Prêt numérique en bibliothèque : à peine acté, déjà critiqué Faut-il déjà enterrer le Prêt numérique en bibliothèque (PNB)? C'est en tout cas ce que laissent penser le site spécialisé Actualitté et le collectif SavoirCom1, qui publient une enquête sur le projet de prêt de livres numériques dans les bibliothèques publiques en France. Le gouvernement, par la voix de la ministre de la Culture Fleur Pellerin, avait pourtant annoncé en fanfare la signature du projet avec l'ensemble des professionnels. "C'est un accord remarquable pour l'avenir du livre numérique et des services publics culturels", lançait-elle le 8 décembre dernier. Déjà, le projet avait été fraîchement accueilli et signé du bout des doigts par l'Association des bibliothécaires de France (ABF). Contacté par L'Express, le ministère de la Culture défend son projet, rappelant que l'accord a été signé, "outre l'ABF, par une dizaine d'associations représentatives du secteur du livre en France". Un catalogue de 10 000 livres seulement Un coût potentiel de plusieurs millions d'euros
Livre au format EPUB La lecture numérique Cours de Hervé Le Crosnier Les cours de Culture Numérique dispensés par Hervé Le Crosnier à l'Université de Caen. Sommaire des cours Le livre numérique BnF : L'aventure du livre. Des parcours pédagogiques pour les classes, des ressources, bibliogaphie, la typographie. Lien Baromètre des usages du livre numérique. Baromètre semestriel, réalisé pour les auteurs et éditeurs, associés au sein de la SOFIA, sur les évolutions des usages du livre numérique. Lien Les acteurs de la chaîne du livre à l'ère du numérique. Le Centre d'analyse stratégique en partenariat avec le Centre national du livre propose une série de 3 notes d'analyse accompagnées de propositions. Lien La lecture est avant tout une question de supports: matières et formes. Si le support papier s'est imposé depuis 6 siècles grâce à l'imprimerie, il n'en a pas moins évolué pour autant. L'altération tout d'abord. Le deuxième aspect est la notion de page que l'on a le plus souvent voulu rendre fluctuante. [1] François Bon.
Comment les liseuses numériques surveillent nos lectures Le livre numérique vous espionne. Les plateformes de distribution d’« e-books » savent tout de vos goûts mais aussi de vos comportements de lecture. Savez-vous que près d'un tiers des personnes qui ont acheté le livre de Valérie Trierweiler en version numérique ne l'ont pas terminé ? Que 44% seulement des lecteurs du dernier ouvrage du prix Nobel de littérature Patrick Modiano sont allés au bout ? C’est ce que révèle une étude de la plateforme canadienne de vente de livres numériques Kobo. Comment savent-ils cela ? Quelles sont les données collectées exactement ? On peut connaître les livres vous achetez, le pourcentage que vous lisez, à quels moments dans la journée vous pratiquez la lecture et aussi quels ouvrages vous avez simplement consulté avant de faire un achat. A quoi tout cela sert-il ? Officiellement, suivre le lecteur est indispensable pour synchroniser les ebooks entre les écrans. Que faire face à cela?
Booktubers Ils ont la vingtaine, ils dévorent chaque mois des centaines de pages et ils partagent leur boulimie livresque sur YouTube. Ils? La communauté des booktubers, contraction de book (livre) et YouTube. Après s'être répandus dans les pays anglo-saxons, où certaines chaines littéraires cumulent des centaines de milliers d'abonnés, les booktubers commencent à se façonner une place en Suisse. A 18 ans, la Vaudoise Mikaela Mury bichonne sa chaîne, Le Livre Ouvert depuis près d'une année. «J'ai commencé en recherchant un avis sur un livre. Dans ses vidéos, d'une dizaine de minutes, tournées et montées par ses soins depuis son domicile à Veytaux, Mikaela présente les dernières sorties, ses coups de coeur ou ses acquisitions, soit son book haul dans le jargon. Libraire à Fribourg au rayon jeunesse, Margaud Quartenoud constate aussi un intérêt marqué des jeunes lecteurs, mais un manque d'information vis à vis de ce public.
