Open data : les élus du transport demandent une taxe d'usage Après la musique et la presse, les transports. Tous grincent des dents contre les géants du web comme Google qui monétisent leurs informations ou leurs produits sans rémunérer leurs auteurs. La RATP, la SNCF mais aussi d'autres réseaux de transport public ouvrent leurs données utilisées ensuite pour des appli mobiles d'informations voyageurs. Gratuitement. Le groupement des autorités responsables de transport (Gart) monte au créneau et demande une taxe. Le Gart soulève un lièvre : dans un communiqué, l'association qui regroupe les élus du transport réclame une redevance liée à l’usage des données des transports publics mises à disposition (open data). Alors que le gouvernement et le Parlement mènent une réflexion sur la fiscalité numérique, le Gart préconise une taxe liée à l’usage de ces données de service public en accès libre . Nathalie Arensonas Vous souhaitez apporter un complément, rectifier une information ?
France : Google Transit arrive en ville Catégories : France, Inside Un nouveau service d’itinéraires en transports en commun Google débarque dans les rues et les transports en commun des villes françaises. Après le développement de sa célèbre application de cartographie (Google Maps), de son service de photographies aériennes et satellites (Google Earth), le géant américain continue son invasion, en lançant son propre service de transports en commun dans une majorité de grandes villes françaises : Google Transit. Disponible sur Internet et sur mobile, le nouveau service de Google permet aux utilisateurs de calculer un itinéraire en transports en commun, à l’aide du logiciel de cartographie Google Maps. Google Transit et l’open data dans le transport en France Cette première version de Google Transit en France sera sans doute améliorée dans les prochains mois avec l’intégration des informations en temps réel, comme les retards ou les travaux sur les réseaux de transport français.
La donnée, nouveau carburant renouvelable - quelle taxe ? pourquoi ? Deloitte vient de publier une synthèse sur l'open data en Angleterre qui permet de bien présenter les principaux flux de données et d'euros, de comprendre les mécanismes à la fois simples et complexes et de présenter les acteurs en présence ainsi que les nouveaux métiers. De tout cela, il faut se former pour prendre une place active et inventer les futurs modèles d'affaires rendus possibles (comme par exemple en lisant ceci). Quand le numérique bouleverse tant de situation, de modes de communication et d'échanges, il ne faut pas vouloir lui "brancher" des solutions du passé. Le schéma ci dessous est alors fort utile : L'idée de taxer "simplement" les données comme on taxe un produit apparaît comme une idée à revoir/compléter en prenant en compte l'intégralité du système et notamment les bénéfices individuels et collectifs engendrés par les changements d'usage rendus possibles par les données et autres API. Let's add up the positive externalities.
schignard "Open Data Commons" (by jwyg) A l’occasion de la Semaine européenne de l’Open Data à Marseille, je suis invité à intervenir sur le sujet des indicateurs des politiques publiques d’ouverture des données. Comment mesurer et évaluer les programmes Open Data ? Est-ce vraiment si difficile à faire ? Ce billet de blog vous propose un résumé de mon intervention. 1 – Des indicateurs pour chaque étape des projets Le chercheur britannique Tim Davies recense sur son carnet de recherche en ligne plusieurs types d’outils d’évaluation et en propose une première classification. - mesurer un "état de préparation" (readiness assessment tool) : la boîte à outils développée par la Banque Mondiale comprend ainsi une check-list très complète des facteurs susceptibles de favoriser une politique durable d’ouverture des données, Il y a exactement 2 ans, j’étais déjà invité à Marseille (qui refuserait une invitation dans la cité phocéenne au mois de juin ?) 4 - Don’t ask, please tell ! Like this: J'aime chargement…
Site du GART - Groupement des Autorités Responsables des Transports Vous êtes dans : Accueil > Connaître le GART > Les adhérents 280 collectivités territoriales adhèrent au GART : la quasi-totalité des agglomérations ayant un réseau de transport public (194), ainsi que 63 départements et 23 régions dont le STIF. Site du GART - Groupement des Autorités Responsables des Transports Vous êtes dans : Accueil > S'informer > Salle de presse > Pour une redevance liée à l’usage des données des transports publics 13 novembre 2012. L’ouverture des données publiques, encouragée par le gouvernement, est un mouvement qui a pris de plus en plus d’ampleur ces dernières années. S’agissant du transport public, l’ouverture des données d’information voyageur produites par les calculateurs d’itinéraire des AOT vise avant tout l’émergence de services innovants et le développement d’initiatives locales. Cette ouverture des données intéresse aussi tout particulièrement les opérateurs de transport, les géants du web (moteurs de recherche tels que Google, sites web ou acteurs de l’industrie informatique comme Apple) qui monétisent ces informations via l’intermédiaire de la publicité. Dans le contexte des réflexions menées par le gouvernement et le Parlement sur la fiscalité du numérique, le GART préconise l’instauration d’une redevance liée à l’usage de ces données de service public.
