L’apprenant sans formateur ? (épisode 1) Par Jean Vanderspelden
L’apprenant sans formateur ? (épisode 1)ou la rencontre durable de plus en plus improbable entre l’apprenant et ses formateurs, et donc, vers des responsabilités nouvelles à partager… Le temps l’emporte sur l’espace : l’apprenant va-t-il rencontrer toujours ses formateurs ? Michel Serres nous rappelait récemment que si on demandait à une personne son adresse, sans préciser postale, on prenait le risque de récupérer juste son email. Aujourd’hui, on se positionne, on se calcule, GPS oblige, autant dans le temps que dans l’espace. Appliqué à la formation, surtout celle tout au long et tout au large de la vie, ce rapport comptable entre le temps et l’espace, induit aujourd’hui la mise en oeuvre de formations ouvertes et à distance d’un type particulier. Cette nouvelle distribution restera cohérente, sous réserve d’accéder, via le réseau numérique, à niveau suffisamment efficace, aux contenus en ligne, aux consignes et aux conseils des formateurs distants, également en ligne.
e-learning ou Digital Learning ?
Le e-learning, les utilisateurs en auraient soupé ! Aussi il faut se mettre à leur place : comment trouver un agrément à ces interminables films d’écran aux débuts standardisés (« Vous allez apprendre à… Pour passer d’un écran à l’autre, appuyez sur… », etc.) et dont la fin est connue d’avance : un quizz arbitraire, approximatif, pour vérifier quoi au juste ? Le tout, plein de bonnes intentions : mascotte, couleurs, animations variées… Il aura fallu une dizaine d’années pour réunir, en quantité et en qualité, les compétences nécessaires à la production de ce type de média, des compétences qui risquent d’être obsolètes avant longtemps, car les apprenants veulent passer à d’autres formats. Certes les modules ont réduit de durée, et dans des proportions qu’on n’imaginait pas - d’une heure à dix minutes, voire moins. Le cinq minutes maximum devrait se généraliser… Coexistence délicate à gérer avec les vieux patrimoines e-learning. Michel Diaz
10 applications en ligne essentielles dans le coffre à outils de l’enseignant
Initialement publié sur le site Infobourg.com le 3 septembre 2013 Parmi les millions d’applications qui existent et apparaissent tous les jours, certaines semblent incontournables, peu importe le milieu. En voici 10 qui devraient, à terme, faire partie de vos outils réguliers. Fait intéressant, cette liste provient d’un article lu au fil du Web (The 10 Most Popular Teacher Tools Being Used This Year), qui a été publié sur un site technophile américain, Edudemic. Il est intéressant de constater que ces outils s’appliquent tous aussi bien chez nous. Notez que plusieurs sont offerts en français, mais certains demeurent unilingues anglais. 1. Ceci inclut bien sûr Google Drive, les « hangouts », le courriel, alouette… Les outils de Google sont devenus incontournables pour une organisation efficace. 2. 3. Skype est le téléphone visuel d’Internet. 4. « Y a-t-il vraiment quelque chose qu’on ne trouve pas, sur YouTube ? 5. 6. 7. 8. 9. 10. Et vous, quels sont vos incontournables ?
Ebook CoopTic : PagePrincipale
LearningApps.org - modules d'apprentissage interactifs et multimédia
Travail collaboratif à distance : formation en ligne et guide du travail collaboratif
Qu’est-ce que le travail collaboratif à distance ? Comment mettre en place un projet de ce type, être organisé et favoriser la réussite de ce mode participatif à plusieurs en ligne que ce soit pour une formation, un apprentissage, un échange avec un objectif ou un mode projet ? Spécialiste de cette thématique depuis plus de 10 ans, Isabelle Gonon (CNAM Paris) a modélisé une auto-formation en ligne gratuite (diffusée en Creative Commons) intitulée : le travail collaboratif à distance. Le travail collaboratif à distance : comprendre et apprendre Ce module d’autoformation vise à définir avec précision et à différencier les notions de travail collaboratif, communauté virtuelle et réseau social. Le parcours de la formation en ligne le travail collaboratif à distance est explicité par son auteur, Isabelle Gonon : « Travailler à plusieurs à distance ce n’est pas seulement communiquer et échanger comme il est d’usage sur Internet, y compris avec les nouveaux médias sociaux. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.
Outils de travail collaboratif : que choisir ? Dossier complet de l’URFIST
Dans le cadre des formations proposées par l’URFIST – Unité Régionale de Formation à l’Information Scientifique et Technique de Bretagne et des Pays de la Loire, les formateurs Marie-Laure Malingre (conservateur de bibliothèque) et Alexandre Serres (maître de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication) ont proposé en mai 2014 une formation qui a donné lieu à la publication d’un support en Creative Commons : Outils de travail collaboratif (voir en fin d’article). Ce support de formation fait le point en 122 diapositives sur les outils collaboratifs avec un vaste panorama complété par un pad utilisé en mode simultané par les stagiaires (questionnaire sur les pratiques, connaissances et besoins) et d’une veille en ligne en continu sur les outils collaboratifs par l’unité régionale de l’URFIST. Plus de 40 outils collaboratifs explorés Sommaire du support de court Panorama des outils de travail collaboratif Licence : Creative Commons by-nc-saGéographie : Bretagne
Blog de M@rcel : des technologies et des pédagogies qui travaillent ensemble
Introduction : répondre ou débattre Ce billet portera sur la contribution de deux collègues, Alain Beitone et Margaux Osenda, qui ont publié « La pédagogie inversée : une pédagogie archaïque » (des extraits de cet article seront proposés en bleu ci-dessous) Il ne s’agit pas pour moi de « répondre » à leurs arguments ou de les démonter en tentant de démontrer combien le propos serait incorrect, inapproprié, fallacieux … Je l’ai souvent dit : en matière d’innovation (gardons ce concept pour le moment), il me paraît important de considérer tous les points de vue même ceux envers lesquels, personnellement et subjectivement, on ne peut d’emblée marquer son accord. Je reprendrai donc certains éléments de l’article en question (en bleu), non pas pour les démonter, mais pour les mettre en dialogue (socratique) avec d’autres interprétations permettant ainsi au lecteur de progresser et pourquoi pas d’expérimenter à son tour en praticien réflexif. La classe inversée n’a rien d’innovant ! I.1. I.2.