Lis tes classiques (et découvre le domaine public) J'ai écrit ce blog entre 2005 et 2018, de nombreux billets peuvent vous intéresser. Désormais je m'occupe de Design des politiques publiques. Retrouvez-moi sur mon nouveau blog ! Symbioses Citoyennes J’ai eu l’occasion de me déplacer dans les médiathèques de Lorient récemment et je suis tombé en arrêt devant le projet « Lis tes classiques » de Parallèles Editions. L’idée est toute simple et très efficace : une affiche, des QR codes et des classiques du domaine public. La médiathèque de Lorient accueille une exposition intitulée « Parallèles éditions: rencontre entre papier et numérique » jusqu’au 10 décembre 2014. On a là un dispositif passerelle assez simple à mettre en oeuvre. Avec Lis tes classiques on a l’équilibre parfait du dispositif passerelle de médiation numérique : un outil passerelle (le QR code), des usages perçus (flasher un QR code en mobilité) et le besoin documentaire : lire des classiques. Le projet des éditions parallèles est en fait projet urbain :
Dans les "bibliothèques clandestines" du net Ces sites sont discrets. Pour y accéder il faut connaître leur nom car ils n’apparaissent pas dans les résultats de recherche. Les adresses s’échangent entre amis, collègues et passionnés. En anglais, on les appelle joliment des « bibliothèques de l’ombre », des « shadow libraries ». Les pirates lambdas Illégal, le téléchargement de contenus protégés par le droit d’auteur est malgré tout entré dans nos vies numériques quotidiennes. Dans celles de Paul et Sergio par exemple. « Je pirate pour le travail, parce que j’ai souvent besoin de comparer des versions allemandes et françaises du même texte. Sergio, thésard en lettres, dit pirater régulièrement sur Sci-Hub : « C’est surtout pour des bouquins universitaires, souvent vraiment trop cher ou carrément indisponibles pour achat, et difficilement consultables dans des bibliothèques. Et donc il cherche dans les bibliothèques clandestines du Web. « Sur Sci-Hub ou Bookfi, par exemple. Ces deux sites sont déjà assez connus. Les débuts russes
Qu’est-ce que le domaine public? Le concept de « domaine public » dérive du concept de « biens communs » établi dans le droit romain. Il regroupe aujourd’hui tous les biens intellectuels qui ne sont pas protégés par les diverses lois liées au droit de la propriété intellectuelle. Cela peut être dû au fait qu’ils ne sont pas couverts par les droits de la propriété intellectuelle ou que ces droits ont expiré. En règle générale, le domaine public se réfère aux idées, aux informations et aux œuvres qui sont librement accessibles et réutilisables par le public sans avoir besoin de demander de permission préalable. Il ne se réfère pas aux œuvres sur lesquelles le créateur conserve des droits, car celles-ci ne peuvent être utilisées que sous l’autorisation de leurs auteurs respectifs. Donner une définition précise du domaine public est cependant difficile. En ce qui concerne le droit d’auteur, il est régi en France par le Code de la propriété intellectuelle, dont l’article L. 123-1 précise que : Ses bénéfices Ses limites
Ouvrir le prêt de livres aux auteurs autopubliés en bibliothèque La révolution marche-t-elle ? La députée socialiste de Saône et Loire, Cécile Untermaier, porte en tout cas un étendard de modernité, en s'adressant au ministère de la Culture. Elle évoque « un monde de l'écriture à deux vitesses », provoqué par l'absence de certains auteurs, exclus du droit de prêt en bibliothèques. Sebastien Wiertz, CC BY 2.0 À raison, la députée Untermaier pointe la législation sur le prêt de livres en bibliothèques. La législation découlait par ailleurs d'une directive européenne, 92-100 du 19 novembre 1992, « relative au droit de location et de prêt et à certains droits voisins du droit d'auteur dans le domaine de la propriété intellectuelle », signale la députée. Rappelons que, pour l'instant, la législation ne concerne que les livres papier, imprimés dans le cadre du contrat à compte d'éditeur. Éviter de "créer un monde de l'écriture à deux vitesses" Et de préciser : « Ces dispositions ne sont applicables qu'aux œuvres qui font l'objet d'un contrat d'édition.
Débuter avec le livre numérique Vous allez bientôt lire votre premier livre numérique. Pour bien commencer merci de suivre ces quelques étapes. Elles vous permettront de télécharger et lire tranquillement les livres de votre choix. Pour télécharger et lire des livres avec DRMs (verrous numériques) vous devez avoir un compte Adobe ID. Pour créer un compte Adobe ID gratuitement rendez-vous sur la page suivante : et cliquez sur « Créer un compte Adobe » comme indiqué sur l'image ci-dessous. Remplissez le formulaire proposé et cliquez sur « Continuer » au bas de la page. Vous devez ensuite télécharger le logiciel Adobe Digital Editions. À la fin de l'installation, une fenêtre vous demande d'enregistrer votre ordinateur avec votre compte Adobe ID. Pour télécharger un livre avec DRM depuis le Bookeen Store, choisissez l'ebook de votre choix depuis notre catalogue puis ajouter le à votre panier. Sur la page téléchargement, cliquez sur “Télécharger mon ebook”. Une fenêtre de téléchargement s'ouvre alors.
