La problématique de l'appropriation culturelle [Cet article est une traduction de « What’s Wrong with Cultural Appropriation? These 9 Answers Reveal Its Harm »] Donc vous venez d’arriver à une soirée d’Halloween. Vous pensez porter un costume d’enfer, mais à la place de vous complimenter, quelqu’un vous dit que votre costume est de l’appropriation culturelle. Et vous pensez que cette accusation est ridicule. Vous n’aviez pas d’intentions haineuses, donc vous ne voyez pas comment cela pourrait avoir un impact négatif. Si vous vous demandez quel est le problème à propos de l’appropriation culturelle, je vais vous l’expliquer. Poursuivez la lecture pour quelques explications sur pourquoi les gens pourraient s’énerver si vous empruntez quelque chose d’une autre culture. Ce qu’est l’appropriation culturelle (et ce que ça n’est pas) Pour faire court : l’appropriation culturelle, c’est lorsque quelqu’un adopte des aspects d’une culture qui n’est pas la sienne. En d’autres termes, le contexte compte. 1. 2. 3. 4. 5. Est-ce un blanc ? Surprise ! 6.
Cette carte des tribus indiennes est absente des livres d'histoire La plupart des enfants américains connaissent les 50 États qui forment leur pays, les États-Unis. L’école les leur enseigne très tôt. Ce que les livres d’histoire occultent, ce sont les origines de ce territoire : le récit des 20 millions d’indiens d’Amérique, pour beaucoup aujourd’hui disparus. Les natifs américains étaient plus de 20 millions il y a des siècles, dispersés dans plus de 1 000 tribus, peuples et groupes ethniques. Les tribus Le Bureau des Affaires Indiennes dénombrait, en 2016, 566 tribus de natifs américains. Il n’existe aujourd’hui plus aucune carte d’Amérique du Nord délimitant officiellement les territoires de ces différents clans. Les régions Les natifs américains étaient divisés en 8 régions distinctes dans lesquelles les tribus partageaient des similarités dans leur culture, leur langue, leur religion, leurs traditions et leur politique : la côte du Nord-Ouest, la Californie, le Plateau, le Grand Bassin, le Sud-Ouest, les Plaines, le Sud-Est. Les langues
TOUCHE PAS À MES TRESSES : ON FAIT LE POINT SUR L’APPROPRIATION CULTURELLE Crédit : Lookbook Street Chief Anneaux d'or vu au septum de toute les it-girls du moment, invasion de Sugarskulls pour Halloween, coiffes d'indien devenues l’accessoire incontournable de festival et j'en passe… Que nous en soyons conscients ou non, l'appropriation culturelle est partout, des habits que nous portons à la nourriture dans nos assiettes en passant par la musique dans nos playlists. Récemment, notre article sur les boxer braids a hérissé certaines d’entre vous. Loin de nous l'idée de vouloir esquiver le sujet, voici donc une petite explication de ce qu’est l’appropriation culturelle et de ses subtilités. > Qu'est ce que l'appropriation culturelle exactement ? L'appropriation culturelle c'est l'utilisation d'un ou plusieurs éléments d'une culture autre que la sienne hors de son contexte original et pour son plaisir personnel. C’est la que ça se corse: L’appropriation est à ne pas confondre avec l’assimilation culturelle. Et c’est la que je vous réponds: > Article de Louise Baxter
Mon identité n’est pas un costume : le phénomène d’appropriation culturelle – Lallab Pour Halloween, sorcières, fantômes et zombies seront de sortie... mais aussi indiens, danseuses orientales ou encore geishas. C’est une fête où l’on se déguise en ce que l’on souhaite et personne ne nous en tient rigueur, sauf que, même si l’intention n'est pas mauvaise, notre déguisement peut s’apparenter à de l’appropriation culturelle. On vous explique en quoi cela pose problème. Déjà, l'appropriation culturelle, qu’est-ce que c’est ? On le décrit comme un phénomène par lequel les membres d’une certaine culture s’approprient des éléments d’une autre culture. Ce qui peut s’apparenter à un simple costume/accessoire reste une réalité pour d’autres. Pourquoi l’appropriation culturelle n’est pas un compliment Cela participe à la banalisation de l’oppression Par exemple, les images ci-dessous, qu’est-ce qu’elles vous inspirent ? L’une est issue de la couverture du magazine ELLE, l’autre vient d’un défilé de mode de la marque américaine Victoria's Secret. Cette coiffe a une signification.
