ProspecTIC 2010 : Quelle régulation pour les réseaux et leurs usages. La “régulation de l’internet” recouvre de manière un peu abusive un grand nombre de sujets différents, dont certains sont réellement centrés sur l’internet, tandis que d’autres touchent à des pratiques et des usages dont l’internet n’est qu’un support parmi d’autres, et qu’un système de règles encadre généralement depuis longtemps.
De fait, il semble que la tendance majeure soit à une perte d’autonomie des questions liées à l’internet dans le champ des régulations, à leur réintégration dans des univers préexistants (institutions et droits des télécommunications, de la concurrence, de la consommation, des médias, etc.). Ce qui dans les bornes ne marche pas. Vous les avez certainement déjà croisé ces bornes d’accès à l’internet, qui, souvent solitaires, occupent un recoin désertique dans le hall d’accueil d’une administration.
Affublées de nombreux logos, elles sont l’une des empreintes visible de la politique numérique des territoires : désespérément éteintes, quand elles ne sont pas en panne. Les automates privés, comme ceux qui vous proposent de développer des photos, ne font souvent guère mieux : meubles en berne dans les recoins des centres commerciaux. Dans ce concert d’abandon mobilier, seuls les visioguichets semblent aujourd’hui tirer leur épingle du jeu. Pour combien de temps ? Les bornes : symboles concrets de l’existence du numérique En quoi l’échec des premiers et le succès des derniers permet-il de mieux comprendre les atouts et points faibles de ces dispositifs et des politiques qui les accompagnent ?
On peut distinguer trois grands types de bornes : Les visioguichets peuvent-ils tenir lieu de réflexion en terme de services ? El4ei : l’e-learning pour l’e-inclusion. Le mobile, voie d’accès à la société de l’information. E-Inclusion : nouvelles inspirations. Par Daniel Kaplan le 27/10/04 | 4 commentaires | 2,316 lectures | Impression Depuis plusieurs années, au travers de programmes de recherche et de groupes de travail, l’Europe creuse la question de la “fracture numérique” – ou plutôt, pour reprendre l’expression désormais consacrée à Bruxelles, de “l’e-inclusion”.
Ces travaux commencent à trouver leur voie dans l’expression politique, notamment celle de la nouvelle commissaire à la Société de l’information et aux Médias, Viviane Reding. Le principal enseignement que l’on peut tirer des travaux d’études (en particulier de l’excellent projet SIBIS) est le suivant : malgré l’augmentation très significative du taux d’accès à l’ordinateur, à l’internet, au téléphone mobile, la fracture numérique n’a pas décru en Europe depuis 2000, et très peu depuis 1997. L’”index de fracture numérique” dans l’Europe des 15, 1997-2000 (source : SIBIS. Comment cela est-il possible ? Sur ces mêmes sujets. Cette semaine. PDF France (3/3) : “nous avons besoin de désaccords” Par Rémi Sussan le 02/07/14 | 2 commentaires | 499 lectures | Impression Entre les “pour et les “contre”, l’édition 2014 du Personal democracy forum France (voir la 1re partie et la 2e partie de notre compte rendu) a également présenté des enquêtes sociologiques sur certaines pratiques mal connues ou mal comprises du numérique.
Elisabeth Schneider (@elisschneider), de l’Ecole supérieure du professorat et de l’éducation de l’université de Caen Basse-Normandie a écrit une thèse sur l’écriture des adolescents (voir également son intervention dans Place de la Toile sur “la vie écrite des ados”). Elle a mené un travail de géographe et poursuivi une enquête ethnographique de deux ans et demi en Normandie, dans une région rurale peu pourvue de structures. Son angle était l’écriture, ce qui veut dire qu’elle s’est intéressée à ce que faisaient les ados avec le numérique, mais également à l’écriture non-numérique. PDF France (2/3) : entre espoirs et déceptions. Il est toujours difficile de définir deux camps, deux positions, parce que la situation est évidemment ambiguë.
PDF France (1/2) : nouvelles formes d’e-inclusions. Le Personal Democracy Forum, qui s’est tenu pour la quatrième année consécutive en France, sous le titre « Made with(out) : tous acteurs du numérique » a été dominé par le thème de l’e-inclusion, celui de l’intégration des populations exclues du numérique, et pas seulement, comme on va le voir par manque d’accès au réseau.
On a vu se succéder, à un rythme très rapide (bon nombre de présentations n’excédaient pas 10 minutes), une multitude de projets concernant les minorités (dont certaines sont majoritaires, comme les femmes !) Qui connaissent des difficultés d’empowerment dans le monde numérique. Valérie Peugeot, chercheuse à OrangeLabs et en charge des questions de prospective dans le laboratoire de sciences humaines et sociales, nous a présenté le rapport(.pdf) du Conseil National du Numérique (dont elle est vice-présidente), sur l’inclusion numérique. Elle a ouvert les débats en nous présentant la conclusion de celui-ci. Inclure les minorités « majoritaires » Rémi Sussan.