Wattpad, la bêta-lecture et les espaces d’affinité Vous avez peut-être déjà entendu parler de Wattpad, un outil de publication en ligne. Si ce n’est pas encore le cas, ça va bientôt venir car le dernier phénomène de mode dans l’édition, le roman After d’Anna Todd, a d’abord été publié sur Wattpad. Après Fifty Shades of Grey, c’est une nouvelle fois un ouvrage auto-édité qui devient un blockbuster en librairie. Wattpad : qu’est-ce que c’est ? Wattpad est une société canadienne qui a été créée en 2006 par Allen Lau et Ivan Yuen. Wattpad, c’est une sorte de croisement improbable entre Babelio, Scribd et Google docs. La plupart des contributeurs du site sont des amateurs mais il sont rejoints de plus en plus par des auteurs confirmés comme Margaret Atwood ou Cory Doctorow. Les écrivains professionnels ne sont pas forcément ceux qui font l’usage le plus pertinent de Wattpad. Fanfictions et bêta-lecture La bêta-lecture vient du monde des fanfictions. Espaces d’affinité et autoformation A lire ailleurs :
La place du livre numérique dans les bibliothèques publiques françaises - épisode 2 Au-delà d'une analyse sur les freins au développement du livre numérique dans les bibliothèques publiques conduite dans le contexte éditorial actuel, les chercheurs mettent le doigt sur les carences du modèle français et proposent deux axes de réflexion, juridique et organisationnelle, pour pallier aux déficiences et fragilités de l'écosystème et renforcer la présence du livre numérique dans l'édifice documentaire des bibliothèques. La nécessité d’un cadre législatif prenant en compte les bibliothèques publiques La définition et l'adaptation d'un cadre législatif aux nouveaux enjeux éditoriaux soulevés par le livre numérique en général et par le prêt numérique en bibliothèques en particulier font défaut. Aucun dispositif juridique pertinent n'existe ni en France ni davantage à l'échelle européenne. Développer un service de prêt numérique impliquant tous les acteurs Cette concentration des intérêts n'est pas sans danger sur l'équilibre global des forces en présence.
La place du livre numérique dans les bibliothèques publiques françaises - épisode 1 Alors que le congrès de l'IFLA 2014 « Bibliothèques, Citoyenneté, Société : une confluence vers la connaissance » vient de s'achever à Lyon ce 22 août, un rapport de l'IFLA, The 2014 eLending Background Paper, dénonce les freins au développement de la lecture numérique auxquels sont confrontées les bibliothèques au niveau international, même si des nuances notables existent entre l'Europe et le reste du monde. L'organisation internationale des bibliothèques appelle de ses voeux une refonte du copyright pour tendre vers un modèle global et harmonisé d'accès aux collections.En France, deux chercheurs en sciences de l'information, Hans Dillaerts à l'université de Montpellier 3 et Benoît Epron, directeur de la recherche à l'enssib viennent de co-publier dans la Revue canadienne des sciences de l'information et de bibliothéconomie un état des lieux et une prospective sur la place du livre numérique dans les bibliothèques publiques françaises. Retour sur les lignes de force de l'étude.
Le livre, un médium à fonctions multiples La mort programmée du livre traditionnel devant les (N)TIC a été prononcée depuis les années 80 : « en l’an 2000, quand sera implanté un réseau de communication interrogeable dans tous les points du globe et à même d’assurer à tous un accès rapide à une partie considérable des connaissances indispensables, les [livres] auront subi le sort des brontosaures ». [Girard, 1994] Trente ans après cette promesse, la résistance du livre a déjoué tous les pronostics relatifs à sa survie et à sa viabilité, entraînant par la même occasion un changement de préoccupation : « […] le problème n’est pas de savoir si les [livres] vont disparaître, mais quand » [Lahary, 1994, p 78]. S’il en est ainsi, c’est parce que le livre bien qu’offrant des services semblables à ceux d’Internet, remplit d’autres fonctions spécifiques qui lui permettent de se positionner et de résister à l’invasion des NTIC. Quelques limites de la lecture sur Internet Quelques fonctions du livre traditionnel : la leçon des citations
Ouvrages universitaires : la vente au chapitre pour "s'adapter à des usages" On évoque régulièrement le numérique pour ses effets sur le marché de la littérature générale, mais le secteur universitaire a depuis longtemps encaissé les changements liés à de nouvelles pratiques. La recherche, grâce au numérique, a ainsi évolué, et le site Artelittera a choisi de l'embrasser pleinement. La vente d'ouvrages au chapitre permet aux chercheurs d'accéder rapidement et à moindre coût à des informations essentielles. Nous sommes au deuxième quadrimestre et, pour les étudiants de dernière année, c'est l'ultime ligne droite pour la rédaction de leur mémoire. Avec Lettres Numériques En 2010, Artelittera, jeune start-up française, met en place son projet et propose le téléchargement de chapitres aux utilisateurs du site. Les éditeurs participant à l'initiative furent d'emblée satisfaits de leur présence sur les deux plateformes. « Mais quel intérêt de proposer des ouvrages à la fois complets et fragmentés en chapitres allez-vous me dire ? Quid de la rémunération des éditeurs ?