Expliquer le privilège blanc à une personne blanche et pauvre Il y a des années, lorsqu’une féministe m’a dit sur internet que j’étais « privilégiée » : « Put*** de quoi ??! », j’ai répondu. Je viens du genre de communauté pauvre dont on refuse de croire qu’il en existe encore dans ce pays. Alors quand cette féministe m’a dit que je bénéficiais du « privilège blanc », je lui ai répondu que ma peau blanche n’avait fait que dalle pour m’éviter de vivre la pauvreté. Après une lecture du puissant texte de McIntosh, il est impossible de dénier qu’être née blanche aux Etats-Unis permet certains privilèges immérités dans la vie, privilèges dont les personnes racisées [of color] ne bénéficient tout simplement pas. Si vous lisez le reste de la liste, vous verrez comment les Blancs et les personnes racisées font l’expérience du monde de manière très différente. Je peux comprendre que le texte de McIntosh irrite certaines personnes dans le mauvais sens. Et écoutez : reconnaitre un privilège ne signifie pas s’accabler de culpabilité ou de honte dans la vie.
Qu’y a-t-il de mal à faire de l’appropriation culturelle? Ces 9 réponses révèlent pourquoi c’est blessant. – L'Écho des Sorcières [Cet article est une traduction de « What’s Wrong with Cultural Appropriation? These 9 Answers Reveal Its Harm »] Donc vous venez d’arriver à une soirée d’Halloween. Et vous pensez que cette accusation est ridicule. Vous n’aviez pas d’intentions haineuses, donc vous ne voyez pas comment cela pourrait avoir un impact négatif. Si vous vous demandez quel est le problème à propos de l’appropriation culturelle, je vais vous l’expliquer. Poursuivez la lecture pour quelques explications sur pourquoi les gens pourraient s’énerver si vous empruntez quelque chose d’une autre culture. Ce qu’est l’appropriation culturelle (et ce que ça n’est pas) Pour faire court : l’appropriation culturelle, c’est lorsque quelqu’un adopte des aspects d’une culture qui n’est pas la sienne. Mais ce n’est que la définition basique. Certains disent, par exemple, que les personnes non-Occidentales qui portent des jeans et les Natifs-Américains qui parlent anglais font de l’appropriation culturelle aussi. 1. 2. 3. 4. 5. 6.
mobile.lesinrocks Ce dimanche, le footballeur Antoine Griezmann a déchaîné la toile en publiant une photo de lui déguisé en basketteur noir, le corps recouvert de maquillage foncé. L'attaquant de l'Atletico Madrid se rajoute à la longue liste de personnes blanches, médiatisées ou non, qui ont pratiqué le "blackface", acte historiquement raciste. Explications. "Faire d'une culture un costume, c'est l'essentialiser, et participer au renforcement des clichés qui l'entourent déjà. Dans sa tribune pour Buzzfeed France "Je ne serai pas votre déguisement d'Halloween", le journaliste Pierre d'Almeida pointe la facilité avec laquelle des personnes blanches décident, le temps d'une soirée (et souvent d'une photo postée avec fierté), de se déguiser en personne noire. Le 17 novembre 2016, ce sont des étudiants de l'EDHEC qui se déguisent en personnages noirs à l'occasion d'une soirée, de Samuel L. "Donner la race en spectacle" "Vos intentions ne comptent pas" @AntoGriezmann raciste ?
