vie à l'arrière du front 18 mars 2014 La Crimée n’est... Jusqu’à présent, la Crimée était une région qui appartenait à un pays : l’Ukraine. Mais, en moins de 3 semaines, la Russie a réussi à se l’approprier.... 13 mars 2014 Disparition d’avion... Un avion transportant 239 personnes a disparu le 8 mars entre la Malaisie et la Chine. 8 mars 2014 Toutes à... À l’occasion de la Journée de la femme, ce samedi 8 mars, 1jour1actu te propose de découvrir, en images, le projet de l’association internationale Skateistan....
Une guerre totale : le sort des civils - 1918, la Grande Guerre s'achève... À la fin du XIXe et au début du XXe siècle des règles avaient été édictées pour, en principe, protéger les populations non-combattantes durant les conflits. Si les civils ne sont pas au cœur même des combats de la Grande Guerre, ils sont affectés de bien des manières par la violence de guerre : l'invasion, les bombardements, les souffrances affectives, sont trois épreuves parmi tant d'autres analysées par Anne Duménil dans "La guerre au XXe siècle, l'expérience des civils" (La Documentation photographique n° 8043, 2005). Invasion L'exode des Belges vers la France. Photo : Préfecture de police, La Documentation française © Présidence du Conseil. Agrandir l'image « Pour les civils, l'invasion constitue un moment de particulière vulnérabilité. Bombardement [...] Ypres (Belgique) détruit par les bombardements. Photo : Holzapfel © La Documentation française. Séparation, solitude et deuil Aux privations qui mettent en jeu les corps, s'ajoutent les épreuves affectives.
NI PÉTAIN, NI AUCUN ! | Dossiers « Ils se battirent pour que la France reste la France ». Des sanglots dans la voix, Macron repeint les poilus en résistants et en héros qui seraient morts pour sauver la France. Mais la France depuis un siècle rejette ce mensonge des maitres et des brutes galonnées. Non, ils ne se sont pas sacrifiés, ils ont été sacrifiés. Le Chemin des Dames n’est pas le Vercors. Cette guerre fut la matrice de la violence totalitaire mais aussi le moyen d’amputer la force ouvrière et paysanne. « La guerre entre les nations est venue imposer la lutte des classes, le combat fratricide du prolétariat, massacre d’une ampleur sans précédent. Daniel MERMET Retrouvez-ci dessous notre dossier sur 14-18, une sélection de 4 émissions, radio et vidéo, un fragment de mémoire populaire à écouter et réécouter, pour que plus jamais nous ne soyons de la chair à canon.
image fraternité images Site Web pour cette image Un bataillon britannique pendant la première guerre mondiale. lemonde.fr Recherche par imageImages similaires Les images peuvent être soumises à des droits d'auteur. Les conditions de vie des civils pendant la guerre 14-18 | L'histoire par l'image Contexte historique Pendant la Première Guerre mondiale, le tribut payé par les poilus est, certes, impressionnant – 1 390 000 morts, près de trois millions de blessés dont 60 000 amputés –, mais ce conflit des plus meurtriers n’a pas épargné les populations civiles. En Belgique, qu’ils ont envahie malgré sa neutralité, les Allemands ne s’attendaient à aucune résistance, mais les Belges ralentissent la progression de l’ennemi, qui exerce des représailles sur la population : 200 civils sont tués dans l’incendie de Louvain, 400 otages sont exécutés à Tamines, 200 à Andenne, 670 à Dinant, hommes, femmes et enfants confondus. En août et septembre 1914, lors de leur avancée en Belgique et dans le nord de la France, les Allemands incendient des villages, bombardent des villes sans défense, et font rien moins que 6 000 victimes civiles. Analyse des images Les deux photographies sont extraites de ce fonds Anne Morgan et ont été prises dans des villages proches de Soissons. Interprétation
Les civils dans la Première Guerre mondiale Les civils, comme les « poilus », ont vécu la Première Guerre mondiale à la fois en tant que spectateurs et acteurs, mais bien plus souvent comme protagonistes, situés au cœur du premier conflit mondial. L'étude des civils fut relayée au second plan durant des décennies, masquée par les actes héroïques des « poilus » et les batailles aux noms retentissants encore aujourd'hui. Pourtant, certains chercheurs ne portèrent leurs investigations sur cette catégorie de Français ayant vécu la « Grande Guerre » que depuis quelques années. De leur situation géographique, que ces civils aient vécu à proximité du front où qu'ils résidèrent dans le sud de la France, tous ont vécu la guerre d'une manière ou d'une autre. Que ce soit, des sévices de l'occupation où des emprunts de guerre, d'une vie quotidienne totalement bouleversée et brisée dans un esprit de ferveur patriotique afin de protéger « la nation agressée » face à un ennemi devenu héréditaire dans l'esprit des Français, l'Allemagne.
La vie des poilus sur le front - Réviser une notion - Histoire Sur le front, dans les tranchées, les conditions de vie des soldats sont éprouvantes. Ils vivent dans la boue et dans le sang. Les combats sont meurtriers : près de 23 % des fantassins français y sont tués. Comment ces « poilus » ont-ils pu résister si longtemps à l'enfer du front ? I. 1. • Près de 66 millions d'hommes (dont 8,5 millions en France) ont été mobilisés sur tous les fronts au cours de la guerre. • Pour conserver à tout prix le terrain conquis, les troupes s'enterrent dans des tranchées, parfois fortifiées, qui forment bientôt un labyrinthe boueux. 2. • La guerre de position favorise l'emploi d'armes nouvelles, particulièrement meurtrières : le tir de l'artillerie rend la protection des tranchées illusoire, les obus sifflent puis éclatent en blessant les soldats, en faisant s'effondrer les tranchées, en brisant l'assaut d'une section ; l'emploi des gaz ou des lance-flammes terrorise l'ennemi. 3. • Le nombre des blessés est si important qu'on ne peut tous les soigner. 4. II.