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Aérien : le poids toujours croissant des compagnies low cost en Europe

Aérien : le poids toujours croissant des compagnies low cost en Europe
Le trafic passager de Ryanair et d’easyJet progresse deux fois plus vite que celui de l’ensemble des compagnies classiques. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Guy Dutheil L’essor des compagnies aériennes low cost au détriment des compagnies « historiques » ne se dément pas en Europe. Un rapport de un à deux pour la croissance Si l’on regarde la croissance du trafic passager l’an dernier, la palme revient à un représentant des compagnies traditionnelles : IAG, maison mère de Bristish Airways totalise 15 % de passagers en plus, soit 77,3 millions au total. Chez les acteurs du low cost, easyJet, la plus rentable des compagnies européennes, devance, avec une hausse de 6,5 % du trafic passager (à 65,3 millions), sa rivale irlandaise Ryanair : cette dernière a vu son trafic passager progresser de 6 %, à 86,4 millions de personnes, confortant ainsi la place de leader européen qu’elle détient depuis 2010. Lire aussi Ryanair et easyJet : des compagnies low cost championnes d’Europe des bénéfices

Transport aérien : jusqu’où ira la folie des low-cost Tous droits réservés - © REA Ciel ! Non contentes de les avoir détrônées, les Ryanair, EasyJet et autres veulent désormais faire la peau des grandes compagnies. Bas coûts, hauts budgets… A ceux qui en doutaient encore, les compagnies low-cost viennent de démontrer de façon éclatante qu’elles étaient les maîtresses du ciel. «Les low-cost ne me font pas peur !» Et ils n’ont aucune intention de s’arrêter en si bon chemin, Michael O’Leary n’en a pas fait mystère au Salon du Bourget. Les passagers, eux, en redemandent.

Les compagnies low-cost vont-elles concurrencer les grandes REPÈRES La première compagnie considérée comme une référence pour le modèle low-cost est la compagnie Southwest Airlines créée au Texas en 1971. Aujourd’hui, Southwest a une flotte de 500 B-737 et a franchi le cap des 100 millions de passagers par an, ce qui en fait la première compagnie du monde en nombre de passagers, mais pas en passagers-kilomètres transportés ni en chiffre d’affaires. L'essor des compagnies low-cost en Europe est récent. La pionnière, Ryanair, a été créée en 1985, mais elle s'est d'abord cherchée et n'a véritablement adopté son modèle actuel de développement et pris son essor qu'à partir du milieu des années quatre-vingt-dix. L'autre pionnière européenne est la britannique Easyjet créée en 1995. C'est aujourd'hui la première compagnie européenne en nombre annuel de passagers avec un chiffre de 50 millions par an, mais est encore loin d'Air France-KLM, de Lufthansa ou de British Airways en passagers-kilomètres transportés et en chiffre d'affaires. Abaisser les coûts

Fiche n°5 : Compagnies low cost (bas coûts) - Notre Dame des Landes 2013 Les compagnies aériennes low cost se sont développées en Europe depuis une quinzaine d’années, accroissant le nombre de passagers. Elles ont développé les liaisons européennes de point à point mais quittent facilement un aéroport pour un autre, en faisant jouer la concurrence (et les subventions). Leur modèle social est très critiquable. L’Union européenne commence à vouloir faire le ménage dans les aides publiques qui leur sont accordées. A Nantes, le nombre de passagers s’est accru depuis leur arrivée en 2004. Une compagnie aérienne low cost ou compagnie à bas prix est une compagnie aérienne qui, à la suite de l'abolition des règles limitant la concurrence, à partir de 1978 aux États-Unis, plus tard sur d'autres continents, s'est positionnée sur le créneau commercial du transport aérien à moindre coût (low cost) en limitant ou en supprimant les services annexes au sol et en vol. Le modèle affiché de la compagnie low cost :

Le low-cost long-courrier : une menace pour la concurrence et l'emploi Dans un article de La Tribune du 25 juillet 2014, M Emmanuel Combe et Laurent Perrier constatent l'arrivée de compagnies low-cost long courriers à partir de l'Europe et leur analyse économique est pertinente. L'idée de nouveaux entrants long courriers dans le marché européen peut être séduisante car il est vrai que la concurrence de compagnies low-cost a aidé les entreprises à mieux se structurer pour adapter leurs coûts à la demande des consommateurs. Mais dans cette frénésie financière et économique mondiale, les fondamentaux de nos sociétés - souvent complexes - ne doivent jamais être oubliés. Et d'ailleurs, les auteurs de l'analyse précitée en sont conscients et se limitent volontairement à des aspects économiques. Le consommateur est avant tout un citoyen Concurrence déloyale ? Norwegian air international : une entreprise fictive en Irlande Le cas de la filiale irlandaise long-courrier de Norwegian (Norwegian Air International - NAI) est le symbole du détournement des lois européennes.

