untitled
Préparer l'école numérique de demain
28 projets-pilotes ont été sélectionnés pour un budget total de 450.000 euros, afin de préparer le prochain plan d'équipement TIC des écoles. En phase de démarrage, ils bénéficieront d'un suivi pédagogique et technique Dynamique positive L'enthousiasme était palpable lors de l'annonce des 28 projets pilotes retenus, à l'issue d'un colloque consacré à la place des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) dans l'éducation, qui s'est tenu le 18 novembre 2011 au Val Saint Lambert. Les 28 projets sélectionnés sont en phase de démarrage. Zoom sur les TNI et tablettes L'engouement pour les TNI Tableau remplaçant le tableau à craie ou à marqueur effaçable, le tableau interactif détecte les commandes de l'utilisateur via caméras ou par système tactile (interne ou externe). Si le potentiel en termes d'interactivité et de pédagogie active est réel, il peut aussi conduire à un enseignement hyper-transmissif, qui mise sur la passivité et la docilité des élèves. Pour en savoir plus
Enseignement de l’informatique : dans les classes de primaire à partir de 2016
Selon l'EPI, dont le directeur a été reçu en audience par Najat Vallaud-Belkacem, de premières notions d'informatique pourraient être enseignées sur le temps scolaire en primaire à partir de la rentrée 2016. © Shawn Hempel — Fotolia.com Selon un communiqué de Jean-Pierre Archambault, président de l'EPI, Gilles Dowek, président du Conseil scientifique de la SIF, et Maurice Nivat, membre de l'Académie des Sciences, reçus en audience la semaine dernière par la ministre de l'Education nationale, l'enseignement sur le temps scolaire d'éléments d'informatique en primaire interviendra "plutôt à la rentrée 2016 qu'à celle de 2015". Des "enseignants formés" à la rentrée 2016 "Dans un premier temps" seront organisées "des initiatives dans le cadre du péri-scolaire, transitoires", indiquent-ils, avant la mise en oeuvre, "dans un deuxième temps, [...] d'éléments d'informatique dans le cadre scolaire, avec des enseignants formés", à la rentrée 2016.
Être enseignant à l’ère du numérique, défis et opportunités - Centre d'Enseignement Multimédia Universitaire (C.E.M.U.) Université de Caen Basse-Normandie
Être enseignant à l’ère du numérique, défis et opportunités Eric Sanchez, Institut Français de l’Enseignement (IFE) L’éducation est aujourd’hui soumise à un changement de référentiel.
Numérique éducatif : Les enseignants français nettement moins formés que les autres
L'Ecole française a-t-elle loupé le virage numérique et est-ce grave ? Un nouveau numéro des Notes d'information de la Depp, la division des études du ministère de l'éducation nationale, n'apporte qu'une réponse partielle. Elle montre quand même le retard des équipements à l'école et au collège et des usages en classe. Avec 12 ordinateurs pour 100 élèves au primaire, 18 au collège, 30 au lycée et 42 en lycée professionnel, l'équipement des établissements scolaires français est en général inférieur à la moyenne européenne, à l'exception des lycées. La Depp exploite également l'enquête PISA sur les usages du numérique. 91% des élèves testés par Pisa (élèves de 15 ans) utilisent quotidiennement chez eux Internet contre 45% depuis l'école. Cela permet d'arriver à l'apport essentiel de cette note. L'étude
Mon plan pour l’école numérique connectée, saison 1 en 11 épisodes
Puisque tout le monde s’y met, il n’y a pas de raison que je ne fasse pas moi aussi un devoir d’automne sur le sujet. Ainsi, c’est à l’issue de plusieurs longs mois de concertation avec moi-même, lors de longues et pénibles veillées tardives où la recherche permanente du consensus fut ma ligne de conduite, que je suis enfin arrivé à mettre au point les onze points-clés de mon plan pour l’école numérique. Vous les trouverez ci-dessous énumérés. Il y en a onze parce que je n’aime pas les comptes ronds et que la onzième me semble être la cerise sur le gâteau. Pour l’essentiel, ce sont des propositions que j’avais déjà faites, dans des billets épars, qui se trouvent ici présentées en un ensemble cohérent. Il va de soi que je suis prêt à en faire une présentation détaillée à qui me la demandera, jusqu’au plus haut sommet de l’État. Connecter à l’Internet à très haut débit chaque espace d’enseignement, chaque salle de classe, dans chaque école, collège ou lycée Michel Guillou @michelguillou
Apprendre à apprendre - M. LINARD 2000
Apprendre à apprendre L'expérience montre que les TIC présupposent d'avoir acquis les savoirs-faire cognitifs et socio-affectifs de la connaissance, plutôt qu'elles ne les développent. Devant les forts taux d'abandon chez les apprenants non experts, la nécessité d'un soutien à l'acte d'apprendre s'est imposée partout : par tutorat, rencontres et/ou échanges (forums, Chats, groupes de collaboration). Pour dépasser le niveau spontané des démarches, les TIC doivent être conçues et encadrées de façon à développer un double niveau de conduite chez l'apprenant : le niveau cognitif (structuration, contrôle, intégration, formalisation des connaissances) et un niveau métacognitif (interrogation des résultats, des erreurs et des échecs, évaluation réflexive de ses propres stratégies ). Générique
Marcel Lebrun : "L'écart entre collaboration et aliénation numérique est étroit"
Désormais présent partout, le numérique bouleverse les habitudes des enseignants et des étudiants. Mais suffit-il à transformer la pédagogie ? Le numérique peut avoir un impact sur la pédagogie, à condition que celle-ci change. En effet, si les nouvelles technologies externalisent les savoirs, elles demandent aussi de mieux savoir utiliser les outils. Comme le dit Michel Serres, on n'a pas le cerveau vide mais libre, libre pour acquérir des compétences. Ce qui nécessite une formation : interagir efficacement sur les réseaux sociaux s'apprend, de même que travailler en groupe, par exemple. Dès lors, doter les établissements d'outils numériques ne suffit pas. Cela suppose une véritable réflexion, qui va au-delà de la manière d'utiliser les outils numériques. En effet, réfléchir aux outils sans se demander ce qu'ils vont modifier équivaut à mettre des emplâtres numériques sur des structures qui n'évolueront pas. Marcel Lebrun, professeur à l'Université catholique de Louvain © SFR magazine