L'Open data toujours peu développé par les collectivités locales Né outre Atlantique, l’Open Data vient de la volonté de transparence du gouvernement américain, qui a imposé de mettre à la disposition des administrés toutes les informations relatives à la gestion et aux activités de la collectivité, et ce dans un souci d’efficacité et de contrôle par les citoyens. Ce phénomène s’impose progressivement partout dans le monde et en particulier en France. Ainsi, les données détenues par les collectivités territoriales (districts, municipalités, communautés de communes, départements et régions) et par les services de l’état ont vocation à être librement accessibles et peuvent être utilisés gratuitement par la communauté, les citoyens ou encore les entreprises à des fins commerciales. Notre étude auprès des collectivités territoriales en France afin de dresser le panorama de leur maturité en matière d’Open Data donne les principaux enseignements suivants. L’Open Data, une demande citoyenne L’Open Data progresse notamment à la demande des citoyens.
Hackathon en PACA En utilisant les données libérées (open data) généralement gratuites, il devient possible de créer de nouvelles connaissances, de nouveaux outils uniquement en organisant, exploitant, réorganisant, couplant, plusieurs jeux de données jusqu'à présent "cachés" ou peu accessibles. Le prochain Hackathon organisé en PACA rejoint les précédentes réalisations à Rennes, Bordeaux et ailleurs dans le monde. En synchronisant pendant un ou 2 jours, des nombreuses compétences et énergies, il devient possible de créer des applications numériques à forte valeur ajoutée pour les citoyens, les entreprises, la collectivité. Depuis maintenant quelques semaines une douzaine d'acteurs ont commencé à ouvrir leurs données en Provence-Alpes-Côte d'Azur, en particulier le portail partenarial OpenPACA qui les référence toutes : Ces livrables vont à leur tour créer des données, changer les comportements et même améliorer l'attractivité économique du territoire.
Jean COLDEFY : services de mobilité et données publiques : Tout le monde se focalise sur l’open data, mais il faudrait mettre l’effort sur la collecte de la donnée, sa qualité et son entretien Auteur : Jean COLDEFY, coordinateur des programmes gestion de trafic et transports publics au service Mobilité urbaine du Grand Lyon Entretien réalisé par Anne-Caroline Jambaud en Novembre 2012 Quelle place occupe la production de données au sein du service mobilités ? La production de données temps réel est essentielle à la régulation du trafic - mission dévolue à la puissance Publique - et à l’information des voyageurs. Globalement, la chaîne de gestion de l’information sur les déplacements s’articule autour de trois éléments : la collecte de données, leur traitement, puis leur diffusion, à ces fins de régulation de trafic et d’information aux voyageurs. Quelques sociétés font de l’information aux voyageurs avec des données collectées par leurs propres moyens : c’est le cas de TomTom, Coyotte, etc. Quel coût représente la production de données ? En quoi la fiabilité des données est-elle déterminante ? Car personne, aujourd’hui, n’achète de l’information aux voyageurs.
Charles Nepote - Services urbains: Open data et modernisation des collectivités Auteur : Charles NEPOTE, chef de projet « partage des données publiques » à la FING, Fondation Internet Nouvelle Génération. Propos recueillis par Anne-Caroline Jambaud en novembre 2012 On observe une accélération du mouvement open data depuis deux ans, avec une sorte de « course à l’échalote » que se livrent les collectivités publiques. Quelle est selon vous la part des obligations réglementaires et celle des motivations d’image, de transparence ou de développement économique qui entrent en compte dans cette accélération ? Je ne crois pas qu’on puisse parler de « course à l’échalote ». Pour ce qui est des motivations, des collectivités ont constaté que leurs services passaient un peu de temps à répondre à des demandes ponctuelles d’accès à certaines données ; en publiant les données, elles ont souhaité gagner du temps. La législation est en effet du côté du public. Mais cet argument juridique n’est pas le principal. Du coup ce grand recensement de données n’a pas été fait. Tout à fait !