Jean Caune : La politique culturelle initiée par Malraux. Une certaine idée de l’art. Jean Caune a Malraux aimait à dire qu’il était en art comme d’autres sont « en religion » (Mossuz-Lavau, 1987). Cette posture n’était pas seulement une métaphore. L’art a tenu une place immense dans la vie de Malraux. La conception de l’art de Malraux sera le fondement de sa politique culturelle, dans la mesure où la culture n’est pour lui rien d’autre qu’une rencontre vivante avec l’art. Une conception de l’art. La pensée de Malraux sur l’art ne se trouve pas seulement dans les ouvrages consacrés à l’art, en particulier Le Musée Imaginaire (1947) et les Voix du silence , dont le Musée Imaginaire forme la première partie (1951). Le langage éphémère de l’art. Pour Malraux, l’œuvre d’art, comme la civilisation, est mortelle : Parce que l’art est éphémère, il faut redonner à l’œuvre sa voix, la rendre à nouveau présente. La métamorphose de l’art. Une esthétique kantienne. L’art comme métaphysique : une conception romantique. L’art comme anti-destin. Résumé
Google rend-il stupide ? – acte 2 Dans mon précédent article, je m’interrogeais : faut-il prendre au sérieux le cri de guerre lancé par Nicholas Carr dans The Atlantic (juillet/août 2008) : « Google rend-il stupide ? » En effet, si les intellectuels et les diplômés sont les premiers utilisateurs du Web, l’univers du papier leur demeure très familier. Mais qu’en est-il des autres catégories sociales ? Les 15-25 ans – et pas que les diplômés ! – se sont pris eux aussi d’un engouement pour le Web. Ce centrage sur le Web occasionne-il un repli sur la sphère domestique ? Fréquentent-ils moins l’imprimé ou les équipements culturels ? En revanche, en offrant un vaste espace de socialisation, le Web accompagne de manière originale le déroulement de l’adolescence. À une époque où le temps de la jeunesse s’étire sur de longues années, souvent marquées par de l’indétermination, cette opportunité d’échanges et d’expériences a valeur sociale. Internet rend-il stupide ? © Telos.
Sauver les centres de vacances Manifeste , le 9/02/2012 Un vent de révolte souffle sur les Centres de vacances. Dans un Manifeste publié le 8 février 2012, l’association SHSJ (Savoie-Haute-Savoie Juniors) attire l’attention des citoyens sur les contraintes de plus en plus fortes qui pèsent sur l’avenir des Centres de vacances. "Nous avons une mission magnifique" . "Les " jolies colonies de vacances " chères à Pierre Perret permettent à 3 millions d’enfants de partir chaque année au soleil. Faire passer à des jeunes un séjour inoubliable à la montagne, offrir à leurs yeux la beauté d’un paysage, les initier aux bonheurs simples de la vie au grand air…, personne parmi nous et autour de nous n’est insensible à la joie que procure cette responsabilité gratifiante ! Notre vocation Faire découvrir la vie collective et les plaisirs d’échanger, au sein d’une équipe, dans un contexte différent de celui vécu le reste de l’année ; La bonne question à se poser, c’est quelle jeunesse souhaitons-nous pour l’avenir ? Signer la pétition
Politique culturelle française Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La politique culturelle française regroupe les actions gouvernementales, administratives et territoriales, orientées vers un enjeu culturel. Le constat d'une exception française[modifier | modifier le code] Siège du Ministère de la Culture, au Palais-Royal, symbole du volontarisme culturel de l'État Selon Jean-Michel Djian, « la politique culturelle est une invention française », née « d'une préoccupation constante des pouvoirs monarchiques, impériaux ou républicains de s'accaparer, au nom d'une mystique nationale, la protection d'un patrimoine artistique et par extension d'encourager ce qui le deviendra »[1]. La politique culturelle française se distingue en effet par sa longue histoire, la forte présence de l'État, et la continuité des institutions au fil des siècles. « Ni la volonté politique, ni les moyens financiers, ni l'armature administrative », souligne Jacques Rigaud, n'atteignent un tel niveau dans aucun autre pays[2].
