Trump et Clinton à l'assaut de la Floride, où tout va se jouer. La candidate démocrate a tenu un rallye à Coconut Creek, avant de partir vers Miami pour une levée de fonds.
Mercredi, elle continuera de sillonner la Floride, à Lake Worth et Tampa. De son côté, après deux réunions de campagne lundi à St. Augustine et Tampa, M. Trump en a animé une autre mardi à Sanford, près d'Orlando, et il devait poursuivre dans la foulée à Tallahassee, la capitale de l'État, avec un rallye à 18h00. Le candidat populiste a concentré ses attaques sur l'«Obamacare», le système de couverture santé voulu par le président Barack Obama, au sujet de laquelle les Américains ont appris qu'ils devraient payer l'année prochaine en moyenne 25% de plus pour les primes d'assurance. «Je vous débarrasserai de cette loi catastrophique et la remplacerai par des options offrant le choix, la liberté, de façon abordable», a assuré M. Trump en campagne pour la Maison-Blanche ouvre un nouvel hôtel.
L'hôtel avait déjà été préinauguré le 12 septembre par le milliardaire lui-même, et utilisé pour une conférence de presse quelques jours plus tard.
Mais seule une partie était effectivement ouverte depuis, plusieurs étages restant en travaux et fermés au public. Cette fois, Donald Trump s'est vanté devant un parterre de plusieurs centaines d'invités « VIP » et de journalistes d'avoir terminé le chantier « en avance sur le calendrier » tout en étant resté « sous le budget ». Il n'a pas donné de chiffres permettant de vérifier ses propos. « Cette journée est une métaphore de ce que nous pouvons accomplir dans ce pays », a déclaré Donald Trump, entouré de ses enfants Eric, Ivanka et Donald Jr, vice-présidents de l'entreprise Trump.
L'ouverture de l'hôtel, la propriété immobilière la plus prisée de la capitale après la Maison-Blanche selon lui, montre « comment travailler avec l'État et obtenir des résultats », a-t-il dit. Le contrat stipulait une ouverture en 2016. Trump prêt à sortir les millions pour aider sa campagne. «Je me sens vraiment bien, pleine d'énergie (...) mais cette élection n'est pas terminée tant qu'elle ne l'est pas», a déclaré la candidate démocrate à la Maison-Blanche, dans l'avion qui la ramenait de Floride à New York en fin de journée.
«Nous ne considérons rien comme acquis», a-t-elle insisté. Mme Clinton, qui fêtait mercredi ses 69 ans, a fait campagne deux jours en Floride, l'État-clé le plus important de l'élection, qui pourrait sceller la défaite de son adversaire républicain. Donald Trump a lui inauguré son nouvel hôtel à Washington, avant de repartir en Caroline du Nord, un autre État-clé, pour une rencontre à Charlotte et un rassemblement à Kinston, où il a de nouveau dénoncé mercredi soir un «système truqué» et a comme à son habitude violemment critiqué Mme Clinton, «une personne très corrompue», qui «ne devrait pas être autorisée à être candidate». Le milliardaire républicain s'est dit confiant, prédisant «une immense victoire» le 8 novembre, dans une interview sur CNN.
Une victoire décisive de Clinton, prévoit un nouveau sondage. Un nouveau sondage Associated Press-GfK publié mercredi révèle que la candidate démocrate jouit d'un élan important par rapport à son rival républicain à 12 jours de l'élection du 8 novembre.
La démocrate semble avoir réussi à consolider sa base et à rallier certains républicains. Sur le plan national, Mme Clinton devance M. Trump par 14 points de pourcentage chez les électeurs potentiels - à 51 % contre 37. Il s'agit de l'écart le plus important enregistré dans les sondages nationaux, dont la majorité prédit une victoire substantielle de l'ex-secrétaire d'État contre l'homme d'affaires milliardaire. Le sondage AP-GfK estime que Mme Clinton recueillera l'appui de 90 % des électeurs potentiels démocrates, en plus d'obtenir le soutien de 15 % des républicains modérés. Alors que le vote par anticipation a commencé dans 37 États, les chances de M. Des problèmes entraînés par l'importante loi sur les soins de santé du président Barack Obama semblaient offrir une chance à M.
M. Le mystère s'épaissit autour des impôts de Trump. Lors de ce débat regardé par 84 millions de téléspectateurs aux États-Unis, sa rivale démocrate Hillary Clinton a émis plusieurs hypothèses pour son refus: «Peut-être n'est-il pas aussi riche qu'il le dit.
Peut-être n'est-il pas aussi généreux qu'il le dit (...) Ou peut-être ne veut-il pas que les Américains (...) sachent qu'il n'a rien payé en impôts fédéraux», a-t-elle déclaré lundi soir. «Cela prouve que je suis intelligent», a immédiatement riposté le candidat républicain à la Maison-Blanche. Quelques minutes plus tôt, il avait précisé avoir déclaré à la commission fédérale électorale 694 millions de revenus l'an dernier. Cette indication est obligatoire pour les candidats, mais moins précise que leur déclaration de revenus.