Lignes régulières, low cost, charters : qui fait quoi ? : L'avion pas cher : Dossier pratique de voyage Les lignes régulières Compagnies nationales ou privées, leurs vols sont programmés à l'avance, avec des horaires et des fréquences fixes publiés dans des indicateurs de vols facilement disponibles. Ils couvrent un large éventail de destinations. Ce sont les "grands transporteurs", de type Air France-KLM, Lufthansa, British Airways, Cathay Pacific, United... À la base, ils offrent bien sûr une très grande liberté d'utilisation et d'organisation (validité, modifications, etc.)pour les tarifs pleins ou réguliers (en général, très élevés). Malheureusement les « tarifs négociés » tendent à diminuer grandement cette souplesse et, pour certains, les contraintes d'utilisation peuvent parfois se rapprocher de celles des low costs et des charters. Les low cost Les vols low cost (à bas coût) représentent près d'un tiers du trafic en Europe. • Ryanair, EasyJet et Vueling en Europe, • Air Asia et JetStar en Asie-Océanie, • Southwest, Jet Blue et WestJet en Amérique du Nord, • GOL en Amérique du Sud.

Compagnies aériennes : petits prix, gros dégâts Vingt ans après la naissance du phénomène low cost, où s'arrêtera l’ascension des compagnies aériennes à bas coût? En Europe, où ils réalisent déjà 40 % du trafic, ces géants pourraient bien atteindre 60 % de parts de marché d’ici à 2020 et ainsi « assurer la grande majorité des voyages aériens à venir », avance Carolyn McCall, directrice générale d’easyJet. Selon elle, « les compagnies classiques ne savent pas comment gagner de l’argent sur les courtes distances ». N’en déplaise à l’ancien PDG d’Air France Jean-Cyril Spinetta – qui en 2002 affirmait sans hésitation que le low cost n’était « pas viable économiquement » –, easyJet et Ryanair ont su imposer leur modèle à tout un secteur. Il y a d’abord ce que le client voit et accepte volontiers pour bénéficier d’un billet à des prix défiant toute concurrence : une classe unique, un placement libre, le choix des prestations payantes (repas, bagages en soute) ou encore un recours exclusif à internet. Une sous-traitance à l'extrême

Etude : le développement du modèle low-cost long courrier XL, l'exemple réussi de la low cost long courrier Depuis les années 2000, le modèle low-cost des lignes court- et moyen-courriers s’est fortement développé dans le monde. Ainsi, Ryanair est aujourd’hui la première compagnie aérienne mondiale en termes de passagers transportés sur des liaisons internationales (81,7 millions de passagers en 2014, rapport annuel Ryanair 2014 (1)). Un modèle qui s’est développé en Asie… Le modèle long-courrier à bas coûts se développe en Asie où différents acteurs se sont implantés depuis le milieu des années 2000. Sur ces cinq dernières années, la croissance des compagnies low-cost de la région Asie est supérieure à celle de scompagnies historiques … qui reprend les caractéristiques du low-cost court- et moyen-courrier tout en adoptant ses spécificités … Le modèle low-cost long-courrier est encore en train de se dessiner. Certaines caractéristiques du low-cost traditionnel doivent être adaptées au long-courrier • Une maximisation des rotations des avions.

Le transport low cost est-il le modèle d’avenir ? Rappel des faits Face aux problèmes de pouvoir d’achat des Français, le modèle low cost est-il une vraie solution ? Quelles garanties dans le transport aérien ? Quel avenir pour ce modèle ? Pouvez-vous dire ce qu’est, aujourd’hui en France, le modèle low cost ? Jérôme Vérité. Miguel Fortea. Actuellement, les entreprises disent qu’elles sont obligées de suivre ce modèle afin que la France reste compétitive dans le domaine des transports. Pierre Ferracci. Pourtant, ce modèle ne suscite guère de réactions négatives en Europe ? Pierre Ferracci. L’État, premier actionnaire d’Air France, valide-t-il cette politique qui tend vers le low cost ? Frédéric Cuvillier. Miguel Fortea. Le low cost ne traduit-il pas une situation d’appauvrissement général, une baisse du pouvoir d’achat des consommateurs ? Jérôme Vérité. Frédéric Cuvillier. L’État peut-il imposer un calendrier social ? Pierre Ferracci. Miguel Fortea. Le low cost est-il synonyme de délocalisation ? Pierre Ferracci. Frédéric Cuvillier.

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