siècle des Lumières ou les Lumières Mouvement philosophique qui domina le monde des idées en Europe au xviiie s. Le mouvement des Lumières tire son nom de la volonté des philosophes européens du xviiie siècle de combattre les ténèbres de l'ignorance par la diffusion du savoir. L'Encyclopédie, dirigée par Diderot et d'Alembert, est le meilleur symbole de cette volonté de rassembler toutes les connaissances disponibles et de les répandre auprès du public – d’un public éclairé. Ce mouvement, qui connut une intensité plus marquée en France, en Angleterre (sous le nom d'Enlightenment) et en Allemagne (Aufklärung), est né dans un contexte technique, économique et social particulier : ascension de la bourgeoisie, progrès des techniques, progrès de l'organisation de la production et notamment des communications, progrès des sciences souvent appliquées au travail des hommes. 1. Un mouvement européen On attribue généralement un rôle prééminent à la France dans l'essor de la civilisation européenne du xviiie s. 1.1. 1.2. 2. 2.1. 2.2.
Poème Il n'y a pas d'amour heureux - Louis Aragon Poète : Louis Aragon (1897-1982) Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix Et quand il croit serrer son bonheur il le broie Sa vie est un étrange et douloureux divorce Il n'y a pas d'amour heureux Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes Qu'on avait habillés pour un autre destin À quoi peut leur servir de se lever matin Eux qu'on retrouve au soir désoeuvrés incertains Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes Il n'y a pas d'amour heureux Mon bel amour mon cher amour ma déchirure Je te porte dans moi comme un oiseau blessé Et ceux-là sans savoir nous regardent passer Répétant après moi les mots que j'ai tressés Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent Il n'y a pas d'amour heureux Louis Aragon. Poète : Louis Aragon (1897-1982) Louis Aragon.
humanisme Mouvement intellectuel qui s'épanouit surtout dans l'Europe du xvie siècle et qui tire ses méthodes et sa philosophie de l'étude des textes antiques. 1. Un terme à la multiple et féconde ambiguïté Le terme d'humanisme est l'un de ceux sur le sens desquels personne ou à peu près ne s'entend vraiment. En latin déjà, humanitas désigne ce qui distingue l'homme de toutes les autres créatures, ce qui, donc, est précisément le propre de l'homme, la culture. 1.1. Au Moyen Âge, on appelle humaniores litterae les connaissances profanes, telles qu'elles sont apprises dans les facultés des arts (notre actuel enseignement du second degré), qui ouvrent elles-mêmes accès aux facultés – de rang élevé – où l'on enseigne le droit ou la médecine. 1.2. 1.3. xviie-xixe siècles Dès la fin du xviie siècle, avec l'organisation des collèges, on appelle humanités les classes qui font suite à celles de grammaire et dans lesquelles on enseigne les lettres antiques. 1.4. 2. 2.1. 2.2. Une passion pour les Anciens 2.3.
pinterest Pinterest Today Watch Explore When autocomplete results are available use up and down arrows to review and enter to select. Education Save Article from jerevise.fr Ecrire une lettre Savoir concevoir et rédiger une lettre simple Connaître les termes tels que destinataire, expéditeur, formule de politesse. Bergazrachida More information Comment rédiger et écrire une lettre postale simple ? Find this Pin and more on Compréhension de lecture by Bergazrachida. Love French Learn French French Stuff Second Language Teaching Francophone Countries Language Review French Grammar French Classroom Nice Comments More like this Learn French Free French Worksheets French Lessons Writing Activities Comprehension Learning French Teacher French Tips Gema Bravo Redacción frances French Teacher Teaching French English Lessons Teaching Resources French Body Parts French Numbers Writing Support Coucou ! Virapin insertion Cycle 2 Thing 1 French Quick Languages English Language Middle School Syllabus Open Letter Éducation French Expressions Basic French Words
le classicisme en littérature 1. À l'origine du classicisme 1.1. Définition de la notion Comme tous les termes généraux qui sont d'autant plus vagues qu'ils nous sont familiers, il est malaisé d'élucider ce que recouvre la notion de classicisme. Mais, à ce compte, n'importe laquelle des plus admirables productions de l'esprit humain serait classique : à divers titres, les œuvres de Shakespeare, de Dante, de Dostoïevski en seraient les exemples les plus probants, tout comme celles des meilleurs écrivains dits « romantiques » (→ le romantisme en littérature). Accorder l'appelation de « classicisme » à la seule beauté reconnue et éprouvée par le temps conduit ainsi vers des contradictions et des confusions. En ce sens, le classicisme serait alors la traduction fine et nuancée de sentiments éternels transposés par la perfection d'un art. À cela, il faut ajouter le sens de la rigueur et de l'ordonnance, ce qui implique un réflexe de méfiance à l'égard de tout ce qui est instinctif, primaire et non contrôlé. 1.2. En France 2.
