Au Sinaï, l’Egypte en guerre contre les djihadistes. Aux chants de « l’Egypte veut une main de fer », des milliers de personnes ont accompagné dans plusieurs villes, vendredi 30 janvier au soir, les cercueils des soldats et policiers tombés dans le Sinaï.
La veille, les forces de sécurité ont subi leur plus grand revers en un an et demi de lutte contre l’insurrection djihadiste dans le nord de cette péninsule désertique. A la tombée de la nuit, des attaques coordonnées, conjuguant attentats-suicides, voiture piégée et tirs de mortiers, ont été lancées contre onze cibles militaires dans les villes d’Al-Arich, Rafah et Cheikh Zouweid. Pendant plus de cinq heures, les militants armés ont harcelé leurs cibles, faisant au moins 30 morts et plusieurs dizaines de blessés, militaires en majorité. L’affaire « Sissileaks » qui embarrasse Le Caire. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Benjamin Barthe (Le Caire, envoyé spécial) C’est le nouveau sujet de rigolade dans les cercles anti-Sissi.
Depuis la fin de 2014, le président égyptien est la cible d’une cascade de fuites particulièrement embarrassantes. Chaque semaine ou presque, une chaîne pro-Frères musulmans, installée en Turquie, diffuse des extraits de conversations secrètes, attribuées au chef d’Etat et à ses conseillers, et enregistrées à leur insu. Dans l’une de ces bandes audio, qualifiées de « montage » par les autorités, mais prises au sérieux par les observateurs, une voix présentée comme celle du général Abbas Kamel, le chef de cabinet du président, qualifie les monarchies du Golfe, principaux mécènes du nouveau régime militaire égyptien, de « demi-Etats ». « Blague » Deux anciennes figures de l'ère Moubarak acquittées en Egypte. La Haute Cour de justice égyptienne a acquitté, mardi 24 février, MM.
Ahmed Nazif et Habib Al-Adly, respectivement premier ministre (2004-2011) et ministre de l'intérieur (1997-2011) durant la dictature d'Hosni Moubarak. En première instance, en 2011, ils avaient été condamnés à un an de prison avec sursis pour le premier et cinq ans de prison ferme pour le second pour avoir signé un contrat d'importation de plaques d'immatriculation avec un homme d'affaires allemand sans appel d'offres et à un prix supérieur à celui du marché.
En novembre, un tribunal avait déjà abandonné l'accusation de complicité de meurtre qui menaçait M. Adly ainsi que M. Egypte : attentat à la bombe dans la ville touristique d'Assouan. Des milliers d'Egyptiens fuient la Libye. Les Egyptiens quittent la Libye.
Ils sont 25 529 à avoir fui le territoire pour retourner dans leur pays, certains en passant par la Tunisie, depuis l'annonce, le 15 février, de la décapitation de 21 coptes par l'Etat islamique (EI) et les bombardements de l'armée de l'air égyptienne qui ont suivi. Le nombre d'Egyptiens vivant en Libye n'est pas connu, mais ils seraient plusieurs dizaines, voire des centaines de milliers, selon les estimations des autorités des deux pays, travaillant notamment dans la construction et l'artisanat. La Libye est écartelée entre deux coalitions armées auxquelles s'ajoutent des groupes déclarant leur affiliation à l'EI.
Fajr Libya (« aube de la Libye »). Elle rallie des brigades se réclamant de la révolution de 2011 – majoritairement issues de la ville de Misrata –, des islamistes de toutes tendances. Voir le visuel interactif : La guerre des deux Libye. Egypte : le chef des Frères musulmans condamné à la perpétuité. La guerre judiciaire contre les Frères musulmans se poursuit en Egypte.
Qui sont les Frères musulmans ? Le premier ministre du gouvernement égyptien d'intérim, Hazem El-Beblaoui, n'est pas le premier à avoir souhaité la dissolution de la confrérie, créée en 1928 à Ismaïlia, au nord-est du Caire.
Les Frères musulmans, finalement dissous ? En Egypte, nouvelle condamnation de masse contre les Frères musulmans. Egypte : une dispersion qui est devenue un "bain de sang" La police égyptienne a commencé, très tôt mercredi 14 août, à évacuer de force plusieurs places du Caire occupées depuis six semaines par les partisans du président déchu Mohamed Morsi.
L'opération, que le pouvoir ne voulait pas voir se transformer en "bain de sang", a pourtant fait de nombreuses victimes. >> Revivez les évènements de la journée sur Le Monde.fr Les bilans restent contradictoires, notamment en raison de l'interdiction faite aux journalistes de pénétrer dans la zone. Le ministère de la santé égyptien fait état d'au moins 525 morts dont 43 policiers dans tout le pays. Plus de 200 personnes auraient péri sur les seules places Rabaa al-Adawiya et Nahda, au Caire. Les Frères musulmans, qui parlent de "massacre", évoquent de leur côté le chiffre de 2 200 morts et au moins 10 000 blessés.
Egypte : une dispersion qui est devenue un "bain de sang" En Egypte, première exécution liée aux manifestations pro-Morsi. L'Egypte a pendu pour la première fois samedi 7 mars un partisan du président islamiste destitué Mohamed Morsi.
L'homme avait été reconnu coupable de violences à Alexandrie, dans le nord du pays, a annoncé le porte-parole du ministère de l'intérieur. Mahmoud Ramadan est « le premier à avoir été exécuté dans le cadre des procès et manifestations pro-Morsi », a indiqué Hani Abdel Latif. Un tribunal d'Alexandrie l'avait condamné à mort en 2014 ainsi qu'un autre manifestant, reconnus coupables d'avoir jeté des jeunes du haut d'un bâtiment, entraînant la mort de l'un d'eux.
Ces deux personnes avaient été jugées avec un groupe de 63 partisans de M. Morsi pour leur participation à des manifestations et violences commises le 5 juillet 2013 dans un quartier de la ville méditerranéenne. Depuis que l'ex-chef de l'armée et actuel président Abdel Fattah al-Sissi a évincé M. En Egypte, « une partie importante de la population semble accepter le mouvement répressif » LE MONDE | • Mis à jour le | Propos recueillis par Hélène Sallon Le 11 février, l’Egypte a marqué le quatrième anniversaire de la chute de l’ancien président Hosni Moubarak.
Pour L’Egypte en révolutions (PUF, 27 euros, 2015), Bernard Rougier, directeur du CEDEJ (Centre de recherches en sciences sociales basé au Caire), et Stéphane Lacroix, professeur associé à Sciences-Po, ont convié quinze spécialistes de l’Egypte pour faire le bilan politique, économique et social de la révolution. Entretien avec Bernard Rougier. Quel regard porte l’Egypte sur sa révolution quatre ans après ? Il y a une lassitude d’une partie non négligeable de la population, qui avait des attentes sociales qui n’ont pas été remplies par la révolution. Face à cette opinion majoritaire, un courant contestataire s’exprime tous les vendredis. De nouveaux mouvements aux titres évocateurs sont apparus : Molotov ; Wala’a (« Allume le feu »), Ajnad Masr (« les soldats d’Egypte »). Oui. En Egypte, « une partie importante de la population semble accepter le mouvement répressif » Le Monde.fr - Actualité à la Une. Un ancien responsable du Mujao arrêté par les militaires français.
Un ancien responsable du groupe islamiste armé du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) à Gao, dans le nord du Mali, a été arrêté par les militaires français de l'opération Barkhane. « Il sera transmis ensuite aux autorités maliennes », a précisé une source gouvernementale française à l'AFP.
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