Le RNCP en plein boom Enquête Le RNCP en plein boom Propos recueillis par Sophie de Tarlé | Publié le , mis à jour le De plus en plus d’établissements font appel à des cabinets spécialisés pour inscrire leurs titres au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles). Mathieu Hivet, directeur associé du cabinet de conseil Lafayette associés (1), décrypte les enjeux de ce marché de plus en plus concurrentiel. Pour les établissements de l’enseignement supérieur, est-ce important d’obtenir un titre certifié ? Quelle est la plus grande difficulté pour obtenir un titre RCNP ? Cela permet de savoir ce qu’on peut confier comme tâche à un jeune et à quel moment de sa formation. Pourquoi les universités et les écoles d’ingénieurs qui détiennent un titre certifié de droit font, elles aussi, appel à un cabinet de conseil ? Propos recueillis par Sophie de TarléMai 2012
ESIG - Ecole Supérieure Internationale de Gestion Taxe d'apprentissage : les stratégies gagnant-gagnant Céline Authemayou / Crédit Photo : V. Bertereau | Publié le , mis à jour le Pour une entreprise, verser sa taxe d'apprentissage (TA) à une école ou à une université relève souvent de la formalité administrative, effectuée sans objectif précis. En face, de nombreux établissements d'enseignement supérieur, toujours à la recherche de financements, ne savent pas comment capter l'attention des entreprises donatrices. Cette situation se double d'un environnement plutôt défavorable aux établissements. Avec la crise, le montant de la taxe, versée par les entreprises en fonction de leur masse salariale, a eu tendance à diminuer. "Afficher des grands noms comme partenaires contribue à l'attractivité de l'école auprès de nos futurs étudiants" N. En outre, les conseils régionaux, qui disposent des manettes pour orienter la partie «quota» (voir encadré), flèchent de plus en plus cette somme au profit de formations de niveau IV ou V (CAP, bac pro) au détriment des cursus bac+3 ou bac+5.
Les écoles de commerce postbac attirent moins de candidats De l’avis général des directeurs d’écoles de commerce postbac, la conjoncture économique expliquerait en grande partie le tassement des candidatures dans leurs établissements. Avec des droits d’inscription aux concours pouvant atteindre 365 euros pour une seule banque d’épreuve, puis des frais de scolarité pour une année d’études s’élevant jusqu’à 9.500 euros, les familles réfléchiraient à deux fois avant de s'engager dans cette voie. D’autant plus dans un contexte de concurrence accrue sur le marché des formations postbac et de développement des admissions parallèles. Des situations hétérogènes au sein des banques d’épreuvesLes écoles du concours Sésame (BBA Essec, ESCE, CESEM Reims, Cesemed Marseille, EM Normandie, EBP Bordeaux, et IFI Rouen) avaient assisté à un regain de candidats en 2011, après quelques années de baisse. Quelques écoles sont en chute libre.
Le classement européen des universités sur les rails ? On le croyait un peu tombé aux oubliettes de la Commission européenne. Après une première phase de faisabilité conclue positivement, en juin 2011, la seconde étape du classement européen baptisé U-Multirank était annoncée pour l’automne dernier. Entre-temps, des critiques ont émergé, notamment en Grande-Bretagne où le comité européen de la Chambre des lords a parlé de “gaspillage” dans un marché déjà bien encombré (voir l'interview de Phil Baty). Au final, le projet U-Multirank est toujours d’actualité : la Commission européenne a diffusé en mars dernier le second appel d’offres sur la mise en place d’un classement, avec pour date limite le 1 sup>er juin. U-Multirank : vers une première version fin 2013 Le texte de l’appel d’offres rappelle les critères phares d’un classement devant être “multidimensionnel, adapté à l’utilisateur et international”. Le CHE en pole position En France, une cartographie baptisée CERES Cela dit, le projet n’en est pour l’instant qu’à ses balbutiements.
ESC Chambéry - Avec Prépa - Ecoles de commerce - classement des écoles et IEP - Challenges.fr Stratégie Un site de rêve, entre technopole et superbe lac savoyard, mais un manque de visibilité, car l’école n’a pas su se donner une identité. Les prépas la boudent (20 intégrés pour 50 places). Patrice Mengual, le directeur depuis fin 2011, promet que cela va changer. Fort de son expérience d’ancien directeur du marketing de la CCI de Savoie, mais aussi de manager à Eurodisney, il veut asseoir la réputation de l’école sur un positionnement « montagne », secteur qui assure 50 % du revenu de la région. « Dans le passé nous parlions tourisme, loisirs, sports et montagne : c’est trop vaste, donc flou. Originalité Possibilité d’une année en apprentissage, donc gratuite. Notre avis L’école travaille avec sérieux et vise à postuler à l’AACSB pour le prouver aux étudiants.