AFP naturalisme École littéraire amorcée par le réalisme, groupée autour de Zola, qui visait, par l'application à l'art des méthodes et des résultats de la science positive, à reproduire la réalité avec une objectivité parfaite et dans tous ses aspects, même les plus vulgaires. Dans une fin du xixe siècle fascinée par la science, le naturalisme, véritable système d'analyse et d'explication de la nature, est l'aventure d'un groupe fortement structuré par la personnalité d'Émile Zola. Afin de chercher la vérité et de la donner à voir, il privilégie le roman, qui sera plus que tout autre le genre des grandes œuvres naturalistes. Prenant la relève du réalisme, qui a surtout cherché à décrire minutieusement la réalité, le naturalisme prétend faire de la littérature un mode d'expérimentation du monde réel. La tradition attribue à Zola la remise à la mode du terme « naturaliste » pour désigner une littérature scientifique, qui « obéisse à l'évolution générale du siècle ». Un groupe en rupture La méthode Le style
le romantisme en littérature Le romantisme est certainement le plus populaire des mouvements littéraires et, sans doute aussi, le moins facile à cerner dans les profondeurs. Omniprésent d'un bout à l'autre de l'Europe sans revêtir jamais les mêmes formes ni recouvrir les mêmes significations, réduit dans bien des cas à de simplistes manifestations d'un épanchement de sensibilité, il souffre de son prestige autant qu'il en bénéficie. 1. Définition de la notion 1.1. L'origine du mot romantisme renvoie au substantif roman, qui, en ancien français, est synonyme de « langue vulgaire », par opposition à la « langue noble », le latin. À partir du xive siècle, le mot roman ne sert plus qu'à désigner des récits de chevalerie en vers, puis en prose. 1.2. Emprunté par l'anglais, romant donne le dérivé romantic (attesté dès 1650), dont le sens recouvre celui de l'adjectif français romanesque. Même s'il pénètre dans la langue littéraire, l'adjectif romantique désigne une réalité encore floue. 1.3. 2. 2.1. 2.2. 3. 3.1. 3.2. 3.3.
symbolisme Courant poétique, littéraire et artistique de la fin du xixe s. et du début du xxe s. Introduction Peu de notions sont aussi controversées que celle de symbolisme et d'école symboliste. Verlaine déjà s'écriait : « Symbolisme ? Le symbolisme a pourtant sa réalité et son originalité, qu'on le considère dans son déroulement chronologique, dans son extension géographique ou dans son contenu esthétique et ses manifestations. Si ses racines doivent être cherchées dans le romantisme allemand, dans la philosophie de Hegel et de Schopenhauer, dans le préraphaélisme anglais et l'œuvre de Swinburne, dans la tradition ésotérique du xixe s., ses origines et sa naissance sont françaises. Une « crise d'âmes » Vers 1880 prend corps dans la jeunesse littéraire et artistique un état d'esprit fait à la fois de frémissement devant la vie et de lassitude désabusée à l'égard d'une civilisation trop vieille. La décadence a ses maîtres, ses modèles. Une conscience commune La formalisation du système En Italie, G.
le Parnasse Mouvement de poésie française (xixe s.) qui s'opposa aux épanchements romantiques et prôna une perfection formelle et un lyrisme impersonnel. Les Parnassiens étaient des poètes de tempéraments divers, mais qui reconnaissaient pour maîtres Théophile Gautier, Leconte de Lisle, Baudelaire et Théodore de Banville, groupés autour de la Revue fantaisiste (1861) de Catulle Mendès, puis de la revue l'Art (1865) de Xavier de Ricard. Le nom du groupe date de la parution du recueil collectif le Parnasse contemporain (1866), qui réunissait, outre le nom des maîtres, José Maria de Heredia, Sully Prudhomme, Coppée, Léon Dierx, Louis Ménard, Verlaine et Mallarmé.