Evaluation de l'application et de l'impact de la loi d'orientation du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions : Rapport de synth 1.1 LES EFFORTS DE L’EDUCATION NATIONALE POUR ROMPRE LES LIENS ENTRE L’EXCLUSION SOCIALE ET L’EXCLUSION SCOLAIRE N’OBTIENNENT PAS ENCORE DES RÉSULTATS SUFFISAMENT TANGIBLES 1.1.1 Les dispositions de la loi d’orientation de 1998, modestes pour le secteur de l’éducation, n’ont été que très partiellement appliquées 1.1.2 La contribution de l’Education nationale à la lutte contre l’exclusion ne se mesure pas cependant à l’aune de l’application de cette seule loi 1.1.2.1 Bien qu’appréciées par la communauté éducative, les politiques de discrimination de moyens atteignent des résultats très incertains 1.1.2.2 Diversifié dans ses objectifs et ses publics, l’accompagnement à la scolarité n’est pas assez centré sur le soutien aux apprentissages des savoirs de base pour les élèves défavorisés 1.1.2.3 Les conditions de vie des enfants pauvres pèsent sur le déroulement de leur scolarité malgré les aides financières développées
DROIT PUBLIC NET, Pr. Pascal JAN Les trois inspections générales interministérielles (Inspection générale des finances, Inspection générale de l’administration et Inspection générale des affaires sociales) ont remis au Premier ministre, en présence de Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l’Etat, de la Décentralisation et de la Fonction publique, le rapport qui leur avait été commandé le 6 juillet dernier sur le bilan de la RGPP et les conditions de réussite d’une nouvelle politique de réforme de l’Etat. Au titre du bilan de la RGPP, le rapport fait apparaître que la RGPP a essentiellement consisté à rechercher des économies budgétaires rapides, la règle de non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux prenant le pas sur les autres objectifs de réformes des politiques publiques. Une grande partie des mesures de la RGPP a porté sur des restructurations et des rationalisations de services et de processus, alors qu’aucune réflexion n’était parallèlement menée sur le périmètre des missions de l’Etat.
Conseil - Mission d'étude en vue de la création d’une plateforme des politiques culturelles brésilienne Historique général de la mission : Cette mission confiée à l’OPC, a été impulsée par l’Ambassade de France et les postes au Brésil (en particulier Rio de Janeiro) comme proposition pour la composante culturelle de l’accord de partenariat stratégique entre la France et le Brésil en 2010. Elle fait suite à une mission similaire en Chine. Le choix de confier cette mission à l’OPC, s’est appuyé sur les nombreuses demandes de partenaires brésiliens concernant des outils d’évaluation et de formation dans le domaine culturel. Ces demandes ont fait suite au succès des stages « Courants du monde », mise en œuvre à l’OPC et organisés par le ministère de la Culture et de la Communication et le ministère des Affaires Etrangères et Européennes. Objectifs de la mission : Méthode : Une série d’enquêtes de terrain ont été conduites. Les évaluateurs ont essentiellement travaillé à partir d’entretiens et d’observations de terrain. Rapport : Suites de la mission :
13. L’art a-t-il des comptes à rendre ? Deux rencontres professionnelles à Aurillac (août 2010 « Culturel » et « artistique » : le malentendu Quand le culturel prend le pas sur l’artistique Jeudi 19 août « Culturel » et « artistique » sont deux notions que l’on tente de conjuguer mais qui souvent s’accordent mal. Souvent employés indifféremment, ces termes sont pourtant révélateurs de conceptions différentes. Les attentes vis-à-vis des compagnies ne se focalisent-elles pas de plus en plus sur l’action culturelle ou le volet social, au détriment de la dimension artistique du projet ? La place croissante de la médiation dans ces projets est-elle le signe de l’institutionnalisation des arts de la rue ? Cette rencontre se veut une confrontation de points de vue, un débat d’idées pour tenter de dénouer un malentendu qui perdure. Médiation et arts de la rue : l’autre malentendu Quelle médiation des œuvres et du processus de création ?
Lutter contre la pauvreté par objectifs chiffrés 23 septembre 2010 - Si l’on veut faire baisser la pauvreté, il faut la mesurer. Et les objectifs chiffrés de réduction de la pauvreté placent les politiques sous contrainte. L’analyse de Julien Damon, professeur associé à Sciences Po et auteur de Éliminer la pauvreté (ed. Puf) s’interroge sur l’originalité d’une telle annonce. Le gouvernement français a annoncé en octobre 2007 un objectif de réduction de la pauvreté d’un tiers en cinq ans. En 2000, l’ONU a établi des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), visant notamment à « réduire de moitié l’extrême pauvreté » d’ici 2015. L’idée de diminuer, d’atténuer, d’éradiquer, d’éliminer, voire d’abolir, la pauvreté, incarnée maintenant dans des dispositions nationales et internationales, mérite un peu de préhistoire. Le monde et l’ambition de réduction de moitié de l’extrême pauvreté De nombreuses institutions internationales abordent la pauvreté, qu’elles appréhendent avec des délimitations relativement différentes. © Puf 2010
Davantage de logements sociaux, mais moins accessibles 4 novembre 2014 - Entre 2003 et 2013, le parc social s’est enrichi de près de 500 000 logements en France. Mais les nouveaux logements proposés sont moins accessibles pour les ménages à faibles ressources car les plafonds de revenus pour y accéder et les loyers pratiqués sont plus élevés. Par Noam Leandri de l’Observatoire des inégalités. Au 1er janvier 2013, la France comptait 4,6 millions de logements sociaux, soit 15 % des résidences principales. Depuis 2003, le parc social s’est enrichi de 482 000 logements. Après avoir atteint un niveau record depuis 2000 de 130 372 habitations supplémentaires financées dans le parc social en 2010, du jamais vu depuis 30 ans, la situation a connu une baisse en 2011 (115 889 au total), mais surtout en 2012 avec 102 728 logements sociaux financés, pour remonter à 117 065 en 2013, selon le ministère du logement. L’évolution du nombre de logements sociaux résulte de deux phénomènes. Davantage de logements sociaux, mais plus chers