Esclavagisme, racisme, massacres de masse: l'autre visage du libéralisme Temps de lecture: 7 min «La race européenne a reçu du ciel ou a acquis par ses efforts une si incontestable supériorité sur toutes les autres races qui composent la grande famille humaine, que l'homme placé chez nous, par ses vices et son ignorance, au dernier échelon de l'échelle sociale est encore le premier chez les sauvages». L'auteur des lignes mises en exergue ci-dessus n'est pas un marginal et sanguinaire partisan de la colonisation occidentale; c'est le doux et libéral A. de Tocqueville, auteur classique, inscrit aux programmes scolaires de certaines filières au lycée ou à l'université –pour des idées toutes autres que celles étudiées par Domenico Losurdo dans le présent ouvrage. Paradoxes inhérents ou maladies infantiles du libéralisme? La première question qui se pose est de savoir ce que signifie libéralisme. La «Herrenvolk democracy» Un «darwinisme social ante litteram»
untitled "Toute l'Europe a participé à l'esclavage", Myriam Cottias, chercheuse au CNRS - Outre-mer la 1ère Quels étaient les principaux pays européens engagés dans la traite et l'esclavage? Les principales puissances négrières étaient le Portugal, l'Angleterre, la France, les Pays-Bas mais aussi ce qu'on appelait les pays Baltes, c'est-à-dire la Suède, le Danemark. L'ensemble de l'Europe participe à cette économie esclavagiste. C'est vraiment une première globalisation d'une économie, qui comprend l'Europe, l'Afrique, les Amériques, sans oublier l'océan Indien. Quelles ont été les conséquences de la traite négrière sur l'Afrique ? La traite négrière va provoquer une catastrophe démographique. Autant de choses qui ont lesté durablement toute la dynamique économique et politique de l'Afrique Subsaharienne. Il y a cette idée dans les sociétés d'Afrique de l'ouest que l'esclavage se transmet par le sang, que ce n'est pas seulement un statut réversible. Peut-on envisager des formes de réparations ? Aimé Césaire ou Frantz Fanon estimaient que l'esclavage était un crime irréparable.
Religion et laïcité en éducation permanente – Action et Recherche Culturelles Religion et laïcité sont souvent opposées dans les représentations et dans les débats publics. La voix de ceux qui croient parait, pour certains, anachronique, antonyme de progrès, nécessairement problématique dans une société laïque. Pourtant, cette voix existe et persiste ; elle est celle de nombreux citoyens belges, qui ont des profils, des revendications et des aspirations multiples et variées. Plusieurs polémiques ont eu tendance à polariser les positions sur la question de la laïcité. Parce que le public qu’elle cible, les milieux populaires, en particulier à Bruxelles, est aussi composé de personnes d’origine arabo-musulmane, mais également parce qu’elle constitue un secteur propice à la réflexion sur les débats de société qui divisent, l’éducation permanente est de facto particulièrement concernée par la problématique. 2.1 La laïcité : un principe juridique et politique La laïcité est un principe juridique de séparation de l’État et du religieux[2]. 2.2 Laïcité et sécularisation
La terreur qui n’ était pas terroriste Un nouveau massacre vient d’être commis, cette fois à Nice, faisant des dizaines de victimes dont probablement de nombreux enfants, et toutes nos pensées vont d’abord aux victimes et leurs proches. Cet acte horrible n’a pas encore été revendiqué, et la mort de son auteur ne facilite pas la connaissance de ses motivations. Mais s’il se révèle qu’elle porte la marque du djihadisme, cette tuerie, qui par son caractère inadmissible invite davantage à la réaction émotionnelle qu’à la réflexion, pourrait entraîner d’autres violences, cette fois à l’initiative de l’extrême droite. C’est pourquoi nous reproduisons ici un texte assez intéressant publié il y a quelques jours sur le site de Ras l’Front Rouen et signé Mémorial 98, qui revient sur le traitement médiatique et politique des menaces terroristes venues cette fois des rangs néonazis et dirigées le plus souvent contre la communauté musulmane. A Paris, au début du mois de juin on a jugé des terroristes. Qu’est-ce qu’un terroriste ?
Comment la non-violence protège l'Etat - Marseille Infos Autonomes Peter Gelderloos - Comment la non-violence protège l’Etat Sommaire : - Ebauche d’avant-propos pour une édition en français Introduction Chapitre 1 : La non-violence est inefficace Chapitre 2 : La non-violence est raciste Chapitre 3 : La non-violence est étatiste Chapitre 4 : La non-violence est patriarcale Chapitre 5 : La non-violence est tactiquement et stratégiquement inférieure Chapitre 6 : La non-violence est illusoire Chapitre 7 : L’alternative : Possibilités pour un activisme révolutionnaire Depuis un moment déjà, une étrange menace pèse sur le monde : le spectre de la non-violence. La question de la violence est une question récurrente dans les luttes que nous menons. Elle ferait ’perdre de la légitimité’ au mouvement, selon certains. Elle serait ’la raison pour laquelle les gens vont voter FN’. Il ne s’agit donc pas de raison, mais d’intérêts. Pour continuer avec Anders, « ils [nos ennemis] ne redoutent pas ces actions [non-violentes], ils s’en moquent même ouvertement.